Visite express.[ Pv; T. Takeo ]

- Naoki, le leader, oui on peu dire ça comme ça les autres, je ne les connais pas plus que ça

Le guitariste fit un bref signe de tête pour montrer qu'il l'avait bien écouté, les yeux baissés vers le sol caillouteux et peu stable sur lequel ils marchaient depuis tout à l'heure. Peut-être était-ce dût au fait de faire la route avec un blessé mais dans les souvenirs du blond le chemin à pieds jusque l'hôpital était beaucoup plus rapide. Akio ne lâchait pas sa prise sur le poignet de son compagnon : le jeune bagarreur était dans un état assez pitoyable comme ça, une chute serait mal venue.
Au loin un chien aboyait, et les deux jeunes gens continuaient leur marche silencieuse. Uruha avait remarqué que Takeo vacillait assez souvent c'est pourquoi il fût soulagé à la vue d'un grand bâtiment blanc. Akio soupira alors qu'un "enfin" parvint à ses oreilles, cet hôpital apparaissait à Akio comme la lumière au bout du tunnel. Ils marchèrent donc en direction de l'immeuble regorgeant de médecin.
Si Akio ne connaissait pas cet hôpital d'avant, il aurait put être surpris tellement il était accueillant. Vous connaissez tous l'odeur et l'atmosphère désagréable qui règne dans les hôpitaux et bien dans celui-ci c'était différent, une odeur légèrement vanillée emplissait les lieux. Tout était impeccable à l'intérieur : un sol parfaitement nettoyé, un magnifique accueil en bois clair vernis avec derrière une assistante médicale parfaitement entretenue, le long des murs étaient alignées dans rangées de chaises noires, brillantes. Un vrai luxe, c'est pourquoi pas tout le monde ne fréquentait cet hôpital, juste la population aisée de la capitale nippone - et d'autres payes, puisque c'était un hôpital réputés pour ses bons chirurgiens. -
Le guitariste laissa Reita vers des chaises pour qu'il puisse s'assoir et se reposer un petit peu les jambes, il ferma sa veste en cuire pour ne pas laisser voir sa tenue plus qu'éloquente avant de se diriger vers l'assistante pour lui dire que son amis, assit là bas, était dans un salle état, la jeune femme lui demanda son nom.

-Tagaki Takeo.

Le jeune homme regardât un instant l'assistante taper quelques choses incompréhensibles sur son clavier d'ordinateur puis elle lui dit qu'un médecin viendra prendre en charge son ami le plus rapidement possible. Uruha fit un bref signe de tête et vint s'assoir aux côtés de Takeo.

-Un médecin va venir rapidement.

À peine eut il le temps de finir sa phrase qu'un docteur se présenta à eux - peu importe son nom de toute façon Akio ne l'avait pas écouté - et demanda à Reita de bien vouloir le suivre. Le guitariste pris un magazine à côté de lui et commença à le feuilleter en attendant le retour de Reita, hors de question de le laisser là sans aucun moyen de transport.

Invité

Reita fut soulagé d’apprendre qu’on aller bientôt mettre fin à ses souffrances. Aussi tôt qu’Akio le prévenait qu’un médecin allait arriver il était la devant eux, près à s’occupé du blesser. Le décoloré se leva et suivit le médecin au travers de la salle d’attente ou régnait une odeur différente de celles dont il avait l’habitude. C’est sur que dans les hôpitaux, ce n’était pas cette bonne odeur qu’on avait l’habitude de sentir. Oui, car il avait l’habitude d’aller dans certains hôpitaux et sans doute que des médecins avaient l’habitude de le voir lui dans un sale état. Cet endroit, qui paraissait bien luxueux, il ne se souvenait pas y être venue, il se fichait d’où il allait de toute façon, tant qu’on le soigné. Il entra dans une pièce, seul à seul avec le médecin. Bientôt une jeune infirmière les rejoint. Ils examinèrent ses blessures, lui posèrent plusieurs questions. Durant se qui semblait une éternité ils bandèrent et désinfectèrent ses blessures. Il eut même droit à des points pour certains endroits.

Après quoi, peut-être une heure il se retrouva seul dans la chambre, allonger sur le lit, les yeux clos presque endormis. Il respirait bien moins douloureusement et apparemment on lui avait donner de quoi ne pas ressentir la douleur durant un petit moment. Une charmante infirmière rentra dans la chambre, lui faisant ouvrir les yeux. Elle fit un compte rendus de son état, lui disant qu’il était arrivé a temps et que si il le sentait il pouvais repartir ce soir même si il lui était conseillé de passer la nuit sur place.

- Hmm, pouvez vous me dire si le garçon qui m’as accompagner ici est toujours dans la salle d’attente ?

Elle sortit de la chambre et revint après deux minutes lui répondant positivement. Alors comme ça il l’avait attendus ? Il sourit intérieurement et dit à l’infirmière qu’il préférait repartir ce soir. La jeune femme passa devant lui, lui montrant le chemin, le bassiste ne retint pas une regard sur l’arrière train de la femme qui lui plaisait bien. Mais dans cet état il ne devait pas être aussi attirant qu’à la normale. Lorsqu’ils furent enfin dans la sale ou le blond feuilleté un livre l’infirmière les quitta. Reita se dirigea vers l’accueil, pouvant réglé sa note grâce à son idée merveilleuse de la soirée, mettre son portefeuille dans la poche de son pantalon et non de sa veste !! Puis il retourna Akio s’asseyant à ses côtés.

- C’est gentil de m’avoir attendus

Il avait une pointe d’ironie dans la voix mais en même temps lui était très reconnaissant. Il eut un sourire en coin et jeta un œil à ce que lisait le guitariste.

Les magazines avaient défilés à une vitesse ahurissante devant les yeux du jeune mannequin. Il ne savait depuis combien de temps il était installé sur cette foutue chaise. Chaise atrocement inconfortable pour couronné le tout. Il avait commencé avec un magazine sur la musique, ceux qu'il préférait et finissait avec un livre ennuyeux à mourir portant sur la littérature ancienne. Apparemment il y avait de l'humour dans ce livre si on se fiait aux lettres des lecteurs (parce qu'il y en avait!) qui trouvait tout cela hilare. Akio, lui, n'avait vu aucune marque d'humour, même mauvais. Plusieurs fois pendant le laps de temps où le bassiste était en train de se faire soigner - il le supposait tout du moins - il avait regardé l'heure blasé, mais sans jamais se rendre compte du temps qui s'écoulait. Ainsi l'heure passée à attendre lui avait sembler rallongée de quelques heures en plus.
À moitié plongé dans un article, ô combien inintéressant, Akio vit enfin le bassiste arrivé derrière une infirmière. Il le lorgna discrètement du coins de l'œil... ce demeuré avait l'air totalement pris dans la contemplation du derrière de la femme. Uruha détourna les yeux, jaloux sans vouloir se l'avouer. Il n'avait jamais compris l'intérêt que portait les hommes pour les femmes, elles étaient laides, stupides, et ne pensait qu'à l'argent. Elles étaient une honte pour le genre humain! Il fit donc mine de continuer de lire les imbécilités inscritent sur le magazine littéraire.
Le bagarreur se dirigea vers le comptoir pour régler ses soins, ben oui c'était ça de faire le gros dur après il fallait payé. Mais il ne devait pas regretté d'être venu vu son regard niais accroché au derrière de l'infirmière. Puis, le jeune homme vint s'assoir à côté d'Uruha, celui-ci faisait toujours mine de lire son article.

- C’est gentil de m’avoir attendus

Non ce n'était pas gentil, c'était parce qu'il avait été trop stupide pur le laisser là avec sa charmante trainée. Il releva les yeux vers son vis-à-vis, des yeux ni amicaux, ni en colères, des yeux neutres quoi.

- Je t'en pris.

Sans rien ajouté de plus le blond se leva, lui indiquant silencieusement de le suivre s'il ne voulait pas qu'il le laisse moisir ici tout seul. Ils sortirent donc de l'hôpital, Akio silencieux et distant comme jamais, distant bien contre son gré.

Invité

- Je t'en pris.

Le bassiste haussa un sourcil, d’un coup il était devenu si froid. Mais il s’habituait au caractère du guitariste, bien que sa l’étonnait car quelques instants plutôt il avait l’air inquiet et la, si il avait pu envoyait Reita sur les roses, il l’aurait fait. Le guitariste se leva, Reita le suivit, de toute façon il n’avait rien d’autres à faire. Il renfila la veste de Naoki, se mettant au chaud pour se préparait au froid qui les entendait à l’extérieur. Akio semblait un peu distant et froid, pourquoi ? Reita était trop fatigué pour se creusé la cervelle, il se contenta de soupirait, sortant du bâtiment aux côtés de son mannequin préféré [ hu-mours, x’D ]. Une fois dans la rue ils se mirent à marcher toujours dans le même silence de mort. Il faisait très froid et Akio lançait comme des ondes négatives à un pauvre bassiste crevé quoi ne comprenait pas cette froideur ainsi que cette distance. Il avait sans doute prit trop de coup sur la tête pour faire fonctionné ses neurones. Il se frotta l’arrière du crâne, perplexe. Mais qu’Est-ce qui lui prenait ?

N’empêche qu’elle était jolie cette infirmière. En sa tête revint l’image de ses fesses mais s’abstint de tout commentaire. Il se souvenait qu’Akio détestait les femmes, en parlait ne ferait que le mettre plus en rogne qu’il n’avait l’air de l’être en ce moment. Puis une question lui vint en tête: ou l’emmenait-il ? Ils semblaient plutôt marcher sans but et prendre un taxi aurait été bien plus pratique pour se déplacer. Akio avait-il décidait de passer sa colère en faisant marcher le bassiste dans le froid ? Et surtout avec ses blessures à peine soigné. Le caractère si froid soudainement du mannequin envers le bassiste le mit à son tour légèrement, en colère. Soupirant plus bruyamment et grâce à des pas plus rapide il revint au niveau du blond.

- T’sais, on fait pas la course, ta pas besoin de marquer la distance entre nous… Et puis j’peux savoir ou tu m’emmène ?

Quelqu’un de susceptible aurait pu dire que Reita l’agressé en parlant si froidement. Non car quand même, si il comptait le remmenait en laissant un mètre entre eux, Reita pouvait bien rentrait seul sa ne changerait pas grand-chose. En fouillant au travers des poche de la veste il trouva un paquet de cigarette quasiment vide. Des malboros red box, comme il pouvait s’y attendre. Il n’hésita pas à en prendre une et à se l’allumait avec un briquer qui se trouvait la poche arrière de son pantalon. Certes ce n’était pas conseillé vue qu’il avait la respiration difficile à cause de certaines blessures, mais mieux valait faire passer la tension sur une clope que sur autre chose. Alors en fumant, il attendit calmement une réponse de la part du guitariste. Si il continuait à rester silencieux, Reita se passerait bien de sa compagnie pour rentré et ça pourrait bien clore leur relation purement sexuelle.

Les mains dans les poches, le guitariste continuait sa marche se fichant de si le blessé arrivait à prendre le rythme. S'il était en assez bon état pour mater une infirmière il l'était aussi pour marcher vite. D'autant qu'il faisait froid et qu'Akio n'avait pas spécialement envie de se les geler plus que ça.
Quelques minutes s'écoulèrent sans que ni l'un, ni l'autre, ne décide d'ouvrir la bouche, Uruha boudait et n'allait certainement pas lui parler, surtout pour ne rien dire d'intéressant. Vint le moment où le bassiste accéléra la marche pour se retrouver à la même hauteur que son vis-à-vis pour prononcer une phrase totalement inutile.

- T’sais, on fait pas la course, ta pas besoin de marquer la distance entre nous… Et puis j’peux savoir ou tu m’emmène ?

Il aurait dut s'étrangler avec sa salive, tiens. Il aurait pu le laisser crever dans ce foutu terrain vague, et lui ne montrait aucun signe de reconnaissance. Quel ingrat!
Le mannequin le regard brièvement de travers et froidement avant de lui répondre, les mains toujours enfoncées dans les poches.

-À l'hôtel. Je ne vais pas te ramener à Hakujoo avec la tête que tu as. En plus j'ai déjà une réservation.

Voilà, maintenant silence. Uruha était lui-même étonné de sa froideur envers Reita. Envers les autres il était toujours comme ça mais généralement avec le bassiste il se montrait plus sympathique, là il était aussi aimable qu'une porte de prison. Mais il avait poiroté une heure sur une chaise en métal inconfortable, avait lu les pires magazines de la terre pour passer le temps, avait vu que Reita qui matait l'autre bonne femme, et maintenant il marchait dans le froid avec un traitre. Donc il n'allait sûrement pas lui faire un câlin. Et pis après tout s'il ne voulait pas aller dans un bon hôtel, parfaitement chauffer qu'il s'en aille fricoter avec l'infirmière et pis zut.
Akio expira un grand coup, l'hôtel n'était pas encore là et d'entendre un silence pareil rompu par quelques paroles tout aussi tendues le mettait très franchement en colère.

Invité

- À l'hôtel. Je ne vais pas te ramener à Hakujoo avec la tête que tu as. En plus j'ai déjà une réservation.

Si ça ne tenait qu’à Reita, Akio se serait prit son poing dans la face, et qui l’eut déjà prit peu dire que sa fait mal. Il n’était pas froid, mais carrément glacial. Le bassiste n’aimait pas ça mais vraiment pas ça pourtant il tentait de rester calme au possible, en plus son état ne lui permettait pas de trop gros effort. Il ne saignait plus, ses plaies étaient refermer, il avait de nouveau une bonne apparence mais intérieurement il était très fatigué et même si Akio n’avait pas l’air très bon sur sa défense ça pouvait être trompeur. Plonger dans ses pensés il n’avait pas tilté qu’il venait de s’arrêté, toisant le sol avec énervement.

Il releva la tête et en quelques pas fut de nouveau au niveau du guitariste. Rapidement, celui-ci se retrouva plaquer au mur le plus proche, Reita lui tenant le col, le fixant dans les yeux, son visage à quelques centimètre du siens. Il prit une grande inspiration et lança le plus calmement possible.

- J’te suis reconnaissant je m’être venue en aide, mais c’est pas parce que tu m’as aidé au tu peux me parler si j’étais un chien.

Sa respiration était bruyante, malgré la fatigué et retenais fortement le blond contre le mur, à la recherche du pourquoi du comment. Si il le détestait comme il le faisait paraître, pour l’aidait-il ? Pourquoi le raccompagnait-il ? Il pouvait très bien le laisser seul au lieux de lui faire subir son arrogance et sa voix hautaine. Pourtant, quand la douce odeur du parfum d’Akio parvint aux narines du bassiste, ça le déstabilisa. Sa main lâcha le col du manteau du garçon et il alla posait sa tête contre le mur, près du cou d’Akio. Ca avait le don de l’énervé encore plus, il perdait ses capacité et d’étrange sentiment apparaissait dans ce genre de moment.

Il rouvrit les yeux et abaissa enfin sa bouche contre le cou du blond, frémissant lui-même de la peau chaude qu’il pouvait goûtait. Peu à peu il remonta, son compagnon ne semblant pas contre il prit enfin possession de ses lèvres. Plus fougueusement mais pas violemment.

Akio continuait sa marche silencieuse sans prendre garde de si Reita le suivait ou non, après tout il était censé faire la tête et donc ne pas se préoccuper de si môssieur allait bien ou non. Mais alors que le pauvre mannequin ne s'y attendait pas il se retrouva scotcher contre le mur en une fraction de seconde. Il comprenais pourquoi il se bagarrait celui-là, la rapidité c'était son truc. Le guitariste le regarda en haussant les sourcils, oui bon ils couchaient ensembles, mais là il d"passait un peu les bornes quand même.

- J’te suis reconnaissant je m’être venue en aide, mais c’est pas parce que tu m’as aidé au tu peux me parler si j’étais un chien.

Ben, justement, si. Uruha s'était toujours accordé tous les droits et ce n'était pas demain la veille qu'il allait changer. Il soutint le regard du bassiste froidement, attendant qu'il daigne enfin lâcher sa veste. Au bout d'un intense échange de regard, très passionnant cela dit, Takeo lâcha le guitariste avant de venir poser sa tête contre le mur, juste au dessus de l'épaule d'Akio. Bizarre ce type... Peut-être allait-il mal? Ben oui : ce pas doué est blessé mais il s'excite sur son vis-à-vis pour on-ne-sait-quelle-raison.
Uruha resta plaquer au mur, de peur quand même de se prendre une droite s'il essayait de se dégager. Il respirait calmement, attendant le moment où son compagnon déciderai de bouger un peu, espérant qu'il n'allait pas le frapper : son visage, c'était son job. Alors qu'il s'attendait plus à se faire frapper qu'autre chose il sentit une paire de lèvres fraiches se poser contre son cou.... Quel étrange personnage, lunatique avec ça. Le blond le laissa faire - ce n'était pas quelque chose qui lui déplaisait, au contraire - penchant même involontairement la tête sur le coté pour que Reita ait le loisir de continuer son agréable besogne. Puis, le décoloré remonta jusqu'à son visage pour l'embrasser langoureusement. Baiser auquel Akio se fit une joie de répondre. Il passa ses bras autour du cou de son vis-à-vis pour approfondir leur échange. Le blond ne savait pas ce qui avait pu passer par la tête de son vis-à-vis pour qu'il change d'attitude comme ça, mais il le préférai comme ça qu'avec un regard de tueur en manque de chaire fraiche, soyons honnêtes. Un bon nombre de fois Uruha s'était demandé s'ils étaient des animaux : à chaque fois qu'ils se voyaient, chaque fois sans faute, ils se sautaient dessus dans la journée. À croire que leur libido respective était quelque chose de complètement incontrôlable. Uruha desserra un peu son étreinte et lâcha les lèvres de Reita, encrant son regard dans le sien, il chuchota :

-Tu as l'air d'apprécier pourtant....

Il frôla l'entre-jambe de Reita avec ses doigts avant d'ajouter

-Je me trompe?

Invité

Le guitariste participa au baiser enlaçant la nuque du bassiste, se collant un peu plus à lui.
Reita glissa ses mains derrière le dos du blond, le décollant un peu du mur, mais pas trop non plus, il aimait l’avoir à se merci mais en ce moment qui était vraiment à la merci de l’autre ?
Le décoloré commençait à en prendre l’habitude même si il ne s’avouait pas devenir désireux du corps d’Akio à chaque fois qu’il le voyait. C’était comme ça tout le temps, eu début ça allait, ils discutaient, pouvaient passer pour deux amis normaux, deux connaissances mais sa finissait toujours dans un lit, sur un canapé…enfin jamais très sainement en tout cas. Mais bon sa n’avait jamais l’air de les embetait, ils se débrouillaient pour que personne ne soient au courant puis une fois tout le monde le dos tourner, ils en profitaient pleinement. C’était sûrement ce qui allait se passer ce soir, une fois de plus. C’était plutôt compliquer en fait tout ça parfois ils se détestaient, et parfois c’était tout le contraire. Ils cherchaient à se rendre jaloux l’un l’autre pour au final se retrouvait l’un dans les bras de l’autre, partageant une étreinte bien torride.

- Tu as l'air d'apprécier pourtant....

Même si il ne faisait que frôlait l’entre jambe du bassiste, un frisson le parcouru et il eut l’impression que ce fut de même à l’intérieur de lui-même. C’était de la provocation.
Il lui demanda si il se trompait, Reita préféra le faire taire, le plaquant de nouveau au mur, l’embrassant de plus belle. A son tour de rompre le baiser, et après avoir réfléchit à quoi répondre bien sur, il le fixa intensément. Du manière bien différent qu’un peu plus tôt, il n’avait plus rien du bagarreur en colère.

- En plus de ton corps, c’est peut-être ton sale caractère qui m’attire.

Un sourire en coin s’étira sur visage. Comme un gamin qui ne prend pas ses médicaments, Reita pensait bien ne pas respecté les conseils du médecin; rentré et dormir. Entre deux il risquait de se passer autre chose et Reita venait d’oublier le froid et ses douleurs en se concentrant seulement sur les baisers qu’il avait partager avec le guitariste. Mais c’est vrais qu’il ne fallait pas oublier qu’il était blesses ! La c’était clair, il avait complètement oublier l’infirmière qui ne valait plus rien aux yeux de Takeo à côté d’Akio, celui-ci était bien plus sexy. Il sourit et retint un rire pour lui-même.

Un autre baiser, ce fût ça sa punition pour l'avoir provoquer. Mais il adorait faire ça, sachant que le bassiste réagissait toujours au quart de tour, tout cela l'amusait beaucoup. Il répondit donc une fois de plus à l'échange sans se faire prier... Désormais il avait l'habitude de ce genre de situations avec le décoloré, donc il était plutôt docile; même si ça lui arrivait de ne pas finir ce qu'il avait commencer juste pour montrer qu'il n'était pas son dût.

- En plus de ton corps, c’est peut-être ton sale caractère qui m’attire.

Ça serait bien le seul dans ce cas là alors... Tout le monde savait à quel point Uruha pouvait être désagréable quand il s'y mettait, il voulait tout contrôler, et ne supportait pas spécialement qu'on l'empêche d'avoir ce qu'il voulait. Il avait déjà vécu une période, lorsqu'il était avec son ex, où ses parents avaient refusés de lui donner ne serait-ce que le moindre centime, n'étant pas d'accord avec le fait qu'il soit homosexuel et détestant, par dessus le marcher, l'amant de leur fils. Lorsque Kioshi décéda, l'androgyne fit croire qu'il était revenu dans "le droit chemin" et qu'il aimait désormais les femmes. Il s'était toujours demandé comment ses géniteurs avaient fait pour être d'une stupidité pareil. Tout ça pour dire, qu'il voulait tout, obtenait tout, et adorait être détestable comme ça.
Après un dernier baiser de la part de Reita, Akio se défit de son étreinte, l'air de rien, et reprit le chemin en marchant à reculons

-Allez, c'est pas le tout mais on est pas encore arrivé à l'hôtel.

Puis il se retourna, sortant une cigarette et se l'alluma, continuant sa marche vers l'hôtel convoité. Un léger sourire en coins ornait son visage, complètement satisfait d'avoir laissé Reita sur sa faim en adoptant une attitude comme si de rien ne s'était passé. Il fumait donc tranquillement, savourant sa 'victoire', s'il croyait l'avoir comme ça il se trompait.

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