[Kiyo] "Kono ijou arukenai"

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Akari était assit dans l'herbe, un livre en main. Il y était depuis un moment déjà mais quand il choisissait de quitter son fauteuil c'était souvent pour de longues durées. Le fauteuil bien sur, était juste à côté de lui, ses béquilles à sa portée pour pouvoir se hisser de nouveau sur le siège quand il devrait repartir. Il ne se risquait pas à ce genre de chose tout le temps, il fallait bien l'avouer. En fait, il ne le faisait jamais, sauf lorsque comme aujourd'hui, il faisait plutôt beau, et pas trop froid, et qu'en plus de ça il n'y avait pas trop de monde autour de lui. C'était une chose qu'il avait comprit ici. Toujours être en position pour fuir xD. Finalement on ne l'aura pas laissé tranquille bien longtemps, mais Akari en avait vu d'autre alors il ne s'inquiétait pas. Maintenant, la seule chose qui l'importait c'était d'étudier et de pouvoir partir d'ici. Pouvoir se faire une vie plus belle, mieux que ce qu'il avait avant, mieux que ce qu'il avait maintenant. Il voulait y croire. D'abord, il devait l'avouer, le début avait été un enfer. Il ne se sentait pas bien du tout et il avait commencé à déprimé, et à perdre de sa bonne humeur. Et puis, ne voulant pas changer qui il était, il avait décidé de faire un effort. Et quel effort!

Il voulait rester Akari, celui qui souriait tout le temps, à tous le monde. Celui que rien ébranlait, et qui avait une bonne humeur à toute épreuve. Cette personne forte qui aidait tant qu'elle le pouvait. Qu'il soit en fauteuil roulant, ou non, ce n'était qu'un détail. Ca avait toujours été un détail et ce n'était pas ce lieu qui changerait quoi que ce soit. Handicapé, c'était sa vie, il l'avait toujours été. Ce n'était pas une bande de bourgeois sans considération qui allait le ramené à sa situation, il l'a connaissait bien mieux qu'eux! Ainsi, sur cette belle pensée, Akari avait finit par se faire à son environnement et à rester lui-même, sans la moindre mauvaise influence venant de l'extérieur. Son étude du grecque avançait à merveille. Il le parlait de mieux en mieux et serait ravis de rajouter cette langue à son palmarès. D'ailleurs, pour ne pas changer, le livre qu'il lisait en cette douce matinée était grec. Et il l'avait déjà bien entamée! Finalement, quand l'heure commença à bien tourner, il attrapa ses béquilles et se hissa debout, pour finir dans son fauteuil. Ces béquilles étaient rétractables ainsi il pouvait les ranger sur le côté du fauteuil.

Fauteuil qui se mit à avancer puisqu'il avait décidé de se promener, le livre sur les genoux pour plus tard. Akari était émerveillé par toutes ces plantes qui l'entouraient, et par la beauté du paysage. Les riches avaient de quoi tout ce permettre et il ne se plaignait pas de ces magnifiques étendues. C'était superbe. Il aimait les plantes et la nature, alors il était servie. Ici il se sentait vraiment chez lui. L'endroit le plus, simple au final. Mais qui était-il sinon un garçon tout à fait simple?

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« Quel magnifique paysage, tu ne trouves pas ? »

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Finalement, les pas d'Akari s'étaient encore stoppés. Les pas? Les roues. Oui, après avoir continuer son chemin parmi l'endroit qu'il trouvait définitivement sublime, il avait eut envie de s'arrêter encore. La cause? Un champ. Un très beau champ. Bien sur, ce n'en était surement pas un, un champ n'avait pas cette allure, mais c'était si grand qu'Akari avait décidé qu'il n'y avait pas vraiment d'autre manière possible pour le désigner. Une étendue d'herbe? C'était un peu trop. Un champ, ça lui plaisait bien. D'ici on voyait bien le ciel, et il devait avouer qu'il avait une affection particulière pour ce dernier. Parfois il s'imaginait avec des ailes pour pouvoir voler. Son plus beau rêve peut-être. Marcher, oui aussi, mais voler, c'était simplement magique. Il pourrait aller n'importe ou, quand il le voudrait, et il n'y aurait juste aucun obstacle.

Alors il rêvassait très souvent dans des endroits à ciel ouvert. Et là, il avait trouvé l'endroit le plus parfais. Se permettant d'aller en son centre, Akari stoppa le cours de ses roues, et finit en sur place, les yeux levés vers les nuages, à leur deviner des formes. Il jouait souvent à cela avec son frère et sa sœur, c'était une occupation un peu inutile et futile mais il l'appréciait vraiment. Akari avait toujours été un rêveur, finalement. Avec des désirs un peu fou, ou simplement trop gros pour lui. Créer des vêtements, voler, subvenir parfaitement aux besoin de Nyuuwa et Amami... Seulement voilà, ils étaient mieux maintenant, et ça il n'aurait pas put le leur apporter avec de simples travaux à mi-temps.

Akari fut sortit de ses pensées par une voix qui le fit sursauter. il tourna la tête pour voir un jeune homme lui demandant s'il ne trouvait pas le paysage magnifique. Il s'était installé sur une veste, Akari ne l'avait même pas entendu et remarqué! Parfois, il devrait penser à être plus observateur, pour sur! Enfin bref. Il fit son légendaire et magnifique sourire à l'inconnu.

"Oui! Je pourrai passer toute ma vie ici, je trouve ça splendide!"

Il passa rapidement une main dans ses cheveux, réflexe qu'il garderait sans doute toute sa vie, puis continua:

"Je m'appelle Akari ^^."

» [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.
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