Qui a dit "encore"? [ Pv Takeo ]

Le blond sortit du lit impersonnel de la chambre d'hôtel sur la pointe des pieds pour ne pas réveiller son client, il ramassa ses fringues jetés un peu partout dans la pièce et se dirigea silencieusement dans la salle de bain, il prit rapidement une douche, se sécha, se coiffa et se remaquilla en vitesse mais toujours aussi bien. Une fois sortit il mit sa veste, longue et tout en cuire ce soir, par dessus ses vêtements de prostitué. Il ramassa la liasse de billets négligemment jetée sur la table de chevet et sortit de la chambre puant le sexe malpropre. Dans l'ascenseur il sortit un mini flacon de parfum s'en mis quelques gouttes au creux du cou et la rangea dans la poche intérieure de sa veste. Tout en regardant ses messages sur son portable il repensa à l'horrible soirée qu'il avait passé avec cet inconnu : tout d'abord l'homme empestait déjà l'alcool alors qu'il l'avait à peine salué, lui ne voulait pas trop de lui pour client, mais il avait insisté et, même saoule, il était plutôt mignon. Seulement la tendresse n'était pas à compter dans ses qualités. Une fois arrivé dans la chambre il avait plaqué violemment Uruha au mur et s'était attaqué rageusement à son cou. Lui s'était laissé faire, après tout il était son jouet pour la soirée. Inutile de préciser comment les choses se sont déroulées par la suite : ce fût du sexe. Purement charnel, virant à la limite du sadomasochisme.
Le beau blond soupira en rangeant son portable : il n'était vraiment pas sûr de retourner dans cette ruelle, pourtant il connaissait la réputation de ce quartier, un des plus mal famé du Japon. Mais il avait envie de 'voir' par lui-même. Un "gling" retentit et Akio sortit de la cabine, traversant le hall baigné dans la pénombre de sa démarche féline. Il avait hâte de se trouver un bon matelas où passé la nuit, il était crevé.
Que faisait-il? Hakujoo où hôtel? Il s'arrêta quelques secondes, en réfléchissant...Hôtel. Habillé et sentant le parfum comme ça il s'attirerait surement les doutes des délinquants qui ne dormaient pas à l'université. L'hôtel était toujours la meilleure solution.
Il reprit sa marche en pensant à l'hôtel qu'il fréquentait tout le temps lorsqu'il était seul : il était classe, propre et de confiance. Pour s'y rendre il fallait traverser le terrain vague... Akio pria intérieurement pour ne rencontrer aucun dépravé, il avait assez donné dans le loufoque pour la soirée.
Mais alors qu'il traversait rapidement le lieu, gelé par le froid qui régnait dehors, il faillit trébuché sur un corps, adossé contre le mur. Il s'arrêta, fronça les sourcils et regarda la silhouette : l'homme avait l'air d'être blessé. Le mannequin plissa les yeux en toisant la forme du regard... Ils s'écarquillèrent lorsqu'il reconnu le visage d'un certain bassiste aux rayons de la lune. Il regarda les alentours, paniqué, voyant du sang, des barres de fer et..du sang. Il ne voyait qu'une seule réponse à tout ça : le décoloré s'était battu.
Uruha s'agenouilla et leva le menton du blond de deux doigts pour voir son visage :

-Reita... Oh! Tu m'entends?

Il chuchotait, craignant que les malades qui l'avaient défigurés ne soient encore là. Et là, ce n'était certainement pas le bassiste qui le protégerait du viol.

Invité

Il avait déjà passer une soirée affreuse. Enfin on lui avait surtout fait passer une très mauvaise soirée, lui qui était sortit boire un cou en toute innocence, il s’était fait agressé dans un bar par un parfait inconnu. Il avait finis par lui coller une raclé ne se doutant pas qu’on le rattraper sur le chemin du retour. Surtout pas qu’ils seraient 6 armée de barre de fer. Cela avait été plutôt douloureux pour le pauvre blond. Il s’en était plutôt bien sortit, supporté les cou au début, en avait mis quelques un a terre, mais ce n’est qu’en entendant les sirènes de se qui était la police qu’ils s’enfuirent laissant un peu de répit au corps du bassiste. Il s’était tant bien que mal affalé contre le mur et c’était laissé glisser le long de celui-ci, épuisé, soufflé, les côté affreusement douloureuse. Sans ces foutus barres de fer il les aurait sans nulle doute mis K.O il était plus fort côté combat à mains nue qu’avec quelle que soit l’arme.

Son bandeau dégringolé le long de son nez, du sang coulé le long de son visage, au travers de son débardeur sa veste était étendus un peu plus. Ses jambes avaient moins prit, mais sa poitrine lui brûlait un peu plus à chaque battement de cœur. Il était à moitié inconscient mais on va dire qu’il reprenait simplement des forces, hein ? Avec l’espoir de réussir à sortir son portable et appeler à l’aide ? Mais bon, si un ambulance venait près de l’université cela provoquerait d’étrange rumeurs au seins de l’école et Reita ne voulait pas qu’on apprenne qu’il s’était fait battre, oui car sa foutu fierté était encore la malgré le nombre de coups qu’il devait avoir prit. Mais en y réfléchissant un peu, son portable c’était fracasser contre le sol lors de la bagarre, aucune chance d’appeler es secours alors. Sa tête se baissa d’un cou, ses jambes était étalés sur le trottoirs et il essayait de se réchauffer tant bien que mal, il n’avait pas récupéré assez de force pour aller récupéré sa veste, un mètre plus loin. Il faudrait alors attendre le lendemain pour trouver de l’aide. A moitié inconscient il n’entendit pas les qui s’approchaient de lui. Juste un peu de chaleur humaine au niveau de son menton, lui faisant relevé un visage peu charmant.

-Reita... Oh! Tu m'entends?

Pourquoi donc fallait-il que se soit quelqu’un qui le connaisse ? Il ouvrit faiblement les yeux, essuyant d’un revers de main le sang qui avait coulé par-dessus. Reita aperçue avec effrois que ce quelqu’un n’était personne d’autre qu’Akio. Bien sur qu’il l’entendait, mais se contentait de le fixé silencieusement, fatigué et épuisé. Lorsqu’il ouvra la bouche, il ne sut quoi dire et se bloqua net, la refermant. Le guitariste était le seul à pouvoir l’aidé dans le l’instant présent, mais Reita craignait que ses agresseurs ne reviennent et il serait incapable de protéger qui que se soit dans l’état présent. Il prit alors une longue inspiration, le fixant toujours et lâcha:

- Faut qu’on…qu’on se casse d’ici… C’est dangereux…

Il finit pas toussoté. Sa main se posa sur sa poitrine qui battait un peu moins vite que quelques minutes auparavant, peut-être se sentait-il soulagé de savoir qu’il allait sans sortir. Il n’était pas blesser à mort, mais si personne n’était arrivé, son cas se serait sûrement aggravé. Alors, il fallait avoué qu’il était plutôt content que Akio soit arrivé ici par pur hasard sûrement. Mais il aurait sûrement du mal à se déplacer, il fallait déjà qu’il arrive à se lever et à tenir debout. Ça semblait une véritable épreuve pour son corps endolori. Mais les alentours n’étaient pas assez sécurisant pour se risqué à rester ici plus longtemps. Dans énorme effort, le dé colo remmena ses jambes contre lui, s’appuya sur le sol et se releva en vacillant. Il resta appuyer contre le mur, respirant bruyamment et douloureusement.

Quel drôle de hasard quand on y pense. Depuis qu'il connaissait le bassiste il avait l'impression de rencontrer que lui, lui et encore lui. Il resta agenouillé près de son corps en sale état et le toisa longuement du regard. Il avait dût perdre beaucoup de sang, autant au visage que sur le torse, tout en le regardant une question lui vint à l'esprit : pourquoi faisait-il ça? Certes, cette question pouvait se poser aussi pour Akio et son occupation tout aussi dégradante - voir plus - mais lui était plus 'discret' dirons nous, puisque rien de ses activités ne pouvaient se voir hormis sur son torse et quelques fois dans son cou, mais tout cela pouvait relater d'une activité sexuelle parfaitement normale.
Il vit le bassiste ouvrir puis refermer la bouche tel un poisson hors de l'eau, à la première impression il n'avait pas l'air ravi de voir Uruha. Enfin il comprenais, lui non plus ne serait pas joyeux de voir Reita débarquer alors qu'il est 'occupé' avec un de ses clients. Enfin bien que pas du tout présentable, il n'allait pas le juger, il était bien mal placé pour.

- Faut qu’on…qu’on se casse d’ici… C’est dangereux…

Oui ben ça, disons qu'il s'en serait douté : il aurait pu économiser ses forces et sa salive sur ce coup là. Le mannequin se releva et regarda Reita se lever difficilement : il l'aurait bien aidé à se mettre sur pied, mais une quelconque aide aurait pu le déstabiliser et donc réduire à zéro tous ses efforts. Il le regarda quelques secondes et décida de se bouger un peu parce qu'il ne tenait pas à finir dans le même état que lui - en comptant que si les agresseurs venaient; habillé en prostitué, ils ne feraient sans doute pas que lui taper dessus.

-Allez, viens. Je vais t'emmener à l'hôpital..

Il le saisit doucement par les épaules, prenant soin de ne pas toucher ses plaies et le releva, il espérait quand même qu'il pouvait tenir debout seul, car la musculation n'était pas vraiment le truc d'Uruha. Il était plus connu pour son corps et visage efféminé que pour ses muscles et ses bagarres sanglantes. Il s'apprêtait à s'agripper le bras de Takeo pour partir direction l'hôpital mais un bruit derrière eux le fit se retourner. Il scruta quelques instants les alentour, plissant les yeux pour essayer de mieux voir à travers la nuit : il ne voyait rien. Après un dernier regard il se retourna et attrapa le bras du blessé. Avec un blessé pareil et habillé comme ça il se demandait ce qu'allait penser les médecins.

-Ça va?

Invité

- Allez, viens. Je vais t'emmener à l'hôpital.

Il ne répondit pas, de toute façon il n’allait pas protestait, et dire ne serait qu’une perte de temps. Mais ils allaient passer pour deux drôles de personnes, lui battu à sang et l’autre en tenue…louche. Il préféra ne même pas penser aux réactions des médecins, se contentant de se dire qu’il se ferait soigné. On entendit quelques bruit non loin, le blond tourna la tête en arrière, peu être même trop brusquement, mais il n’y avait personne. Les deux blond prirent finalement route vers l’hôpital. La chaleur du bras d’Akio qui tenait le siens le réchauffait un peu, mais la douleurs qu’il ressentait à divers endroits de son corps lui faisait complètement oublier le froid.

- Ça va?

Reita cligna des yeux, est-ce que Akio se moquait de lui ? Avait-il l’air d’aller bien ? Certes le bassiste devait avoir l’air plus en forme que quelques minutes auparavant mais bon. Il ne répondit pas de suite. Puis un léger grognement sortit de sa bouche, signifiant qu’il allait un peu mieux. Il n’avait qu’une envie: se blottir se blottir dans des draps chaud et de dormir 24 heures entières, mais y serait-il arrivé avec toutes les blessures qui le faisaient souffrir ? Pourquoi s’était-il emporté contre l’homme du bar déjà ? Une question de bousculade et de foutage de gueule… Reita détestait que l’on piétine ainsi sa fierté et l’avait fait comprendre à l’homme, mais les souffres de celui-ci l’avaient retrouvé sur le chemin du retour…et avaient venger leur chef. Le bassiste trouvait que se battre à plusieurs contre un était pathétique et très désavantageux, surtout quand l’on utiliser des armes, même blanche. Il posa sa main contre sa poitrine, toussant de plus belle.

- K’so …

Le bassiste s’arrêta, se penchant en avant, tapant contre son torse pour qu’enfin un légers filé de sang ne s’écoule de sa bouche. Il soupira et respirant bruyamment Il ne s’était jamais fait autant abîmer et n’avait jamais autant souffert de ses blessures. Il tenait debout mais sa respiration était douloureuse, de plus de nouveaux bruits de pas se firent entendre. Takeo se releva inquiet, lui arrachant un petit gémissement de douleurs de s’être relevé si rapidement. Mais cette fois il n’avait pas rêvait, quelqu’un même plusieurs personnes se rapprochaient d’eux. Affolé il regarda un peu partout, ils ne pouvaient pas rester la et attendre de se faire taper dessus, surtout qu’il ne voulait pas mêlait Akio à ses affaires. Non loin se trouvait une petite ruelle, d’un pas plus pressé il se dirigea vers l’endroit, toujours accrocher au guitariste. Il se plaquèrent contre le mur, silencieux comme des tombes.

Un léger grognement, ce fut sa la "réponse" à sa question. Enfin, il comprenait il n'étais pas au mieux de sa forme mais le mannequin voulait juste savoir s'il ça allait suffisamment pour se rendre à l'hôpital à pieds, mais apparemment ça avait l'air d'être bon. Le blond continua donc sa marche, tenant toujours fermement le poignet de Takeo, au cas où il ne vacillerait. Mais le bassiste se stoppa et Akio fût contraint d'en faire de même. Il lâcha son poignet quand il vit qu'il toussait fortement, puis après une toux visiblement difficile à stopper, un filet de sang coula le long de la bouche du bassiste. Uruha regardait silencieux et avec un air compatissant son amant de quelques soirs en piteux état. Il se demandait vraiment comment certaines personnes pouvait faire ça à d'autre... C'était honteux.

- K’so …

Le guitariste sursauta en entendant d'autre bruits de pas puis releva la tête avec panique : un troupe d'hommes, apparemment, s'approchaient dangereusement d'eux et vu leur démarche ce n'était certainement pas pour leur offrir de l'aide. Akio vit distinctement le bassiste se relever à côté de lui et lui attraper à son tour le poignet pour l'entrainer dans une ruelle non loin de là. Ce genre de fuite ramenait de sombres souvenirs à la mémoire d'Uruha. Ils demeurèrent longuement silencieux, le mannequin se demandait comment ils allaient pouvoir se rendre à l'hôpital si ses doutes se confirmaient et que cette bande était bien à la recherche du bassiste. Seul le bruit du vent brisait le silence, accompagnés de leurs respirations qu'ils tentaient tant bien que de mal de cacher, sûrement plus de mal pour Reita, à qui respirer devait être douloureux. Uruha se mordit la lèvre en regardant en l'air en attendant que ce moment passe, il ne savait depuis combien de minutes ils étaient là à retenir leurs souffles mais pour le mannequin ce laps de temps demeurait une éternité. La troupe s'arrêta juste au niveau de la ruelle dans laquelle se cachaient les deux musiciens, le blond ferma les yeux priant pur qu'ils ne les repèrent pas.

Invité

Silence était accompagner de la respiration saccader du blond. Saccadé, tranchante et douloureuse pour lui qui essayait de se calmer le plus possible. La troupe semblait s’être arrêter non loin de la ruelle mais ils gardaient le silence. Les deux blonds étaient tendus, scotchés au mur, muet comme pas possible et stressant comme si ils allaient passés des examens. Mais il fallait les comprendre, ils étaient poursuivis par une bande de fous furieux. Une voix brisa le silence, s’adressant à Akio . Reita était cacher dans son ombre et écarquilla les yeux lorsqu’il entendit le son de la voix de l’homme.

- Hey toi ! T’aurais pas vue un grand blond, avec un bandeau sur le nez, pas mal amochée ?

Reita sortit de l’ombre, tant bien que mal, et le garçon se précipita sur lui en le voyant. Ils étaient « amis », enfin travaillé pour la même personne et donc s’entendaient plutôt bien. Le jeune homme lui dit que le « Boss » c’était inquiété, qu’ils l’avaient venger à tabassant la troupe qui s’était acharné sur lui et au final, lançant un regard interrogateur à Akio il lui demanda qui il était. Le bassiste resta un moment mué avant de répondre d’une voix faible:

- Un ami à moi, il m’emmenait à l’hôpital.

La troupe alliée resta silencieuse alors que celui qui semblait être le leader toiser le guitariste se demandant sûrement si il pouvait lui faire confiance. Mais dans ce milieux, on ne savait jamais à qui faire confiance, c’était compréhensible. Quand au boss, c’était une personne qui ne se montrait que très peu, qui organisé des paris sur certains combat et qui répartissait l’argent à ses «combattants. Cela pouvait paraître lâche mais il s’inquiétait facilement de la santé de ces garçons et disait les considéré comme ses fils, mais Reita s’étonné que la nouvelle de la soirée soit si vite parvenus à ses oreilles. Ils n’avaient sûrement plus rien à craindre, ils pourraient aller à l’hôpital sans risque de se faire tabasser, les 8 garçons protègeraient leurs arrières. Ils étaient tous grand, et bien taillé, de vrais combattant, Naoki le leader de cette bande n’avait pas chômer dans le choix des combattants. Mais Reita avait apprit par les coups que les ennemis qu’il avait affronté n’étaient pas à prendre à la légère, loin de la.

- Partez devant, on couvre vos arrières, au cas ou.

D’un signe de tête il acquiesça même si il se sentait mieux il était très fatigué et n’avait pas finit de souffrir. Intérieurement il réfléchissait à une belle vengeance, Takeo était rancunier sur les bords, et se faire attaquer à plusieurs contre un ne lui avait pas plus, pas du tout. Il ne les raterait pas une prochaine fois, et cette prochaine fois lui non plus ne serait pas seul. Il frotta ses bras à la recherche d’un peu de chaleur et se remit en route avec Akio, puis moins d’une minute après il sentit quelque chose de chaud se déposait sur ses épaule, Naoki venait de lui passer sa veste en lui disant qu’il valait mieux ne pas aggraver son cas si il voulait se venger. Il rigola un peu, resserrant sa veste sur ses épaules, ils s’entendaient plutôt bien, combattrent ensemble était un vrais plaisirs. Ils arrivaient toujours à coopéré.

Il avait sursauter lorsque l'inconnu s'était adressé à lui : il ne l'avait ni entendu ni vu. Il le regarda rapidement de haut en bas et l'écouta lui demander s'il ne savait pas où trouver un homme à bandeau, pas mal amoché... Uruha se décala légèrement sur la droite laissant voir Reita, vu le ton de l'homme ils ne devaient pas lui vouloir du mal, du moins le mannequin l'espérait. Il les laissa discuter, s'adossant au mur, silencieux. Puis il sentit en regard sur lui, il tourna les yeux vers ce regard, froidement, comme d'habitude avec les gens qu'il ne connaissait pas.

- Un ami à moi, il m’emmenait à l’hôpital.

Akio avait sentit comme un 'malaise' chez le bassiste : avait-il hésité à donner une réponse? Le terme 'ami' était un peu fort pour décrire leur relation plus que spéciale, et le terme 'amant' était on ne peu plus bizarre vu la tenue du guitariste, ses - apparemment - amis aurait cru que Takeo était son client, et ce devait être une honte.

- Partez devant, on couvre vos arrières, au cas ou.

Le blond demeura silencieux encore et toujours et regarda Reita partir, Akio adressa un bref signe de tête à la bande et fit lui aussi volte-face pour suivre le bassiste, s'ils continuaient à glander comme ça les plaies du bagarreur allaient s'infecter et ce serait sûrement un horrible spectacle à voir. Ils sortirent donc de la ruelle parfaitement silencieux prenant la route de l'hôpital de Tokyo. Uruha avait les mains dans les poches de sa veste en cuire et son écharpe remontée jusqu'au nez : il faisait très froid en cette nuit d'hiver. Puis, agacé par le silence il se décida à parler, toujours dans le but de 'meubler' ce silence :

-C'étaient des amis à toi?

La réponse était logique mais il aurait parlé de la pluie et du beau temps vu comme le silence l'énervait.

Invité

- C'étaient des amis à toi?

En quelques sortes oui, en quelques sortes non. Pour le leader on pouvait dire ça comme ça pour les autres ce n’était pas vraiment le cas. Naoki était celui qui l’avait emmenait dans ce milieu, il l’avait repéré à la sortie d’un lycée à réglé ses comptes avec quelque un d’autre, il était aller le voir et à ce moment la avait commencé leur grande histoire « d’amitié ». Bien sur à ce moment la, le décoloré n’était pas aussi impassible et associable.

- Naoki, le leader, oui on peu dire ça comme ça les autres, je ne les connais pas plus que ça

Il avait oublier quelques minutes sa douleur. Mais juste quelques minutes…
Il resserra la veste sur ses épaules et bailla discrètement. Il était épuisé, énormément épuisé, il voulait prendre une bonne douche et s’endormir au chaud. Tout ça ne devrait pas tarder, si ils arrivaient à l’hôpital sans encombre bien sur. Le décoloré pensa qu’il devrait passer toute une série de test, passait entre les mains de docteurs, infirmières et compagnie et juste après tout ça pourrait se doucher et enfin dormir. Il soupira et se passa un instant la gorge. A ce moment la il souffrait en silence…

Les deux blonds approchaient leurs but, doucement mais sûrement. Mais Reita était loin d’être dans l’état idéal pour courir jusqu’à l’hôpital qui était à présent à moins de 10 minutes de la ou ils se trouvaient. Par chance, les agresseurs du bassiste ne les avaient pas suivis, ou alors c’étaient fait arrêter en arrière par les souffifres de Naoki. A plusieurs reprises, le décoloré essuya du sang sur son visage ainsi que sur son torse, son cœur s’affolé de temps en temps et il lui arrivait d’être prit par d’affreuses toux qui lui faisaient cracher ses tripes. Il pouvait confirmer qu’il n’était jamais sorti aussi mal d’un de ses nombreux combats, là, la douleur devenait carrément insupportable, le froid n’arrangeait rien et il avait parfois l’impression que sa vision se troublait. Reita vacilla d’ailleurs plusieurs, toujours aidé par Akio ou lui-même. Enfin, il arrivèrent devant l’hôpital.

- Enfin …

Il soupira de bonheur et contempla un long moment l’hôpital, silencieux. Il perdue l’équilibre une fois de plus, et se renversa contre le mur, s’y rattrapant pour évité de s ‘étaler au milieu du trottoir. Heureusement qu’ils étaient enfin arrivés, le blond n’aurais pas tenue cinq minutes de plus à marcher, il se serait sûrement évanoui et la qui sait comment Akio se serait débrouillé. Quoi que son compagnon était toujours dans les parages. Mais la fierté du bassiste l’obligeait à ne pas vouloir se montrer plus faible qu’il ne l’était déjà à ce moment même, c’en aurait fait trop pour une même soirée, et de plus il ne voulait de pitié de personne.

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