Une nuit de plus ♥ [ Pv; un sale bête du nom d'Akio ] WARNING : Citron 8D

Akio profitait pleinement du matelas sous lui, un bras sur les yeux, eux même fermés. Inutile de préciser dans quel état avancé d'épuisement se trouvait le guitariste. s'être occupé d'un client, s'être baladé Reita jusque l'hôpital, puis jusque l'hôtel, pour faire l'amour avec lui dans l'ascenseur... ce n'était pas de tout repos.

- J’vais m’doucher.

Un bref grognement s'échappa des lèvres de l'androgyne pour bien montrer à Reita qu'il l'avait entendu. Il entendit le bruit de la porte mais pas le bruit du cliquetis de la serrure. Uruha ouvrit un œil en retirant son bras, une fois qu'il était sûr d'être seul il se rassit sur le lit en soupirant. Cet imbécile de bassiste lui avait fait peur avec son comportement et il avait été contraint de redevenir froid et distant envers lui. C'était la meilleure solution qu'il trouvait pour calmer les ardeurs du décoloré, il suffisait d'être froid au maximum et il n'insistait pas... En un sens c'était triste d'en arriver là mais il n'avait pas le choix. Il n'osait même pas imaginer la catastrophe si l'un venait à avoir des sentiment pour l'autre. Ce serait sûrement un désastre. Dans la pièce d'à côté, l'eau s'arrêta de couler, le mannequin se leva et alla allumer la télévision bien qu'à deux heures du matin passé il n'y avait pas grand chose à regardé, seulement des rediffusions d'émissions débiles. Bof. Akio appuya sur un bouton de la télécommande au pif et la jeta sur le lit avant de s'assoir avec une bouteille d'eau. Tout en buvant sa bouteille, il fixait la télé sans vraiment la regarder, il réfléchissait. Peut-être n'était-ce pas une bonne idée que d'avoir commencé cette aventure avec Reita? Il ne se voyait décidément pas en couple, mais ils commençait à trouver leurs nuits à deux tout à fait normales et ça l'inquiétait de plus en plus. Il n'y avait rien de normal à coucher à répétition avec un autre élève de cette foutue université. C'était même tout sauf normal. Il avait fini sa bouteille alors que les questions et les doutes se succédaient dans sa tête. Il posa l'objet en plastique la table de nuit, les yeux désormais rivé sur le plafond, laissant la télévision comme bruit sonore.
Une question en entrainant une autre puis une autre, le guitariste fini par s'endormir sur le lit. Ses yeux maquillés de noir clos, un bras sur son ventre, la tête tournée sur le côté, ses lèvres roses légèrement entre-ouverte par lesquelles s'échappait un long souffle tranquille.

Invité

Il resta longtemps à se prélasser dans son bain. Il y était si bien qu’il aurait pu s’y endormir. Mais bon, un matelas confortable serait sans doute bien mieux que le bain qui refroidissait. Quand il eut pris soin de bien se laver et se rincer, il déboucha la baignoire et celle-ci commença à se vider. Le blond attrapa un peignoir et l’enfila. Il se sécha avec précaution et remis ses bandages. Après s’être correctement sécher le corps il enfila un boxer et mi par-dessus le peignoir. Le bassiste plia négligemment ses autre affaires les prit dans ses bras et sortit de la salle de bain. La télé était allumer, Akio était étendus endormis sur le lit. Reita le regarda un instant, son bras était sur son ventre, sa tête tourner sur le côté, sa bouche entre ouverte, laissant entendre une respiration peu bruyante. Dessous le lit était un peu en vrac, comme si l’endormis avait bouger avant de trouver la bonne position pour dormir.

Reita ne s’attarda pas non plus à le contemplait. Si il se réveillait sa serait la fin de sa vie d’associable et impassible. Il posa ses affaires sur un fauteuil et s’étira. Rien de bien intéressant ne passait à la télé, alors il attrapa la télécommande et l’éteignit. Il fila s’asseoir au bord du lit et s’alluma une clope. Il releva le coussin derrière son dos et remonta les genoux près de sa poitrine. Le décoloré leva les yeux au plafond, essayant tant bien que mal de réfléchir. La paume de sa main se posa sur son front et il plissa les sourcil. Sa l’énervait vraiment toute ces choses bizarres qui arrivaient. Après avoir finis sa cigarette, Reita retira son peignoir et s’engouffra sous la couette, bordant l’autre endormis par l’occasion. Il éteignit la lumière et tenta tant bien que mal de s’endormir. Il avait beau tout oublier, mettre la tête sous le coussin il n’y arrivait pas. Il se mit sur le dos et fixa le plafond.

- K’soo ….

Ses yeux restèrent ouvert, il regardait silencieusement dans le néant. La pièce était complètement dans le noir. Il n’y avait pas un bruit, à par celui de la respiration de son amant, enfin de son précédent amant. Car bon, il ne l’était jamais que le temps d’une nuit. Le blond plaça ses mains derrière sa tête. Finalement, il avait beau être fatigué tout ça le tourmenté trop pour qu’il arrive à simplement dormir. Si ça ne tenait qu’à lui, il serait certainement déjà partie. Rentrer chez lui, loin de cet homme qui lui tourmenté de plus en plus l’esprit. Il finit par sortir du lit, recouvrant correctement le blond et la partie du matelas qu’il venait de quitter. Reita emporta son coussin avec lui et dénicha une couverture dans une armoire.

Si il n’arrivait pas à dormir dans le lit, peut-être y arriverait-il sur le sofa, sa serait déjà mieux. En plus, vu le luxe de l’hôtel, il ne devait pas être si inconfortable que ça. Mais en y repensant le guitariste et lui avaient prit l’habitude de ne jamais dormir ensemble, Reita lui sa ne le dérangeait pas, mais Akio n’avait pas l’air d’apprécié ça. Donc, pour la guitariste, dormir de plein grés sur le canapé pourrait être plein de sous-entendus. Alors que lui, si il allait dormir la bas c’était pour lui et lui seul. Il expira bruyamment et se coucha sur le sofa, s’enroula dans la couette et ferma les yeux. Le sommeil lui vint plus rapidement, loin du corps du guitariste.

Le calme plat. Un rayon de soleil filtrait à travers l'immense baie vitrée d'une chambre du cinquième étage, chambre partagée par deux musiciens. L'un était étendue sur les draps de soie du lit alors que l'autre dormait paisiblement sur le canapé de cuir.

En un léger grognement encore endormit, Akio se réveille. Ses yeux papillonnèrent et lorsqu'ils eussent réussit à rester ouverts, les prunelles dorées fixèrent le plafond, une lueur endormie dans le regard. L'androgyne passa sa main sur son visage tout en baillant longuement pour ne pas se rendormir. Tranquillement et toujours sans aucun bruit il s'assit sur le lit, les cheveux légèrement en bataille, avec une moue d'enfant il détaillait la chambre. Il se trouvait qu'il était seul dans le lit deux places; il fronça les sourcils. Serait-il partit? Les deux orbites couleur caramel balayèrent rapidement la pièce pour se poser sur une masse allongé sur le canapé... Uruha ne bougeait pas du lit et regardait le bassiste dormir à distance. Avait-il fait exprès de dormir autre part que sur le lit en sachant qu'Akio n'appréciait pas ça? Sans détacher ses yeux de l'homme qui était parfois son amant il se passa une main dans ses cheveux pour ensuite légèrement secouer sa tête de gauche à droite. Non. S'il n'avait pas dormit dans ce lit il y avait sûrement une raison, mais pas celle là. Reita était un bagarreur et une brute, se soucier des envies du mannequin n'était pas dans son caractère. Ils ne venaient pas du même monde. Après sa longue contemplation du jeune homme, Uruha s'éclaircit la voix pour reprendre une contenance, alors que personne ne le voyait. Il descendit sans faire de bruit du grand lit pour appeler le service d'étage : il demanda de nouveaux fringues - vu qu'il ne pouvait pas descendre dans cet état - et de quoi petit déjeuner. Il passait souvent à cet hôtel après s'être prostitué dans la soirée , il était donc courant qu'il demande de nouvelles fringues le personnel savait les goûts d'Akio. Il se rassit sur son lit en regardant le vague quand, vingt minutes après son appel, quelqu'un vint frapper à la porte alors qu'un bref « service d'étage » retentissait à ses oreilles. Le blond se leva et ouvrit doucement la porte, toujours dans le but de ne pas réveiller Reita qui devait être épuiser dut à ses blessures. Il laissa entrer le chariot avec le petit déjeuner et prit les nouveaux habits. Il sortit un pourboire pour l'homme et celui-ci se retira.
Après un bref coup d'œil à l'endormi, l'androgyne se dirigea dans la salle de bain.

Ce ne fût qu'après trois bons quarts d'heures qu'Akio ne ressortit de la salle d'eau. Le jeune homme qui avait choisi ses fringues avait vraiment bon goût : un jean qui mettait en valeurs ses jambes, un t-shirt moulant noir sur lequel était imprimé un dessin gothique. Et mieux : il avait même pensé aux chaussures! Des santiags noires. Uruha se dit que, pour tout ça, il avait été radin sur le pourboire du jeune garçon. Il se stoppa, debout, et sortit sa croix gothique en argent de sous le tissus. Il s'était maquillé et coiffée dans la pièce il était donc impeccable. Il se dirigea vers le chariot , prit le thermos qui contenait le café et s'en servit une tasse tout en prenant un croissant posée dans une corbeille de bois. Il posa le tout sur la table et se dirigea lentement vers le bassiste pour prendre la télécommande posée juste à côté de lui, il alluma la télévision. Il retourna s'asseoir à la table et lorsqu'il reposa les yeux sur Takeo il vit que celui-ci le regardait. Les yeux du mannequin s'écarquillèrent légèrement : il venait d'être vu en train de vouloir le regarder, signe qu'il ne se fichait pas de s'il dormait ou non. Un bref mouvement de tête vers l'arrière pour remettre en place une mèche dorée qui avait glissée sur son visage et il reprit contenance

-J'ai commandé le petit déjeuné, je ne savais pas ce que t'aimais j'ai prit un peu de tout.

Encore une gaffe. Là il avait carrément montré qu'il avait pensé à lui en commandant le petit déjeuné. Il reporta son attention sur sa tasse de café chaud et en bu une gorgée avant de dire une autre bêtise.

Invité

Le blond c’était vaguement réveillé. Au moins il avait enfin réussi à dormir. Il ne savait pas si il avait dormit bien longtemps mais c’était toujours mieux que rien. Il garda les yeux ouvert sans pour autant bouger. Encore à moitié endormis il croisa le regard d’Akio. Celui-ci c’était retourné vers lui et avait eu l’air de rester con on voyant que le bassiste ne dormait plus. Mais bien sur, Reita était trop endormis pour réagir à quoi que se soit et se contenta de cligner des yeux et de l’écouté parler.

- j'ai commandé le petit déjeuné, je ne savais pas ce que t'aimais j'ai prit un peu de tout.

Tout en s’étirant il se redressa et s’assit sur le sofa. Il passa sa main dans ses cheveux et bailla. Il cligna plusieurs fois des yeux toisant la chambre du regard. Il adressa un simple mouvement de tête au blond et se releva. Il s’étira une nouvelle fois, bien il était à présent mieux réveillé. Donc il y avait eu l’épisode de l’ascenseur, très bon épisode d’ailleurs, mais Reita se rappela de ses gaffes. Arf, il espérait qu’ils ne les aborderaient pas. Quoi qu’en y réfléchissant, Akio venait d’en faire une. Il avait dit prendre de tout car il ne savait pas ce que Reita prenait au déjeuné. Il sourit dans le vague et enfila son pantalon. Certains de ses bandages étaient tombés. On pouvait voir quelques plaies qui commencer à cicatrisé sur son épaule, en dessous des points de suture.

Il rejoint le guitariste à la table et se servit un café. Le déjeuné fut très très silencieux comme on n’aurait pu s’y attendre. Ils se posèrent quelques questions vagues et courtes. Se concentrant plus sur les informations qui passaient à la télé. En fait rien de bien intéressant. Heureusement, ce matin était bien plus semblable aux autres qu’ils passaient ensemble, distant et silencieux. Après avoir manger, Reita finit de s’habillait et tous deux sortirent de la chambre. Akio la referma à clef derrière eux. Ils descendirent au hall avec l’ascenseur, et la le silence était transperçant. Et ils furent bien heureux d’arrivés à destination. Alors qu’Akio se dirigeait vers l’accueil, Reita lui lança un « ja » et partit vers la sortie quand on l’interpella.

- Takeo chan !

Cette voix douce mais autoritaire, cette façon d’être appelé, Reita reconnut parfaitement la voix d’un de ses concubines. Il la vit arrivé sur la droite, passant devant Akio, elle se plaça devant lui et lui vola un baiser insistant. Reita aurait pu l’évité mais connaissant très bien cette femme il se contenta de rire amusé. Ayumu était le genre de femme mûre qu’aimait Reita. Le genre de femme expérimenté, caractérielle et sure de ses atouts. Mais il partageait aussi une vie de bon amis ensemble, enfin amis, il l’écoutait plutôt souvent parler de ses problème, ou justement de ses bon évènements. Elle l’occupait quand il s’ennuyait, mais elle avait toujours de quoi le distraire, belles robes moulantes, décolleté plongeant… Ils échangèrent quelques mots avant qu’elle ne lui propose.

- Prenons un taxi ensemble, on iras manger un morceau à midi

Au moins, elle avait le don de lui faire oublier Akio. Il lui sourit et acquiesça. Ils sortirent donc dans la rue, hélèrent un taxi et s’éloignèrent de l’hôtel. C’était décidé, il avait des filles et des femmes comme Ayumu avec qui il pouvait avoir toutes sortes de relation simple, il allait arrêter de se prendre la tête à cause d’Akio, il devait ne plus le fréquenté !

Le petit déjeuné se passa dans un calme religieux, une église aurait sans nul doute été plus bruyante que les deux jeunes hommes assis à la table, une tasse de café à la main. Akio ne détachait que rarement ses yeux du poste de télévision bien que ce soit les informations et donc rien de bien passionnant. Et lorsqu'il décidait de changer ses prunelles de place c'était pour continuer sa lecture d'un article d'un journal qui était posé sur le plateau. Après quoi, Uruha s'assit sur ce qui avait été son lit pour la nuit en attendant que le bassiste se prépare et qu'ils puissent sortir. Une fois qu'il ressortit, le mannequin se leva et laissa sortir Reita avant lui, avant d'attraper la poignée doré et de fermer la pièce à clé. Ensuite il pénétrèrent dans l'ascenseur...Quelle lourde ambiance régnait là! Sûrement dût à ce qu'ils avaient fait la veille dans ce même ascenseur le silence qui régnait donna de léger frissons dans le dos de l'androgyne qui restait adossé contre la paroi sans broncher. La délivrance fût lorsque la porte décida de s'ouvrir après ce qui avait sembler être une éternité pour Uruha. Il laissa encore son vis-à-vis sortir avant lui, lui se dirigeait vers l'accueil pour rendre la clef et régler leur nuit dans la chambre, ou plutôt dans l'ascenseur. Reita lui partit en lançant un à peine audible « ja » avant de continuer sa route.
Akio s'accouda au comptoir s'apprêtant à dire son nom lorsqu'une voix criarde le stoppa dans sa lancé. Un gloussement signifiant « Takeo-chan » se fit entendre et le mannequin se retourna avec un air affreusement dégouté à l'entente de cette voix féminine. Mais quelle ne fût pas l'horreur qui suivit? La potiche embrassa Reita sur les lèvres, inutile de préciser à quel point cette vision pouvait être écœurante. Uruha retint d'ailleurs un haut le coeur : dire que ses lèvres à lui aussi s'étaient posées sur celles-là, quelle idée répugnante. Non sans un dernier coup d'œil à ce couple décidément très mal assorti l'androgyne se retourna vers le réceptionniste qui le regardait inquiet qu'il se soit stoppé aussi rapidement.

- Prenons un taxi ensemble, on iras manger un morceau à midi

Dos aux deux énergumènes, le guitariste leva les yeux au ciel, consterné. Qu'est-ce que ça pouvait être cruche les femmes! Il sortit une de ses cartes de crédit de son porte feuille et la tendit de deux doigts vers l'homme, en regardant les deux personnes s'éloigner. Après cette vision qui lui brûlait les yeux le blond se dit qu'il ne laissera plus Takeo le toucher, en plus elle était affreusement laide! C'était très peu flatteur pour lui.
Il tapa son code, récupéra sa carte et sortit de l'hôtel direction le studio où un photographe l'attendait, la vision de cette débile embrassant l'homme qui avait été son amant, et qui ne le sera pas de si tôt.

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