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 [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.

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MessageSujet: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyLun 16 Fév - 15:30

Quoi qu'il fasse, il semblait à Akari qu'il n'arriverait pas à se faire à cet environnement nouveau qu'on lui proposait. Qu'on lui proposait? Pas vraiment... Il faisait tout ça pour Amami et Nyuuwa, mais il ne s'y sentait pas heureux. Avant, il se fichait bien que sa situation soit difficile, il se sentait utile et même si parfois c'était difficile, il pouvait se dire que ça en valait la peine. Maintenant, il n'était plus vraiment sur de ça. Était-ce vraiment si important? Au moins, son frère et sa sœur vivaient dans le confort qu'ils méritaient... Mais ce n'était pas ce que lui aimait. Seulement, il ne pouvait pas être aussi égoïste. Dans un soupir, le garçon posa ses mains sur les roues de son fauteuil et continua son ascension jusqu'à la salle commune. Il avait l'intention d'y étudier un peu, sans but, puisqu'il avait déjà fait les devoirs qu'on lui avait donné.

Sur son chemin, il laissa ses pensées divaguer encore ses pensées qui n'avaient rien de très positif. Il pensait encore à cet endroit où il était maintenant. Un endroit qui ne lui plaisait pas particulièrement, les gens semblaient plutôt étrange, mauvais. Il était encore nouveau alors il ne pouvait pas vraiment juger mais... tout de même, quelle aura négative. Akari sourit à cette pensée. Quoi qu'il en soit, il était ici maintenant, il devait faire avec et continuer d'avancer. Quand tout sera finit, il aura un travail et tout ira beaucoup mieux pour tout le monde. Ainsi, remotivé, il poussa les porte de la salle commune et fut ravis de voir qu'elle était encore vide. En fait, c'était sans doute l'heure qui aidait. Il n'était que 6 heures et demi du matin.Le soleil se levait tout juste et Akari se levait souvent en même temps que lui.

Alors le jeune homme roula jusqu'à une table basse où il posa son sac et fouilla dedans. Il étudiait le grecque en ce moment. Parlant déjà cinq langue, celle-ci lui faisait défauts et il n'en était que plus motivé pour l'apprendre. C'était une belle langue et avec le latin, c'était une langue fondatrice pour les occidentaux.
Voici donc comment à une heure aussi matinale, Akari se retrouva dans cette salle vide et silencieuse. Un calme qui lui avait manqué depuis son arrivée. Doutez qu'au milieu de personnes aussi malsaine, un handicapé moteur avait de quoi souffrir. Akari était exténué! Et c'est sans doute pourquoi il finit par s'endormir de nouveau...
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyMer 18 Fév - 20:48

    Nobuharu se réveilla en sursaut. Un haut-le-corps le propulsa en avant, ou plutôt un haut-le-coeur. Ses couvertures volèrent au pied de son lit, découvrant son corps entier qui tremblait frénétiquement. De la sueur coulait à grosses gouttes le long de sa peau. Il la sentait dévaler son front, son échine ses joues, son menton, son cou, son torse, ses mains moittes... Il sentait son goût sur ses lèvres; le goût de la peur, le goût de la souffrance. Il ouvrait grand les yeux, comme pour se persuader que ce n'était vraiment qu'un rêve. Qu'un cauchemar. Ce cauchemar qu'il faisait si souvent... Et même en ayant sous les yeux son propre corps affolé et bien éveillé, il revoyait chaque scène de cet horrible rêve. Chacune d'elles l'envahissaient, le poussaient à bout. Il avait envie de crier, du plus fort que sa voix le lui permettait, quitte à s'en déchirer les cordes vocales... Tant qu'il pouvait évacuer tout ce mal. Mais il n'en fit rien. Il s'en retint. Comme toujours, comme tous les jours, tous les matins à son réveil, toutes les si nombreuses fois où c'était la même chanson. Il ne voulait pas s'attirer le regard des autres, encore moins des regards de pitié que des yeux hostiles et menacents. Mais même si il avait vraiment voulu se lâcher, laisser sortir toute cette souffrance à grands coups, il n'aurait peut-être pas réussi. Au point où il en était, un truc en plus ou en moins... De toute façon son visage s'était habitué à tout, son caractère aussi. Il s'était transformé en monstre, en bad boy ou même pire que ça. Ses traits restaient impassible, durs. On l'aurait dit sculpté (magnifiquement bien sculpté, certes) dans du marbre.

    Les dents serrées, l'air rageur, il s'essuya le front d'un revers de main et se leva en titubant. Sa tête tournait, il avait des sueurs froides et des couleurs se dessinaient devant ses yeux, voilant peu à peu son regard. Il se retint au mur avant de finir par terre, et s'y accouda pour reprendre son souffle. Il ferma les yeux, serra les paupières au plus fort qu'il pouvait, et tenta de se calmer. « Eh, Nobu, ça suffit... Ce n'était qu'un rêve, qu'un simple, qu'un maudit cauchemar... », se murmura t-il comme pour se rassurer,... sans grand succès.
    Enfin, après quelques secondes de blanc, il se sentit un peu mieux. Il avait l'habitude de vivre ça, car il le vivait tous les matins. Jamais depuis ce jour il ne s'était réveillé paisiblement. Toujours en sursaut, toujours avec cette sueur malsaine sur tout le corps, toujours avec ces tremblements si forts qu'il en avait des courbatures par la suite, toujours avec cette image horrible, qui le torturait inlassablement, dans la tête...

    Le jeune Osaki, trop jeune pour être déjà si malheureux..., releva la tête. Tout le monde dormait encore, dans la chambre. Il faut dire qu'il était très tôt. Le soleil ne pointait même pas encore le bout de son nez. Nobuharu sortit alors sans réveiller les autres, d'un pas lourd, comme si un poids immense lui écrasait les épaules. Ce qui n'était pas loin d'être le cas, en fait...

    Il entra dans une douche et régla l'eau au plus froid. Il laissa échapper un léger cri aigu, car la température gelée lui donnait l'impression d'être coupé de part en part par une multitude de larmes de rasoirs acérées. Mais au moins, ça lui changeait les idées. Certains s'ouvrent les veines, d'autres mangent du chocolat à longueur de temps, et bien pas Nobuharu. À chacun sa technique...
    Il ferma le robinet et sortit, sauta sur un tapis histoire de ne pas mettre de l'eau partout, se sècha rapidement et s'habilla. Puis il descendit dans la salle commune. Ce n'est qu'une fois à l'intérieure de celle-ci qu'il s'arrêta de bouger. Il soupira, ferma les yeux. Et en revoyant son cauchemar défiler devant lui, il ne put s'empêcher de s'énerver. Il donna un énorme coup de pied enragé dans le fauteuil situé le plus près de lui, qui s'en suivit d'un cri de douleur. Il trébucha et se rattrapa sur quelque chose... ou plutôt quelqu'un.
    Un jeune garçon était là, endormi dans une chaise roulante. Enfin, endormi il ne l'était plus, bien entendu... Nobuharu recula vivement, les yeux écarquillés de surprise. Il ne s'attendait pas à trouver quelqu'un de si bonne heure, d'habitude c'était totalement désert...
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyDim 22 Fév - 23:17

Ce n'était pas le genre de réveil qu'on appréciait particulièrement, celui des cauchemars... Akari en avait souvent été victime, enfant. Et puis, il en avait eut marre. quand son père mourut, il fut obligé d'oublier ce genre de souffrance et se força à se remettre rapidement de ses sommeils agités. Finalement, il fut tellement occupé à prendre soin du reste de sa famille qu'il ne dormit plus. Plus assez, et quand il dormait, c'était parce qu'il était tellement fatigué! Alors, plus de cauchemar, juste un sommeil nécessaire pour la bonne santé de n'importe quel être humain. Et puis son rythme de sommeil avait finit définitivement par devenir inexistant, une heure, deux, dix minutes dans les vestiaires. Il pensait que les cauchemars, qui étaient surtout une accumulation de tout ce qu'il avait vécu, avaient finalement disparus.

Il s'était tellement trompé! Dès que sa vie changea de nouveau, dès qu'Ayumi lui offrit une vie paisible, une vie de luxe, dès que ses préoccupations majeures avaient cessées d'être, il eut le droit à sa première véritable nuit de sommeil depuis longtemps. Et la dernière parce que, bien sur, les cauchemars étaient revenus. Décidé à ne plus en être victime, Akari avait commencé à apprendre les langues pour s'occuper lorsque le reste du monde dormait. Il avait découvert que cela lui plaisait plutôt et finalement il avait continué. Maintenant, il ne dormait plus assez de nouveau mais, au moins lorsqu'il dormait il était plutôt calme. Il était même très calme, et il aurait sans doute put s'offrir une petit sieste si d'un coup, un évenement ne le sortit de son doux sommeil.

D'abord, un bruit sourd, et puis un cris. Ce qui fut suffisant à le faire sursauter et presque perdre l'équilibre de sa chaise! Et puis on s'agrippa à lui et dans un réflexe, il mainteint la personne qui avait faillit tomber. Encore un peu dans les vappes de son sommeil improvisé, il mit un certain temps à réaliser à peu prêt et à laisser l'autre se redresser. Et puis, son cerveau comprit à peu prêt la situation et Akari se réveilla totalement. Il observa le jeune homme, puisque s'en était un, et lui fit un sourire, un peu inquiet.


"Est-ce que ça va? Vous ne vous êtes pas fait mal?"
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyMar 24 Fév - 14:46

    Lorsque Nobuharu trébucha sur lui, le jeune homme en fauteuil, bien qu'à moitié endormi, le rattrapa pour l'empêcher de tomber. Ce n'est qu'en suite qu'il se réveilla vraiment, reprenant ses esprits pour, en premier lieu, s'inquiéter et demander à notre maladroit :

    « Est-ce que ça va ? Vous ne vous êtes pas fait mal ? »

    À moitié essouflé, Nobuharu sonda le jeune homme. Encore un petit garçon tout mignon et attentioné... C'était à croire qu'il n'y avait que ça dans cette université. Mais n'avait-il donc jamais connu la souffrance ? Sûrement que si, à en juger par sa position d'handicapé... La peur se lisait encore au fond des yeux de Nobuharu, mais elle disparaissait peu à peu, pour prendre la forme de cette expression froide, dure, impassible que le brun arborait presque toujours. Que dis-je ? Qu'il arborait toujours. C'était la même chose tous les matins. Il se réveillait en sursaut, après ce rêve cauchemardesque (toujours le même), en sueur, apeuré. Dans ces moments-là il se sentait mis à nu, complètement à découvert. Faible. Et il ne supportait pas de concevoir qu'il était faible. Il supportait encore moins l'idée que quelqu'un puisse le voir faible. C'est pourquoi il s'énerva contre le jeune homme en chaise roulante, alors que celui-ci lui avait juste demandé, en gentille attention innocente, si ça allait. La voix de Nobuharu ne s'éleva pas plus que ça. Disons que son timbre fut indescriptiblement froid.

    « Ouais ça va, pas la peine de s'inquiéter pour si peu, j'suis pas mort. »

    Il jeta un regard agressif au brun, sans se soucier que ça puisse le toucher ou pas. Du moment que rien ne l'atteignait, lui... Quel égoïste, ce Nobuharu. Mais disons qu'il partait du principe que rien ne pouvait l'atteindre, et que donc il ne comprenait pas que quelque chose puisse atteindre les autres. Seulement il oubliait là deux détails : tout le monde n'était pas comme lui, et... Lui-même n'était pas complètement insensible... C'était ce qu'il voulait croire. Mais une fois sa carapace percée, la moindre petite chose peut l'atteindre, jusqu'à le tuer une énième fois. Seulement ça jamais il ne l'admettra, et c'est pourquoi il sera toujours ce garçon bête et méchant, froid, et loin d'être sociable.

    Ai-je dis 'toujours'...?
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyMar 24 Fév - 18:30

Akari arqua un sourcil plutôt étonné alors que l’autre avait une réponse plutôt froide et pas spécialement accueillante. Si Nobuharu ne tombait que sur des petits mignons et serviables, Akari avaient vu un peu de tout ici et il y avait surtout des personnes de mauvaises humeur comme ce cher garçon qui l’agressait alors qu’il cherchait simplement à savoir s’il ne s’était pas blessé. On ne peut même plus s’inquiéter des autres, c’est devenu mal polis ! Vraiment quel drôle de monde, quel monde peu plaisant. La maison lui manquait. Pourtant ça n’allait pas l’énerver, ou le blesser, on réagit comme on veut, et puis ce garçon agissait bizarrement, il ne devait pas être bien réveillé, et peut-être que cela était dut à un mauvais sommeil. Mais qu’en savait-il ? Il ne valait pas mieux l’énerver un peu plus en lui demandant, Akari savait à peu prêt comment marchaient ce genre de personne et, il n’était vraiment pas l’heure de se les mettre sur le dos, n’est ce pas ?

« Oh, excusez mon impolitesse ! »

Fut son annonce alors qu’un magnifique sourire enluminé se posait sur le visage de l’handicapé. Non, pas le courage de lui faire remarquer qu’ici le moins poli c’était lui. Quel drôle d’environnement ! Il fallait le laissez agoniser sur le sol, idiot d’Akari, c’est évident. Baah u_u. Y était-il pour quelque chose s’il se levait du pied gauche ? Akari se contenta de mieux s’installer sur son fauteuil et de s’étirer doucement. Il n’avait pas prévu de s’endormir mais il devait bien avouer que ça lui avait fait le plus grand bien. Même si son sommeil fut de courte durée. Toujours voir le bon côté des choses, et maintenant il pourrait continuer d’apprendre son grecque. Langue périlleuse mais amusante. Jolie sonorité, surtout, et il comprenait un peu mieux les autres qu’il parlait déjà. Soit, il se pencha pour récupérer son livre qui avait glissé sur la table et se contenta de l’ouvrir pour se remettre à étudier. Lui, normalement du genre sociable, et têtu même, venait simplement de baisser les bras. Il n’avait pas, mais alors pas du tout, envie de faire un effort. Pas un de plus, il avait assez donné pour le moment.

Ca ne lui ressemblait pas, pas du tout. Et il ne voulait pas devenir un de ces élèves froids et mal élevé. Mais parfois, c’est vrai, Akari la Lumière en a un peu marre de devoir toujours briller. Surtout ici où on ne le lui rendait pas. Il y avait des exceptions, il avait rencontré des élèves tout à fait agréables à vivre. Il ne disait pas non plus que tous les élèves insupportables n’étaient que de simples bourges qui n’y connaissaient rien, et se doutait parfaitement que certains avaient connus des souffrances et des choses difficiles. Mais il n’aimait pas cette aura négative qu’il y avait à chaque couloire. Sa vie n’avait pas été un conte de fée non plus, et ça ne l’avait jamais empêché de sourire. Alors pourquoi maintenant qu’il avait tout pour être heureux, il ne l’était plus ?
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyMer 25 Fév - 12:12

    « Oh, excusez mon impolitesse ! »

    Nobuharu sembla comme figé dans ses mouvements. Il regarda le jeune nippon sans comprendre. Enfin si, il avait comprit le sens propre de ses dires, mais ce qu'il ne comprenait pas, c'était... Pourquoi ? Pourquoi avait-il dit ça ? « Oh, excusez mon impolitesse ! » ...C'était illogique. C'était bizarre. Les mots du brun résonnaient dans la tête de Nobuharu qui n'osait plus bouger, plus rien dire. Il était sidéré. Jamais personne, jamais aucun étudiant ne lui avait répondu ainsi ! L'homme au fauteuil roulant était resté parfaitement calme, serein, devant le ton glacial qu'avait employé l'autre. Il s'était excusé de... son impolitesse ? Et pourtant il avait été tout ce qu'il y a de plus poli. Nobuharu savait que c'était lui, l'impoli, dans cette affaire. Mais il ne s'était pas attendu à une telle réaction, non. Il avait cru que le jeune garçon se serait énervé contre lui, et pourtant pas du tout. Bien au contraire ! Nobuharu était pris de cour. Il regardait son interlocuteur comme s'il avait été un extraterrestre. C'était la première fois qu'on s'adressait à lui, homme (?) distant, froid, dur, méchant, d'une façon si légère, si évasive, si peu intéressée. Et puis ce sourire... On lui souriait. À lui. In-cro-ya-ble.

    Pour compléter cette impression de rêve étrange et difficile à décrire qu'avait Nobuharu, le brun détourna complètement son attention de lui, se redressa sur sa chaise roulante et s'étira lentement. Puis il reporta son attention sur les occupations qui avaient sans doute précédé son court sommeil. Se penchant pour récupérer un livre, il recommença à... étudier. Nobuharu jeta un oeil curieux sur son travail et y discerna des écritures étranges, des mots bizarres. Quelle était cette langue ? Il n'en était pas certain.

    « C'est... du grecque ? »

    Non, non, vous ne rêvez pas, Nobuharu vient effectivement de s'intéresser à autrui qu'à lui-même. Sans doute la réaction du brun l'avait-elle complètement dérèglé. Intrigué, pour être exacte. Ce n'est pas avec une voix chaleureuse et acueillante qu'il avait parlé, mais disons que sa froideur de marbre s'était légèrement attendrie. C'était difficile de parler comme ça, il n'y était pas habitué. Mais il essayait. L'air de rien... Et c'était déjà un immense pas, venant de lui, Nobuharu Osaki.
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MessageSujet: Re: [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu.   [kono sekai wo kimi dake no raito de terase] -- P.v.Nobuharu. EmptyMer 25 Fév - 12:43

Akari se penchait maintenant sur la traduction d’un texte d’un écrivain moderne grecque. Pas comme si cela faisait partit de ses devoirs, il les avait finit depuis un moment ses devoirs, il faisait ça pour lui, histoire de, pour se faire plaisir dirons nous. Pour qu’il soit vraiment heureux, il faudrait qu’il soit avec son frère et sa sœur, mais ça il ne le pouvait pas alors tant pis, il ferait autrement. Et c’est ce qu’il faisait en se noyant dans des langues étrangères dont il n’était même pas certain que ce soit utile un jour. Tant pis, c’était intéressant ! Il était tout de même un peu difficile de rester concentrer avec le garçon prêt de lui. Il ne savait pas si il avait envie de le remettre en place ou juste l’aider et comprendre pourquoi il était de si mauvaise humeur… ! Akari n’aimait pas savoir les gens tristes T.T. Mais il avait appris que ce genre de personne n’appréciait pas spécialement qu’on se mêle de leurs affaires, et ça les mettait de mauvaise humeur encore plus facilement, et la vie est trop injuste. Il soupira intérieurement en se penchant un peu plus sur son livre pour essayer de trouver un mot plutôt compliqué.

Il s’apprêta à récupérer son dicctionaire quand l’inconnu… Oh miracle s’adressa à lui. Il eut d’abord peur de confondre avec un autre bruit, tellement c’était à son tour d’être surpris. Passer d’une voix si froide à quelque chose ressemblant à un air pas trop agressif, ça semblait un peu irréel. Mais quand Akari posa son regard sur le jeune homme, il sembla évident que c’était bien à lui qu’il parlait ! Qu’à cela ne tienne ! Il n’allait pas laisser passer cette occasion trop belle de détendre un peu l’ambiance et peut-être aussi, de mettre un peu à l’aise ce drôle de monsieur mauvaise-humeur, ainsi renommé par Akari. Akari qui se contenta donc de sourire à nouveau à la question. De toute façon un jour Akari deviendra célèbre pour son sourire
!

« Oui, je suis en option langue ici, et j’aime beaucoup celle là. »

Il essayait de ne pas trop parler pour ne pas saouler ce cher inconnu avec des bavardages qu’il pourrait soudainement juger ennuyant. En fait, Akari avait un peu peur de cette conversation, dut au changement soudain de Nobuharu, il avait peur qu’il soit lunatique et qu’il change d’une seconde à l’autre !
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