Maybe with you [ Pv.Kosake Akihito ]

Ce fut le premier cour de sport de Ryutaro depuis quelques années. C'était aussi le dernier cour de la journée. Beaucoup d'élèves étaient pressés de retourner dans leur chambre et cela se voyait à leur comportement parfois arroguant envers le professeur. Il est vrai que certains élèves prennent un malin plaisir à manquer de respect aux adultes qui les encadrent. Mais avec Ryutaro, il ni avait jamais un mot de travers. Il ni avait jamais un mot tout simplement. En effet, il est un élève discret et intelligent mais très inattentif, toujours à regarder ailleurs et à vivre sur une autre planète. Pourtant, même si il donne l'impression de ne pas écouter, il connait presque n'importe quelle cour par coeur en fin de journée. Un bon élève quelques peu distrait en somme. Mais le sport était une matière qui ne l'avait jamais trop attiré. C'est pour cela que pendant les quelques heures d'activité des autres élèves, il reste souvent sur le côté, assit contre le mur à regarder les perfomences de ses camarades ou le plus souvent les murs qui l'entouraient. D'ailleurs, c'était toujours les mêmes élèves qui arrivaient jusqu'en haut de la corde. Et aussi toujours les mêmes qui ni arrivaient pas. Mais ceci n'est qu'un détail sans importance.
Donc effectivement Ryutaro était bien assit contre le mur quand le professeur faisait subir aux élèves les différents exercices physique. Mais de temps en temps quand même Ryutaro se levait et courrait aux côtés des autres tout en gardant un bonne distance entre eux et lui. Car même si ils avaient l'air sympathiques, il ne voulait pas les approcher par peur qu'ils fassent attention à lui. Quand la sonnerie de fin de cour retentit, Ryutaro se leva de là où il était puis se dirigea vers les vestiaires. Mais devant la porte il se stoppa et se mit à réfléchir. Tout les élèves entraient dans la pièce. Si il y allait aussi, il allait se retrouver dans un espace confiné avec une vingtaine de personne. Il se ferait sûrement bousculer, peut-être que d'autres élèves lui demanderaient un peigne ou tout autre chose. Psycologiquement, cette situation était impossible pour Ryutaro. Ayant bien réfléchit à ceci, il fit demi-tour et alla s'adosser à un mur voisin. Il était dans le gymnase mais on pouvait entendre les discussions indiscrètes des autres élèves. Il resta planté là jusqu'à ce que tout les autres sortent des vestiaires. Il les regarda s'en aller un par un. Quand le dernier quitta la salle, Ryutaro entra à son tour dans les vestiaires maintenant déserts. Il ne jetta aucun regard autour de lui et se dirigea directement vers son sac. La pièce était vraiment silencieuse, sauf quelques gouttes d'eau qui tombaient à terre dans les douches. Le clapotement de ces gouttes formait une douce mélodie que Ryutaro appréciait. Pendant un instant, il resta immobile à regarder le mur gris en face de lui. Quelques élèves s'étaient amusés à écrire dessus des choses imbéciles aux yeux de Ryutaro. On a beau être dans une université, certains élèves restent vraiment des gamins. Ryutaro aussi mais à se façon.
Après cet instant de refléxion, le jeune homme retira son T-shirt. Il n'était pas à l'aise torse nu mais il fallait bien se changer. Aussi, il décida d'attendre d'être dans sa chambre pour prendre une douche. L'eau est plus chaude là-bas. Il rangea ensuite son T-shirt dans son sac et en sortit un flacon de déodorant. Il se parfuma avec puis le ramassa. Avant d'enfiler un autre T-shirt, il se mit à ranger soigneusement ses affaires dans son sac. Quelques courants d'air lui couraient sur la peau mais il s'en fichait. De toute façon il était seul. Enfin c'est ce qu'il croyait.

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Les vestiares étaient toujours aussi calmes. Un peu trop d'ailleurs. Mais cela ne dérangeait absolument pas Ryutaro. Toujours dans ses pensées, il continuait de se changer tout en lisant les conneries que pouvaient bien écrires les autres élèves sur les murs. Rien qu'en lisant ceci, on pouvait en apprendre beaucoup sur les petits secrets de certains étudiants. On pouvait savoir qui aimait qui. Ou encore, qui avait eut de mauvaises notes à tel ou tel devoir. Et même, les relations qu'ils entretenaient. Quelle intelligence franchement. Ryutaro soupira en constatant la gaminerie que pouvait avoir plusieurs des autes élèves.
Il était en train de mettre son T-shirt quand les gouttes d'eau qui coulaient dans les douches s'arrétèrent d'un seul coup. Plus un seul bruit ne si fit entendre. Intrigué, Ryutaro stoppa net se qu'il était un train de faire. Il tendit l'oreille pour essayer d'entendre se qui se passait à l'extérieur des vestiaires. Une porte s'ouvrit et quelques bruits de pas. Ils continuèrent pendant un instant puis s'arrétèrent. Ryutaro ne bougeait plus. Il attendait que cette situation passe. Lui qui croyait être seul, il s'était visiblement trompé. Il y eut un silence qui parru long à l'esprit de Ryutaro puis soudain, la prote des vestiaires s'ouvrit. Le brun fit un bon énorme et fut déséquilibré par son sac qui était à terre. Il se rattrapa de justesse à un des porte-manteau. Une fois redressé, il posa son regard sur le jeune homme qui venait d'entrer dans la pièce. Il n'était pas très grand. Blond à la peau pâle, il était vraiment mignon mais ce détail n'était pas le premier que remarqua Ryutaro. Ce qu'il remarqua en premier, c'est que le jeune homme avait les larmes aux yeux. Il avait dût pleurer un peu plus tôt. Pourquoi ? Bonne question.
Le blond lui demandé si il faisait partit des autres. Quels autes ? Ryutaro arqua un sourcil puis enfila entièrement son T-shirt trop grand pour lui d'ailleurs. Il plongea ses yeux dans ceux de l'inconnu puis resta muet un instant. Il ne trouvait vraiment pas de quels « autres » il pouvait parler. Puis, pour seule réponse, il secoua la tête de gauche à droite. De toutes façon, il n'était pas comme tout le monde alors c'était la seule réponse qu'il pouvait donner. Ceci fait, Ryutaro se retounra et ferma son sac. Il le prit par une lanière et s'approcha du blond, trainant son sac derrière lui. Une fois arrivé en face du jeune homme, le brun pencha la tête sur le côtè et prit un neutre mais innocent.

« Pourquoi tu as pleuré ? »

C'était la question qui lui trottait dans la tête depuis un petit moment. Si ce jeune homme avait versé ses larmes, il devait avoir une raison et Ryutaro voulait la connaitre.

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Toujours la tête penchée sur le côtè, Ryutaro attendait la réponse du jeune homme. Des larmes aussi belles ne laissent pas indifférentes. Surtout que le brun avait vu tellement de gens pleurer. Mais étrangement, lui n'avait jamais versé une seule larmes, sauf quand il était enfant. C'est-à-dire il y a bien longtemps. A la question de Ryutaro, l'auter jeune homme essuya soudainement ses yeux. Il ne voulait pas qu'on le voit pleurer ? Peu-être mais Ryutaro ne lui demandera pas pourquoi. Cela ne le regardait pas. Il continua de regarder le jeune homme jusqu'à ce que celui-ci se dirige vers le banc sans aucune réponse. Ryutaro le laissa faire. Il ne détourna pas le regard et garda la tête penchée sur le côtè. Il attendait une réponse qui ne semblait pas venir. Et bien, peu-ête que le jeune homme avait perdu la parole après tout. Ou alors il ne voulait tout simplement pas parler de ce moment de faiblesse. Puis enfin il répondit que ce n'était rien de grave. Qu'il repensait à un moment passé. Bon, ce n'était pas très clair mais Ryutaro s'en contenterait. Il n'en demanderais pas d'avantage. Si le blond ne voulait pas en parler et bien il n'insisterait pas. Ce n'était pas ses affaires.
Ryutaro se retourna enfin et vit le jeune homme qui était en train de se changer. Il s'avança tout en trainant toujours son sac derrière lui puis s'assit près du blond. Il posa son regard sur lui et le regarda faire. L'inconnu enfila un T-shirt noir qui lui coulait un peu au corps. Il lui allait très bien d'ailleurs. Il n'était pas très musclé mais c'était très mignon. Ryutaro non plus n'était pas bien musclé. Il était même plutôt maigre. Par la suite, le blond retirar son pantalon de sport pour enfiler un autre pantalon. Celui-ci était plus élégant, c'est sûr. C'était un pantalon noir troué aux genoux. Peu de personnes étaient vêtues ainsi mais cela plaisait à Ryutaro. Le brun ne détourna pas son regard du visage du jeune homme qui était en train de range ses vêtements dans son sac. C'était une sale manies chez Ryu' de fixer ainsi les gens. Cela pouvait être impoli mais il ne s'en rendait même pas compte lui-même.
Soudain, le blond demanda à Ryutaro si il allait le regarder encore longtemps. Pour simple réponse, le brun laissa paraître un petit sourire au coin de ses lèvres. Un petit sourire enfantin qui se voulait gentil et non rejetté. Ryutaro ne prononça aucun mot, comme d'habitude. Puis le blond le détailla pendant quelques instants. Habituellement, Ryutaro ne se serait pas laissé faire, il serait sûrement partit mais là ça ne le dérangeait pas. Le blond pouvait continuer de la dévisager, Ryutaro ne bougerait pas du banc. Après quelques instants de silence, le jeune homme s'excusa de sa question. Ryutaro n'en voyait pas l'intéret mais il garda quand même son petit sourire de gamin. Pour une fois qu'il aimait la compagnie.

« Ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas »

Ryutaro continua de regarder le blond. Il aurait bien aimé connaître son nom. Oui, cela lui fairait énormement plaisir. Mais il était beaucoup trop timide pour oser le faire. Pourtant, ce n'est pas une question indiscrète. Enfin bon, Ryutaro est un être étrange qui est plutôt difficile à comprendre.

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Ryutaro continua à regarder le jeune homme qui rangeait ses affaires. Quand il eut finit, le lbond mit son sac sur son dos et fit quelques pas en direction de la sortie. Le brun le suivit du regard. Etrangement, il ne voulait pas qu'il parte. Si il avait était moins timide, il se serait sûrement levé et aurait rattrapé le juene homme pour lui demander son nom. Mais Ryutaro ne pensa même pas à le faire. Il regarda donc le blond s'éloigner à travers les vestiaires. Le brun ne baissa pas le regard, espérant que l'autre revienne sur ses pas. Un long silence s'installa puis le voeux de Ryutaro se réalisa. Le blond se retourna et se rapprocha de lui. Quand il fut à sa hauteur, il tendit la main. Ryutaro garda son même petit sourire en soin mais cette fois-ci il s'agrandit un peu, heureux que le jeune homme reste un peu plus longtemps. Pendant un instant, le brun resta regarder la main du jeune homme. Il ne savait pas trop comment réagir. Jamais personne ne lui avait tendu ainsi la main. Pourquoi faisait-il cela ? Devait-il lui donner la main lui aussi ? Ces quelques questions se bouscluaient dans l'esprit de Ryutaro. Puis, sans réfléchir, il leva sa main et la glissa dans celle du blond. Ryutaro releva la tête et fit un autre sourire, peu rassuré cette fois-ci. Il ne savait vraiment pas si c'était comme cela qu'il fallait réagir. Puis le jeune inconnu se présenta. Bon, au moins, Ryutaro avait réagit correctement en serrant la main du blond. Cela le rassurait. Kosake Akihito. C'était un nom qui lui allait très bien. Son surnom serait donc Ruki. Un surnom peu commun d'ailleurs. Ryutaro attendit un peu puis répondit à son tour.

« Arimura Ryutaro, enchanté. »

Puis son sourire s'agrandit un peu plus que les instants précédents. Au moins, il connaissait quelqu'un de ce grand établissement. Un établissement bien trop immense à son gout. Trop de couloirs. Trop de salles de classes. Et beaucoup trop d'élèves aussi. Même si certains étaient vraiment des amis adorables, la plupart n'étaient que de stupides gamins qui ne cherchent que les embrouilles avec les autres.
Ryutaro sortit de ses pensées et reprit la parole.

« Je peux t'appeler Ruki ? »

Une question simple mais logique.

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« Je peux t'appeler Ruki ? »

« Si tu veux, si je peux t'appeler Ryu' »

« Au lieu de rester ici,tu veux pas faire un truc? Et puis comme ça on peut mieux ce connaître non? Tu connais quelqu'un ici? »

Le blond fronça les sourcils à la question de Ryutaro. Il garda le même air enfantin que les instants précédents et attendit une autre réactiond la part de Ruki. On plutôt Akihito. Car Ryutaro n'osait pas encore appeler le jeune homme par son surnom, cela pourrait paraître impoli et trop précipité. Même si Ryutaro adorait être bon ami avec le blond. Drôle de sentiment d'ailleurs. L'amitié était un sentiment inconnu de Ryutaro. Il n'avait jamais ressentit le besoins de s'attacher à quelqu'un mais avec Ruki il sentait qu'il pouvait lui faire confiance alors pourquoi se priver ? Mais d'un autre côtè, ryutaro ne savait pas si cela était de l'amitié. Ce sentiment était bien trop confu pour être confirmé.
Ryutaro fut sortit de ses songes quand Ruki reprit la parole. Il lui confirma qu'il pouvait bien l'appeler par son surnom même si cela était reservé aux intimes. Il lui demanda aussi si il pouvait l'appeler Ryu'. Le brun fut surpris par cette question car, auparevent, c'était le femme qui s'occupait de lui à l'hopital psyciatrique qui l'appelait comme cela. C'était d'ailleurs la seule personne qui avait prit soin de lui pendant quelques temps. Ryutaro se tira de ces mauvais souvenirs puis entreprit de répondre à Ruki.

« Bien sûr, tu peux m'appeler Ryu'. »

Puis après cette réponse, Ruki partit face à un miroir et se regarda dedans. Ryutaro le laissa faire, sans rien dire. Le blond se remaquilla grâce à quelques traits de noirs sous les yeux. C'est à cet instant que le brun remarqua que le noir allait très bien au jeune homme. Il avait des yeux magnifiques d'ailleurs. Ryutaro, lui, ne prenait jamais trop de temps à se maquiller. Et il ne prenait pas aussi soin de bien tracer ses traits. Cela se voyait mais pour certaines personne ça lui donnait un certains charme. De totue façon, Ryutaro n'avait aucune envie de changer sa façon de faire. Pour finir, Ruki recoiffa vite fait ses cheveux blond. Quand tout ceci fut terminé, il se retourna vers le brun et lui demanda si il ne voulait pas faire autre chose. Il lui demanda aussi si il connaissait quelqu'un ici. Ryutaro releva le visage vers les beaux yeux de Ruki puis lui sourit une nouvelle fois pour ensuite lui répondre :

« Et bien, je ne connais pas grand monde ici. Tu es la seule personne à qui j'ai parlé pour le moment. Et puis, je te laisse choisir notre prochaine activité. Temps que je reste avec toi, ça me conviens. »

Ryutaro s'étonna lui même de la longueur de sa réponse. Habituellement il ne fait que des phrases coutres et simples de quelques mots tout au plus. Mais là, il préférait parler plus pour faire mailleure impression aux yeux de Ruki.

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« Et bien, je ne connais pas grand monde ici. Tu es la seule personne à qui j'ai parlé pour le moment. Et puis, je te laisse choisir notre prochaine activité. Temps que je reste avec toi, ça me conviens. »

« Je vais rester ici si ça ne te dérange pas. Ici c’est tranquille en plus je connais pas encore l’établissement. Tu viens d’où ?»

« Si tu allais me demander la même chose un jour ou l’autre, moi je viens de Tokyo, belle ville mais l’air me pollue l’esprit.»

Ryutaro était plutôt à l'aise en présence de Ruki. Pour une fois qu'il supportait la présence de quelqu'un il ne fallati pas se pleindre. Habituellement, le brun se serait mit à trembler car l'autre personne lui aurait parler. Ryutaro n'aurait pas prononcé un seul mot et aurait même pût se mettre à paniquer sur l'emprise de la peur. Lui-même avait honte de cette phobie stupide qu'il avait développé depuis les années passées de son enfance avec son père. Un sale type qui ne faisait que martyriser son fils pour la simple raison que sa femme était morte à la naissance. Mais Ryutaro n'y était pour rien mais il subissait quand même les conséquences de sa naissance. Parfois, il regrettait même d'être venu au monde. A force de l'avoir entendu par son père, il pensait être la cause de la mort de sa mère. Pauvre enfant.
Le brun sortit une fois de plus de ses mauvais souvenirs et posa son regard sur Ruki qui revenait vers lui pour s'asseoir à ses côtès. Le blond posa sa tête contre le mur et regarda le plafond. Ryutaro avait la tête un peu en avant et le regard posé sur le visage de Ruki. Un magnifique visage d'ange qui aurait pût faire céder Ryutaro à n'importe quel caprice. Ruki brisa le silence en disant qu'il allait rester ici, avec le brun. Par la même occasion, il sortit Ryutaro de sa rêverie qui se baladait sur le visage du blond. Il est bien vrai que cet endroit était tranquil mais il n'était pas ouvert tout le temps et au bout d'un moment il faudrait qu'il s'en aillent pour ne pas rester enfermés dans le gymnase. Puis Ruki demanda à Ryutaro d'où il venait. Cette question était plutôt délicate car Ryutaro venait de Tôkyô mais était passé par plusieurs endroits différents avant d'attérir à Hakujoo. En effet, le brun était bien né à la capitale mais il avait passé une bonne partie de sa vie dans l'hôpital psyciatrique de la ville. Mais il ne voulait pas dévoiler ceci au blond de peur de l'effrayer et de passer pour un fou.
Avant même que Ryutaro n'eut le temps de répondre, Ruki reprit la parole et précisa qu'il venait de Tôkyô, une ville bien poluée. Aussi, il avait retiré sa tête du mur et avait lui aussi posé son regard sur le visage de Ryutaro. Le brun souria et répondit à son tour.

« Moi aussi je viens de Tôkyô. Mais je n'ai pas eut beaucoup le temps de profiter des paysages de cette ville ... »

Sur ces mots, Ryutaro releva la tête et posa son regard sur le mur d'en face, un air mélancolique mais amusé sur le visage. Enfant, il aurait tant aimer s'amuser comme les autres de son âge. Il aurait tant aimer sentir l'air frais sur ses joues. Mais malheureusement, uns fois à l'hôpital psyciatrique, il avait eut beaucoup trop de mal à en sortir. Mais aujourd'hui il était enfin libre et pouvait vivre au grand jour. Il avait tant attendu ces jours.

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« Tu ne sortais pas souvent ? Enfin tu n’est pas le seul, je passait mes jours à composer ,téléphoner et promener dans ma demeure, je me demande comment j’ai pu survire a de tel ennuis, j’avais penser à faire de fugue mais, mon père m’aurait sûrement ramener. Moi, tout ce que je voulais dans mes jeunes âges,c’était de découvrire,chaque morceaux de cette foutu planète. »

Ryutaro était plutôt triste de repenser à toutes ses années gachées par el fait qu'il soit resté cloitré dans ce foutue hôpital psyciatrique. En plus, les médecins n'avaient rien changé dans son comportement. Alors Ryutaro s'était toujours demandé pourquoi il était resté si longtemps là-bas. Toutes ses années de douleur et de tortures pour rien ? C'était une idée qui le dégoutait au plus haut point. Il avait raté une grande partie de sa vie juste pour le plaisir de son père de le voir souffrir. Cet homme avait était si horrible avec lui. Le faire culpabiliser pour la mort de sa mère était la pire chose qu'il n'avait jamais fait. Non ! La pire chose fut de l'avoir battu pour ça. On dit souvent que la violence ne resout rien, et bien Ryutaro en est la preuve vivante.
Ruki enlever Ryutaro de ses songes en répondant à son tour. Le blond expliqua que lui aussi aurait bien voulu sortir. C'est évident, quel enfant ne rêve pas de décrouvrir le monde à sa façon. Même si celui-ci est le plus souvent cruel et sans pitié, chaque personnes est curieuse de voir l'extérieur de sa propre maison. Apparement, Ruki composait des chansons, lui aussi. Et puis, il dit aussi que c'était son père qui l'empéchait de voir autre chose que les murs de sa demeure. Visiblement, leurs deux père n'étaient pas des enfants de coeur. Mais tout de même, le brun restait persuadé que le siens était le plus horrible des deux.
Ryutaro reposa doucement son regard sur le doux visage du blond et lui souria une nouvelle fois avant de répondre.

« Tu n'as donc pas eu beaucoup de chance toi non plus. Au moins, tu vivais chez toi. Moi je n'ai vu que très rarement la lumière du jour ... »

Ryutaro s'arréta un instant, hésitant sur ses paroles. Il voulu continuer en disant qu'il sortait d'un hôpital psyciatrique mais il ne voulait surtout pas que Ruki le prenne pour quelqu'un de pas net. Evidemment, comme il sortait de cet endroit, il était parfois étrange et incompréhensible mais pas fou. Et souvent, on le jugeait ainsi même si il avait horruer de ça.

« En fait ... J'ai passé une grande partie de ma vie dans un hôpital psyciatrique. J'en suis sortsi il y a à peine quelques jours. »

Sur ces mots, Ryutaro baissa le visage, honteux d'avouer cela. Son ventre se noua et il pria pour que Ruki ne le juge pas trop vite et l'accepte tel qu'il est.

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« Tu n'as donc pas eu beaucoup de chance toi non plus. Au moins, tu vivais chez toi. Moi je n'ai vu que très rarement la lumière du jour ...En fait ... J'ai passé une grande partie de ma vie dans un hôpital psychiatrique. J'en suis sortis il y a à peine quelques jours »

« C'est malheureux pour toi, mais j'en suis sûr que c'est pas a cause de ta mentalité que tu es la. Si tu étais fou tu ne réagirait pas comme tu le fait maintenant. »

« C'est à cause d'un membre de ta famille?. »

« Quoi qu'il arrive,si tu as besoin de moi,je serai toujours la d'accord? »

« C'est une promesse que j'ai l'intention de tenir. »

Comme l'avait présentit Ryutaro, Ruki ne répondit rien à ses paroles. Normal. Quelle personne se retrouvant avec un sortant de l'hôptila psyciatrique aurait envie de rester plus longtemsp avec lui. Le brun ne regrettait pas d'avoir dit celui au jeune homme, bien au contraire. Il avait juste peur d'être jugé trop vite et de passer pour une personne anormale à ses yeux. En même temps, Ruki était la première personne à être au courant de cette aprtie de la vie de Ryutaro. Le brun lui avait fait confiance et il ne regrettait pas son geste. Maintenant, il ne restait plus qu'à ce que Ruki ne le rejette pas pour ce qu'il est.
Ryutaro sursauta quand Ruki se releva pour ensuite se pencher vers le sol, comme pour regarder ses chaussures. Pendant un instant, le brun crut que le jeune homme allait s'en aller, sans rien dire, le laissant seul dans cet endroit silencieux. En même temps, ce serait une réaction compréhensible de sa part. Mais le blond resta à sa place. Et cela rassura quelques peu Rytuaro qui ne voulait pas se retrouver seul une fois de plus. Il avait enfin trouvé quelqu'un à qui se confier, à qui faire confiance. Ruki releva le visage vers Ryutaro et le brun en fit de même pour que leurs regards se croisent comme les instants précédents. Le blond prononça quelques paroles qui firent sourire Ryutaro. Non, il ne l'avait pasprit pour un fou. Encore mieux, il le rassurait. Ryutaro n'aurait pas souhaité de meilleures paroles de la part du blond. Ryutaro voulu répondre mais Ruki lui demanda si c'était à cause d'un membre de sa famille.
Le brun fit un signe de tête affirmatif puis ouvrit la bouche pour répondre mais le jeune homme reprit la parole. Ruki lui dit que quoi qu'il arrive, il serait toujours là pour lui. Ryutaro en rougit presque. Son coeur s'emballa. Personne ne lui avait jamais parlé aussi gentillement. Le brun souria tel un enfant heureux de retrouver sa mère perdue depuis longtemps. Ruki était vraiment gentil avec lui et Ryutaro appréciait beaucoup cela. Le blond ajouta que c'était une promesse qu'il tiendrait. Admiratif, le brun releva la visage, les yeux pétillants puis il répondit.

« Je ... Merci. Tu es vraiment gentil comme personne. Je crois que tu es la plus gentille personne que j'ai croisé depuis un long moment. J'te revaudriais ça un jour, tu verras. »

Ryutaro souria un peu plus. Il était heureux d'avoir trouvé quelqu'un qui le comprenait et qui ne le rejettait pas pour ce qu'il était. Puis le brun se souvint de la question de Ruki. Il reprit une expression du visage à peu près normale, pour ne pas avoir l'air niai à sourire autant, puis il répondit.

« Et oui, c'est à cause de mon père. Il a tué ma mère devant mes yeux mais personne ne m'a jamais cru. Puis il s'ait mit à me battre tout les soirs. Au bout d'un moment j'en ai eu assez et je l'ai frappé à mon tour. Je voulais qu'il me rende ma mère même si cela était impossible. On m'a ensuite envoyé dans un hôpital psyciatrique et après quelques années me voilà ici, à Hakujoo. »

Ryutaro soupira un long moment, mélancolique de repenser à tout cela. C'était la première fois qu'il racontait cela à quelqu'un. Il n'avait jamais osé le faire, même pas aux rares personnes les plus intimes du brun. C'était un bon début.

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« Et oui, c'est à cause de mon père. Il a tué ma mère devant mes yeux mais personne ne m'a jamais cru. Puis il s'ait mit à me battre tout les soirs. Au bout d'un moment j'en ai eu assez et je l'ai frappé à mon tour. Je voulais qu'il me rende ma mère même si cela était impossible. On m'a ensuite envoyé dans un hôpital psychiatrique et après quelques années me voilà ici, à Hakujoo. »

« Je ne sais pas quoi dire je suis désoler. . . C’est juste qu’on ma encore jamais un truc pareil si direct. »

« Si tu veux, après avoir finit Hakujoo tu sais vivre chez moi, j’ai une grande demeure et il y a assez de chambres pour loger une famille donc tu pourrais vivre chez moi comme si c’était ta propre maison, et comme ça tu dois plus retourner chez cet ignoble personne et ne vivre seul. D’ailleurs il y assez de bonnes pour t’occuper de toi, et tu ne dois même plus travailler, j’ai assez d’argent de mon père. »

« Si on devenait amis ? Je te promets de te protéger le plus possible. »

Ryutaro avait peur que d'avoir raconté cela boulverse Ruki. Son coeur s'était emballé une fois de plus mais pas pour le smême sensations. Cette fois c'était la peur qui lui serrait le ventre. EL brun regretta d'avoir raconté tout cela. Ca ne l'étonnerait pas que le blond ne veuille plus entendre parler de lui par la suite. Qui voudrait d'un fou comme ami ? Ryutaro ne savait plus comment réagir en voyant le visage de Ruki. Le blond avait l'air abasourdit, presque choqué. Ryutaro s'en voulu. A se moment précis, il aurait voulu retourner dans cet hôpital psyciatrique et qu'on lui inflige les pires punitions pour avoir ainsi choqué le jeune homme qui voulait l'aider. Le regard de Ruki re reporta sur ses chaussures et le silence était le seul maitre des lieux. Comment réagir ? Comment s'en sortir ? Toutes ces questions trottaient dans la tête de Ryutaro.
Puis enfin, après un moment qui sembla interminable aux yeux du brun, Ruki reprit la parole et expliqua qu'il en savait pas quoi répondre à cela. C'était une réaction normale. Ryutaro baissa la visage comme désolé d'avoir dit tout cela. D'un revers de sa manche, il essuya une larme qui lui était venue. Puis il brisa le silence.

« Non. C'est moi qui m'excuse. Je suis désolé mais comme j'avais confiance en toi et qu'il fallait que j'en parle ... Vraiment désolé. »

Le silence revitn s'installer pendant un petit moment après lequel Ruki proposa à Ryutaro de venir habiter chez lui après les études passées à Hakujoo. Le brun ne s'attendait pas du tout à une réponse pareille. Mais l'idée lui plaisait bien. Il releva le visage et regarda Ruki dans les yeux. Cette proposition était un peu tirée par les cheveux mais Ryutaro accepta.

« Je ... Je voudrais pas t'embêter mais si tu es d'accord ... Alors je veux bien. »

Puis il lui souria une nouvelle fois pour cacher sa mélancolie qui l'envahissait depuis quelques minutes voir plus. Enfin un peu de bonheur dans cette vie cruelle et sans pitié. Ryutaro était vraiment heureux d'avoir fait cette rencontre avec Ruki. D'ailleurs le blond, lui donna sa main. Ryutaro ne refusa pas au contraire, il en profita aussi pour glisser la sienne dans celle de Ruki. Puis le blond lui proposa de devenir ami. Ryutaro souria, une fois de plus.

« Bien sûr, j'en serais plus que ravi. »

Et bien, cela faisait plusieurs bonnes nouvelles en quelques minutes à peine.

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Le brun était d’accord et donc comme ça ils étaient devenu amis, et tout ça en une soirée, ou plutôt après-midi, maintenant Ruki devait encore convaincre son père qu’il puisse venir chez lui vivre, ce qui n’allait sûrement pas être facile, car le père aime son intimité.
Ruki avait autre fois ramener un fille qui avait sois disant des problèmes, et Ruki lui avait promis la même chose de ce qu’il venait de promettre à Ryu’, celle-ci avait pris beaucoup d’argent, sans que Ruki le sache, le père a du la chasser et Ruki n’a jamais encore entendu quelque chose d’elle.
Donc il fallait qu’il fasse attention à Ryutaro dans les prochaines années.

Ruki se leva et se mit à ranger ses affaires de sport, et regardait si il avait tout avec, car qui sait des riches aussi savent voler ! Tout était bel est bien dans son sac, pantalon de gym’,T-shirt large-blanc, essuie de bain, savon, déodorant, maquillage. Oui tout y était, son portable était dans son manteau, il le regarda et ne remarquait aucun message.
Le blond voulait dire quelque chose au brun et s’approchait de lui , ses lèvres touchait quasi le lobe de l’oreille du brun quand soudain une porte s’ouvrait.

« Ce n’est pas un motel ici ! Vous faites vos trucs dégoutants de gay autre part merci mais pas dans mon gymnase ! »

Merde, Ruki avait prit une mauvaise pose et le prof de gym’ avait tout vu, que-est ce qu’il pensant deux maintenant ? Gay ? Ruki n’était pas sûr de l’être, il avait toujours hésiter sur ses sentiments, et pour l’instant il avait toujours opté pour des filles, le seul garçon qui parfois le faisait rougir était Reita, mais la encore c’était des blague ou il disait qu’il allait dépuceler le petit blond, donc ce n’était pas de l’amour.

« Ce n’est aps ce que vous penser, espèce de con, moi je me casse. Tu viens Ryu ? »

Ruki jeta son sac sur son dos et pris Ryu avec par la main, ce qui était étrange car il ne faisait jamais ça, mais comme Ryu devait être quelqu’un de sensible il le faisait. Il passait à côté du prof et le balayait d’un sale regard et s’exclama ;

« Et vous dite qu’on est gay ? C’est qui que j’ai vu abuser d’un gamin la tentôt hein ?»

La tête du prof virait au rouge, le voila prit au fait. Ruki lui affichait un sourire sur le visage et partait hors de la salle de gym’ dans un lieu ou on les dérangeraient pas.

「 » Piscine. 」

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