Interruption [ PV Takeo; Hana ]

Depuis cet étrange moment passé en compagnie de Takeo dans une chambre d'hôtel à boire comme des trous sans fond, plusieurs semaines s'étaient écoulées. Et contrairement à ce qu'Akio aurait pu croire (et sans doute aussi Takeo) les deux jeunes gens s'étaient revus un nombre incalculable de fois. Le mannequin ne comptait plus le nombre de nuits passées avec le bassiste, et en un sens, c'était beaucoup mieux pour son mental.
Le pauvre guitariste ne savait même plus comment cette histoire entre eux avait commencé, mais quelque part il s'en fichait : pour lui ce n'était que du sexe rien de plus - du moins il s'en persuadait fortement.

En ce jour de Février, il gelait dur dehors et tous les élèves étaient sortis admirer la vue sous le givre de l'école d'Hakujoo. Ils étaient tous stressé car des gens haut placés au Japon était présents toute la semaine pour regarder le niveaux des élèves. Inutile de dire qu'Akio s'en foutait royalement, il ne pensait pas que son avenir était dans les mains de gars dénué de tout charisme.
Il était à moitié allongé sur son lit - il était assis, les jambes tendues et croisée et lisait un magazine, peu intéressant certes, mais c'était une façon pas trop épuisante de tuer le temps. Il était vêtu d'une veste en cuire noire, arrivant juste au dessus de son pantalon qui était un jean. Le contour de ses yeux était, comme d'habitude, souligné de noir avec un peu de blanc pour éclaircir son regard. La seule différence est, qu'aujourd'hui, il portait des lunettes de vues, noire en plastique épais. Certains disait que ça le rendait encore plus désirable, lui les mettait parce que, pour lire, c'était plus quand même beaucoup plus confortable.
Une calme religieux régnait dans la chambre, seul le bruit du froissement des pages lorsqu'il les tournait le brisait un minimum. Il lisait un article sur un roman qui allait paraître dans peu de temps, intéressé, il s'était lancé dans la lecture de la page.
Des bruits de pas vint se faire entendre et quelqu'un pénétra dans la pièce, il ne pris même pas la peine de relever la tête de son passe-temps, pensant qu'il s'agissait soit du bavard soit de la casse bonbon.

Invité

Une longue journée bien froide s’annoncer. Main dans les poche, Reita traversa le hall, un air blasé accrocher au visage. Fallait que c’était sérieusement blasant de voir des étudiants s’agglutinaient contre les vitre pour voir de la neige et de la glace au dehors. De plus, depuis quelques jours des examinateurs évaluaient le niveau des élèves et jetaient un œil à leurs manières au sein de l’université. Le bassiste avait était plus ou moins présent mais se fichait complètement de se que pouvaient dire les fameux examinateurs à son sujet. D’ailleurs il n’avait pas envie de finir sa matinée de cours, il y avait été durant les deux premières heures mais ça le lasser déjà. Il passa entre tous ces élèves et sortie dehors malgré le froid.

Le blond se dirigea vers le dortoirs avec pour intention de faire une petite visite à Akio. Leur relation n’était pas très complexe, ils aimaient se retrouver, passer la nuit ensemble, profiter l’un de l’autre. Ce n’était que du sexe bien entendus. Enfin, peut-être que pour Reita tout ça devenait plus compliquer qu’il ne le pensait. Sinon, pourquoi se dirigerait-il vers la chambre de cet homme en ce moment même ? Il s’arrêta un instant, il ne l’avait pas vue ce matin, mais rien ne voulait dire qu’il était dans sa chambre. Peut importe, il irait voir quand même, sinon il irait s’installer dans sa chambre pour y passer le reste de sa matinée. Il fut bien ravie de rentré au chaud dans le bâtiment des dortoirs, il y faisait bien meilleurs. Toujours les mains dans les poches il se dirigea vers la chambre une. Sans frappé il y entra. Depuis le temps, il était rare qu’il prenne la peine de frapper avant de pénétrer dans cette chambre.

Akio ne leva pas les yeux, il ne devait pas se douter que c’était Reita qui venait d’entré. Le blond sourit et regarda un instant Akio qui lui avait les yeux plantait dans son magasine. Ses lunettes lui allaient affreusement bien, il faudrait qu’il les mette plus souvent. Le bassiste se dirigea vers la fenêtre jetant un instant un œil dehors.

- C’est qu’ils ont l’ai bien pathétique à stressé pour trois examinateurs et à s’ébahir pour un peu de neige et de glace.

Il se mit finalement dos à celle-ci, s’appuyant contre. Il posa son regard sur Akio, attendant une réaction de sa part. Peut-être ne s’attendait-il pas à se que Reita vienne, il aurait même était plus polis de frappé avant d’entrer, non ?

Son attention encore totalement portée sur l'article du magazine il sursauta en entendant une voix qu'il reconnu immédiatement.

- C’est qu’ils ont l’ai bien pathétique à stressé pour trois examinateurs et à s’ébahir pour un peu de neige et de glace.

Il releva rapidement la tête et regarda le nouvel arrivant avec de gros yeux, pensant qu'il avait manqué de peu la crise cardiaque. Le guitariste se repris et lui lança un regard noir tout en soupirant, faisant mine d'être énervé, alors qu'il ne l'était pas plus que d'habitude. Le bassiste avait pris l'habitude de ne plus frapper pour rentrer dans cette chambre : tout d'abord parce que son meilleur ami y créchait aussi et que ce gnome lui avait sûrement donné l'autorisation de rentrer comme chez lui, ensuite parce qu'Akio y était aussi de temps en temps, et vu qu'ils couchaient ensemble il devait penser que c'était son dut.

-Tu m'as fait peur imbécile.

Il le regarda avec un air de reproche et reporta son attention sur son article de magazine en secouant légèrement la tête de gauche à droite. Et pis d'ailleurs qu'est-ce qu'il venait faire là celui-là? Ruki n'étais pas là, il devait sûrement être en cours où s'amuser à écrire des chansons dans les toilettes. Plus les semaines passaient et plus Uruha avait le meilleur ami de Takeo en horreur. Il y avait des gens comme ça à qui la tête ne revenait pas au mannequin, il n'était pas plus chiant que quelqu'un d'autre.

-Et je peux savoir ce que tu fais là? Ton copain n'est pas ici. affirma Akio sans pour autant lever les yeux de son article.

Comme ça au moins c'était clair.

Invité

-Tu m'as fait peur imbécile.

Il croisa son regard et rigola doucement. C’était une façon d’être amical pour Akio et Reita y était habitué, c’était presque s’il n’y avait pas prit goût. Il ne bougea pas et resta silencieux, toujours appuyer contre la fenêtre, fixant à présent se que lisait Akio. Celui-ci finis par faire de même. Ils restèrent silencieux un petit moment mais le guitariste prit la parole.

-Et je peux savoir ce que tu fais là? Ton copain n'est pas ici

Son copain ? Ah, il voulait sûrement parlait de Ruki, sauf que ce n’était pas lui qu’il était venue voir aujourd’hui. Bien sur si le blond avait été la, il aurait style que oui, histoire de garder secrète sa relation avec le guitariste. Au fond il n’était pas la que pour le voir ou lui dire simplement bonjour. Ces derniers temps, Reita se surprenait à repenser à ses nuits avec Akio, ou à penser tout cours à lui. Peut-être qu’il n’auraient pas du se revoir après cette nuit à avoir bus comme pas possible et recoucher ensemble. Au final ils s’étaient mis à se voir plus d’une fois par semaine, à se toucher, s’embrasser et coucher ensemble. Seulement du désirs ? Takeo commencer à en douté.

- Je ne suis pas venus voir Ruki.

Il se décolla de la vitre et se dirigea vers le lit. Il s’appuya contre le mur derrière Akio et jeta un œil à son bouquin. Il lisait un article parlant d’un roman. La seule forme de lecture que Reita apprécié était en général les manga, après il ne lisait pas beaucoup. Puis, son regard passa sur le visage du blond. Ses lunettes, lui allaient trop bien, lors Reita ne pu s’empêcher un petit commentaire.

- Ces lunettes te vont très bien, tu devrais les mettre plus souvent.

Il esquissa un sourire et se releva, restant à côté du lit fixant le bouquin. Akio devait avoir du temps à perdre pour lire des magasines de ce genre. Enfin il n’avait peut-être pas les même goûts non plus. Les magasines qu’acheté le bassiste portaient soit sur le musique soit sur les jeux vidéos et encore rare pour la seconde solution.

- Je ne suis pas venus voir Ruki.

Akio avait fini par croire que le bassiste ne lui donnerai aucune réponse vu le temps qu'il avait mis à sortir sa phrase. Mais le fait qu'il ne soit pas venu voir Akihito, ne le surprenais qu'à moitié. Ils se voyaient souvent maintenant, peut-être même un peu trop souvent pour deux hommes censés n'entretenir qu'une relation purement sexuelle. Ils ne se contentaient plus de se voir une seule et unique fois en sept jours, non ils se voyaient deux ou trois fois le plus souvent, des fois quatre. Mais ce n'était pour autant qu'Akio avait arrêter la prostitution, ni les nombreux amant, c'était juste que Reita était un amant à répétition rien de plus. C'était un bon coup, il n'harcelait pas trop Uruha : parfait.

- Ces lunettes te vont très bien, tu devrais les mettre plus souvent.

Le mannequin releva la tête et regarda Reita, adossé au mur, par dessus ses lunettes justement. Non mais c'était quoi ça encore? Quand il était avec le bassiste il avait toujours la sensation de se faire allumer comme pas possible, chose totalement absurde parce que de toute façon il a déjà couché avec le mannequin pleins de fois, que voudrait-il d'autre? Il détourna les yeux légèrement gêné. Il avait honte d'être gêné pour si peu en présence de Takeo, car des compliments pareils il en avait sans arrêt, voir même des plus osés et il ne réagissait jamais comme ça. Tous ses défauts d'avant ressortaient en présence du bassiste et dieu sait que ça l'énervait.

-Arrête de dire n'importe quoi.

Il continua sa lecture faisant mine de ne pas ressentir la présence du blond, seulement il sentait le regard interrogatif de celui-ci sur son magazine. Ça ne devait certainement pas être le genre de magazine que lisait Takeo. C'est pourquoi il referma le livre en levant la tête vers son vis-à-vis :

-Je les ai gratuits, je pose dedans.

Même si le bassiste n'avait pas posé de questions il préférait que ça soit clair : il n'achetait pas ce genre de chose. Sur la couverture du magazine on pouvait voir une photo de lui en tenue plutôt...équivoque?

[ Tiens la photos du magazine (je sais que tu l'aimes ce photoshoot mdr) : https://i.servimg.com/u/f69/13/29/63/90/the_ga10.jpg ]

Invité

Il sembla évité son regard après le compliment de Reita. Ça l’amusait de le mettre dans cet état, il le trouvait presque mignon, le mieux c’était bien quand ses joue se coloraient d’un légers roses, en omettant le fait que c’était rare de Reita aille jusque la.

- Arrête de dire n'importe quoi.

Le blond était pourtant très sérieux mais il n’aggrava pas le cas, se contentant de lâcher un léger grognement. Pour le peu qu’ils parlaient ensemble, Reita avait prit l’habitude de ne pas lui mentir. Vue qu’ils ne se posaient pas beaucoup de questions à propos d’eux il n’avait rien à cacher. En fait ils ne parlaient pas énormément quelque fois au téléphone lorsqu’il fallait choisir l’endroit ou se retrouvé. Parfois c’était du hasard, mais bon, ils avaient fini par savoir ou trouvé leur compagnon et tous deux savaient que ce n’était jamais vraiment du hasard. Une nouvelle fois, Akio l’interrompis dans ses pensées, il avait sûrement deviner qu’il se posait des questions à propos du magasine. Vu qu’il lui annonça qu’il les avait gratuitement. Il lui montre la couverture, enfin ce n’était peut-être pas voulu, mais quand il vu la couverture il ne pu se retenir de pensée qu’il était vraiment beau sur ce photo shoot.

- C'est dans ces moments là où j'ai envie de crier sur les toits que je couche avec toi

En disant ces mots, il s’était rapprocher de l’oreille du blond, les lui soufflant presque à l’intérieur. Les rougeurs sur les joue d’Akio furent bien plus visible cette fois, cela fit sourire Reita. Il se demandait parfois comment le guitariste sans doute habitué aux compliments, d’habitude froid et distant changer lorsque Reita lui lançait toute sorte de compliment. En plus, le décoloré avait le chic de les dire plus ou moins sensuellement tout en garant son sérieux. C’était certain il aimait voir son amant rougir. Enfin amant, amant d’une nuit, enfin de plusieurs…bref. Sans plus attendre et cédant à la tentation il déposa un baiser dans le cou chaud d’Akio, puis murmura

- T’es affreusement beau quand tu rougis…

A moitié assis sur le lit, il continua sa chaîne de baiser, remontant jusqu’à la mâchoire du guitariste. Dévorant sa douce peau avec plaisir. Il savait à présent pourquoi il était venus ici, ou s’en souvenait. Il n’avait pas prévue tout ça mais se rendait compte à quel point Akio pouvait l’attiré, à quel point il aimait pouvoir caressait sa peau, l’embrassé. Ça devenait plus que du désirs à ces moments la. Mais il se persuadait du contraire. Pour lui se n’était qu’un bon coup, bien qu’il fallait avouer que depuis qu’il avait commencer à coucher avec Akio il n’allait plus voir ailleurs.

Akio n'avait pas spécialement fait exprès de lui montrer la couverture au jeune homme, d'autant plus que la tenue était assez osée. Il savait que Reita l'avait déjà vu dans une tenue qu'il mettait pour se prostituer mais quand même, une tenue comme celle-là...

- C'est dans ces moments là où j'ai envie de crier sur les toits que je couche avec toi

Il avait bien entendu là? Akio détourna rapidement la tête dans la direction opposée à celle du bassiste. Il devait être rouge comme une coquelicot et il avait très franchement envie de se frapper tout seul pour ce comportement de petite collégienne. Ce n'était vraiment pas bon pour son mental de fréquenter le bassiste, il devenait complètement barge. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait de dire ce genre de chose aussi? Le faite qu'ils couchent ensemble n'était pas une épreuve difficile à surmonter. Mais là qu'il le dise comme ça et de cette façon ça l'avait mis très mal à l'aise...
Alors qu'il trouvait qu'il faisait affreusement chaud dans cette chambre il sentit une paire de lèvres fraiches se poser contre son cou, ce qui eut pour but de le faire frissonner.

- T’es affreusement beau quand tu rougis…

Le mannequin ferma les yeux et pencha légèrement la tête sur le côté, pour laisser libre accès à Reita. Son cerveau lui disait de le repousser que ça devenait trop fréquente mais en un sens il avait vraiment envie du bassiste. Alors que ce dernier remontait jusqu'à sa mâchoire, Uruha tenta légèrement de stopper le tout bien qu'il 'tait pas du tout convainquant :

-Arrête...

Mais pourtant il se laissait docilement faire, les yeux toujours clos la tête rejetée en arrières, les lèvres entre ouvertes. Sa veste de cuire n'arrangeait rien au faite qu'il avait affreusement chaud. N'y tenant plus il se releva brusquement et attrapa la nuque de Reita pour l'attirer vers lui et l'embrasser fougueusement avant de le faire s'allonger sur lui, ne rompant pas le baiser.

Invité

Akio pencha même la tête, laissant Reita se dirigea vers le coin de sa bouche avec plus de facilité. Un vague « arrête » parvient à ses oreilles. Sans conséquence, ça ne stoppa Reita en rien, l’esprit déjà embrouillé par ce qu’il se passerait plus tard. Finalement, Akipo effectua quelques mouvement et entreprit de s’allonger sur le lit, Reita au dus sur partageant un fougueux baiser.
Alors, le bassiste avait un genoux de chaque côté de la taille du blond, une de ses mains lui servait d’appuis près de sa tête, l’autre partit vagabonder sous sa chemise. Certes, ils s’étaient vue quatre jours plus tôt, son corps lui manquer déjà. Sa main redessina les abdos du blond alors qu’en manqua d’air il se sépara de ses lèvres, le regardant avec envies désirs.

- Tu sais, j’étais sérieux à propos de tes lunettes…

Il sourit et les lui retira, pour la suite des évènements. Se collant à lui, frottant son corps contre le siens il alla les déposer sur la table de chevet. Puis tel un serpent se remit dans sa position initiale, mais assis sur le bassin d’Akio ses deux mains poser sur son ventre. Le bassiste fit un léger mouvement de bassin, désireux, sensuel, avant de s’abaisser une nouvelle fois vers sa bouche, la prenant avec délicatesse. Ils partagèrent alors un nouveau baiser, aussi fougueux que le précédent.

Alors que les deux garçon étaient concentré dans leur baiser, ils n’entendirent pas la pote s’ouvrir. D’autre choses les préoccupaient plus. Reita glissa sa main dans la chevelure du guitariste lui mordillant la lèvre inférieur. Son autre main retourna sous la chemise du blond, caressant sa peau chaude, dessinant des arabesques invisible, allant parfois plus haut, taquinant ses boutons de cher.

Invité

Hana venait d'arpenter les couloirs un à un, perdue dans ces évènements douloureux qu'elle avait vécu avec Ina. La jeune fille s'était résignée, elle savait qu'il n'y aurait pas de suite à tout ça, après tout elle l'avait trahit et lui avait fait du mal, donc c'était bien fait pour elle. Elle soupira puis retira ses pensées de son esprit pour arriver devant la porte de sa chambre. Elle entra sans frapper, après tout c'était chez elle, et les deux personnes très occupées à l'intérieur ne semblaient pas l'avoir entendu. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit son cher et tendre ennemi Akio dans le lit avec un inconnu qu'elle allait probablement détesté aussi si il était ami avec l'autre imbécile. Elle écarquilla les yeux, en voyant les deux garçons, l'un sur l'autre entrain de se donner mille et une caresses mutuellement et plongés dans un baiser qui semblait leurs faire tous oublier. Hana ne s'attarda pas longtemps sur ce spectacle, elle ne voulait pas que Akio rit de la voir si gênée, cette fois c'est elle qui allait le surprendre et l'embêter. Finalement sa journée, n'allait peut être pas être si mauvaise que prévue. La joueuse de poker s'installa délicatement sur son lit qui était assez bien placé pour se retrouver face au couple, elle croisa les jambes en tailleur puis appuya ses coudes sur ses jambes pour poser son visage dans ses mains. Elle alluma une cigarette et sourit pour finir par leur adresser quelques mots tout en continuant de les regarder.

" - Je ne vous dérange pas ? "

Hana ne put s'empêcher de rire, la réaction des garçons allaient surement être très drôle, du moins assez pour lui faire oublier tous ce qu'elle avait en tête. La vérité était, qu'elle avait envie de balancer pleins de choses ironiquement à Akio du genre : " Alors t'as finalement trouvé quelqu'un capable de te supporter ? " ou encore " Tu parais moins fière tout à coup ". Mais elle s'abstint de le faire, elle verrait selon leurs réactions. Cependant elle ne s'arrêta pas de sourire et même parfois de rire, tout en continuant à les regarder. Assis sur son lit, sa chemise d'homme à moitié défaite laissant voir son corset suite à la révélation de la nuit avec Ina, les cheveux en batailles mais la rendant tout aussi belle d'un point de vu masculin, les manches remontés, le pantalon classe et noir et pas de chaussures, elle ne se rappelait plus où elle les avait laissé. Décidément heureusement que Akio et son partenaire lui offrait une scène amusante, parce que ses derniers jours avaient été horribles.

Le mannequin avait agrippé le t-shirt de son amant pour le tenir plus serré contre lui, l'embrassant comme si c'était la dernière fois qu'il le voyait. Mais seulement ce fougueux échange prit rapidement fin à cause la présence d'un parasite dans la chambre.

" - Je ne vous dérange pas ? "

Le blond, ne l'ayant pas entendu arrivé sursauta légèrement et sépara ses lèvres de celles de Reita en le regardant quelques instant dans les yeux l'air blasé. Quelle sale peste celle là!
Le bassiste se dégagea de lui, Akio attendait qu'il s'assied à côté de lui avant de regarder Hana avec arrogance. S'il ne l'assassinait pas avant la fin de l'année c'est qu'il avait beaucoup plus de patience que ce qu'il ne s'imaginait.

-Tiens mais quelle surprise. Je pensait que tu avais enfin décidé de te suicider.

Il lui parlait sur un ton des plus froids, normal direz-vous, et la toisait hautainement de haut en bas. Apparemment elle n'avait pas encore compris qu'elle était une femme... La pauvre. Si Akio était généreux envers elle il lui aurait sûrement payé une série de rendez-vous avec un psychiatre, mais vu que ce n'était pas le cas...
Le guitariste soupira et regarda Takeo en coins, il était déçu de ne pas avoir pu continuer son occupation avec celui-là. Il fallait toujours qu'elle lui gâche la vie celle là. C'est comme ça qu'elle remerciait quelqu'un qui l'avait tiré d'une bagarre? Quelle ingrate!
Uruha remis sa veste en cuire droite et lissa brièvement son t-shirt, il rageait intérieurement d'avoir été interrompu par cette folle.

Invité

Ce n'est qu'à la voix de ce qui semblait être une femme qu'il s'interronpis. Lachant avec regret les lèvres de ce qui aurait du etre son amant aujourd'hui. Laissant derrière lui une caresse sur le torse du blond il se releva, s'asseyant à côté d'Akio, fixant la jeune femme étrangement plate. Bien qu'il ne la conaissait pas, il doutait du sex de cet pesonne, et était un peu furieux, en colère et pas de bonne humeurs quoi. Il avait le guitariste à sa porter, près à aller plus loin que des caresses, et cette autruche -s'il osait dire- était venu fourré sa tête dans la chambre, au mauvais moment de la journée.

- Tiens mais quelle surprise. Je pensait que tu avais enfin décidé de te suicider.

Et paf, ca au moins c'était fais. Les deux n'avaient pas l'air de bien s'entendre. C'était d'un ton froid qu'il avait lancer sa réplique, Reita lui, resta silencieux, au final tout ca l'amuser. De plus, Akio était encore plus sexy quand il retenait sa colère. Il fit un sourire en coin, regardant un coup la fille un coup le garçon. En fait ils avaient pas l'air de s'aprécié du tout, mais il savait que le guitariste n'aimait pas plus que ca les femmes, et après avoir étudié le visage de l'intrus, il en avait déduis que malgré le manque de poitrine c'était une fille. Sans doute portait-elle un corset. A son tour, il lisa son tee-shirt, précédement froissé par les pogne de son amant. Il secoua légèrement la tête, et se laissa tomber contre le mur, y prenant appuis, toujours assis sur le lit.

- Et maintenant, c'est moi qui vous dérange ?

Il glissa sa main dans ses cheveux et soupira légèrement. Bah après tout, si ils voulaient s'entre-tué c'était sans Reita, il n'avait rien à faire la dedans. En plus il n'était pas du genre à taper une fille, mais ne voulait pas non plus laisser le blond se disputait sans le protégé un minimum, ou prendre sa déffence quoi. Enfin ca fairais trop héros, non ? Et Akio était loin d'avoir besoin d'aide, il savait se débrouillé et pouvait avoir la langue bien pendu. Enfin pas totalement quand c'était Reita qui le faisait rougir, mais la c'était par compliment, pas part méchanceté. On verrait bien comment la situation allait évolué.

Invité

Hana ne put s'empêcher de sourire. Décidément Akio n'avait pas compris, il était toujours aussi stupide, tellement bête que ça en devenait presque triste pour lui. Son partenaire quand à lui ne semblait pas bien différent mais au moins il était polie, il n'intervenait pas alors qu'il ne la connaissait pas. La joueuse de poker soupira et termina sa cigarette, puis elle se leva et se mit de dos pour se changer. Elle se fichait pas mal qu'ils voient des parcelles de sa peau, Akio était plus qu'indiffèrent aux femmes apparemment et son partenaire devait surement être dans le même cas. Elle commença par attacher un soutient gorge, et oui elle avait de la poitrine même si avec son corset cela ne se voyait pas, puis elle enfila un long tee shirt assez fin et aux manches longues, en dessous un short noir et des bottes noir. Elle ne prit pas la peine de se recoiffer, les cheveux en batailles lui allaient bien. Elle revint s'asseoir sur son lit pour s'attacher ses bijoux sans même regarder les deux garçons qu'elle avait dérangé, elle continua à parler à Akio d'un ton détaché. Elle se foutait pas mal de se qu'il racontait, tellement elle le trouvait dépourvu de sens.

" - Ne parle pas de choses que tu ne connais pas voyons. Vous les gosses de riches vous vous suicidez à cause de votre petit papa ou de votre gentil petite maman. C'est pathétique, vous êtes tous pathétiques. Certains comme toi n'ont aucun problèmes et deviennent des imbéciles pour finir sur un chemin qu'ils n'auraient jamais du emprunter "

Elle n'avait pas un once d'agressivité dans la voix et Akio pouvait lui répondre ce qu'il voulait, elle ne serait pas le moins du monde vexée. Il pouvait même lever la main sur elle si ça lui faisait plaisir, elle avait l'habitude, une baffe de plus ou de moins n'allait pas la tuer. Après avoir finit d'attacher ses bijoux, elle ralluma une cigarette et plongea son regard intense dans celui de son cher ennemi, puis elle reprit très sérieusement sans ironie.

" - Je suis désolée de vous avoir dérangé mais il fallait fermer la porte. Je te rappelle qu'on est quatre dans cette chambre ... enfin cinq avec ton partenaire. Il n'empêche que tout le monde peut rentrer à tout moment. Tu as de la chance que cela soit moi parce que j'ai une dette envers toi pour le bar alors je ne dirais rien, bien que je sais que tu te fous pas mal que cela fasse le tour de l'université, tu n'es pas assez réfléchis pour savoir l'importance que cela pourrait avoir. "

Elle marqua une pause pour tirer sur sa cigarette. Il était vrai qu'elle avais une dette envers lui alors elle ne dirait rien et puis même en tant normal elle n'aurait rien dit, elle n'était pas ce genre de personne et Akio le savait, cependant elle avait aimé préciser que n'importe qui pourrait tout balancer. Elle s'allongea. Hana n'avait pas l'intention de partir de sa chambre et elle pria à ce moment pour qu'il n'ai rien fait dans ses draps, puis elle reprit en fermant les yeux.

" - Bref, la prochaine fois ferme la porte si tu ne veux pas être surpris, ça t'éviteras des colères inutiles qui te donneront des rides "

Elle s'arrêta là et s'imagina les réponses de Akio. Il allait probablement la tuer même si elle avait parlé gentillement, il était surement trop bête pour comprendre que c'était un conseil et puis elle n'avait pas envie qu'il comprenne qu'elle pouvait être gentille. A la limite elle préférait être détestée, ce rôle lui aller plutôt bien.

- Et maintenant, c'est moi qui vous dérange ?

Le mannequin tourna son regard vers lui et le toisa quelques instants, quel crétins ce lui quand il s'y mettait. S'il dérangeait Akio l'aurait foutu dehors bien avant qu'il ne rentre. Il lui fit donc comprendre du regard qu'il ne dérangeait pas, il ne voulait pas parler trop aimablement au bassiste devant Hana cette peste trouverait le moyen de faire un commentaire... puisque madame a toujours quelque chose à dire, c'est bien connu. Après tout ce n'est pas une fille pour rien.

- Ne parle pas de choses que tu ne connais pas voyons. Vous les gosses de riches vous vous suicidez à cause de votre petit papa ou de votre gentil petite maman. C'est pathétique, vous êtes tous pathétiques. Certains comme toi n'ont aucun problèmes et deviennent des imbéciles pour finir sur un chemin qu'ils n'auraient jamais du emprunter.

Un vent, un. Le guitariste ne répondit rien et se contenta de baisser les yeux pour ne pas étripé Hana, bien qu'il paraissait serein, un lueur de tristesse avait du passé dans ces yeux : "certains comme toi n'ont aucun problème", bien que "banales" aux yeux de certains ce genre de phrases faisait toujours pensé à Akio à son passé. Et après c'était lui qui ne savait pas de quoi il parle ben voyons...

-La ferme Hayashi. Avant de donner des conseils, apprend donc à réfléchir, ça ne te fera pas de mal non plus.

Il releva les yeux et encra ses prunelles caramels dans les siennes. Uruha avait toujours la façade calme bien qu'il était énervé, contre Hana et contre lui-même de ne pas avoir pensé à fermer cette fichue porte pour que personne ne les dérangent. Quand bien même chacun des étudiants de la chambre possédait une clef, ce qui rendait, pour finir, l'idée totalement grotesque.

- Bref, la prochaine fois ferme la porte si tu ne veux pas être surpris, ça t'éviteras des colères inutiles qui te donneront des rides.

Euhh oô d'accord. Le blond arqua un sourcil en la regardant avec un air d'autoroute, il n'allait même pas prendre le temps de lui répondre, elle devait sûrement croire que la seule chose qui occupait les "gosses de riches" était leur physique, quelle insouciante. D'autant que, en entrant à Hakujoo, elle était elle aussi devenue une "gosse de riche".

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Lui qui avait décider de ne pas se mêlait de leurs affaires, les mots de la fille furent assez énervants pour lui. Et elle disait qu’Akio ne savait pas de quoi il parlait ? Ne se sentait-elle pas mal placer pour dire ce genre de chose ? Elle avait l’air de la personne typique que déteste les « gosses de riches » sous prétexte qu’ils ont tout ce qu’ils veulent, font de prestigieuses écoles et se plaignent ensuite de tout ça. Son regard se posa sur la fenêtre, il soupira bruyamment, manquant de se lever pour apprendre la vie à cette roturière. Il ferma les yeux quelques secondes, toujours aussi impassible, il préférait toujours garder son sang froid plutôt que la fille ne croit qu’il était trop susceptible.

Une autre tirade, moins agressive, et presque plus stupide. Une dette ? Quelle dette ? Le blond se posa quelques questions tout en arquant un sourcils. Bien qu’il ne se faisait pas d’idée, connaissant Akio qui n’aimait pas vraiment les femmes, il se demandait comme celui-ci avait pu lui rendre service.

-La ferme Hayashi. Avant de donner des conseils, apprend donc à réfléchir, ça ne te fera pas de mal non plus.

Bien qu’il tremblait de colère intérieurement il restait calme, il devait être dans la même situation qu’Akio à ce moment la. Cette fille avait l’air bien insupportable, et même si ses mots avaient pour but de blesser le guitariste, ils parvenaient à échauffer la colère du décoloré qui regardait toujours ailleurs. Puis elle conseilla de fermer la porte tout en lançant diverse choses inutile. Le visage d’Akio était presque blasé comme si ça dernière réplique ne lui avait rien fait. En colère, joyeux, de bonne humeurs, boueux ou quoi que se soit, il attirait toujours autant Reita. Il s’étira, montrant un signe de vie: il était toujours la quoi.

Il se leva vers la fenêtre. La jeune femme avait fumer et il n’aimait quand l’odeur n’était pas évacuer rapidement, surtout que sa devenait désagréable dans une chambre. Certes lui fumer, mais il avait l’habitude d’aérait pour que l’odeur disparaisse. Il ouvrit donc, refroidissant les esprit par le vent glacial qui se précipita dans la chambre. Il s’appuya contre et s’alluma à son tour une clope, ainsi la fumée s’échapper de suite. Reita se doutait qu’on lui lancerait des pierres à cause du froid qui était entrait dans la pièce, il avait était gentil de ne pas l’ouvrir quand la fameuse Hayashi se changeait, c’était déjà ça

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Hana remarqua que le partenaire d'Akio dont elle ignorait le nom, ne semblait pas l'apprécier. Elle était assez douée pour décrypter ce genre de choses. Qu'à cela ne tienne, il était comme Akio, il jugeait sans connaitre, quelle manque d'humanité. Elle soupira. Oui elle était détesté par deux gosses de riches qui ne servent à rien mais qu'est ce que ça pouvait lui faire. Après tout elle avait ses propres problèmes à régler avant de s'occuper de savoir si elle était aimée ou pas. La tension dans la pièce était palpable, mais Hana n'avait pas la moindre envie de quitter sa chambre. Après tout si quelqu'un devait partir, c'était l'inconnu qui ne vivait même pas ici, et surement pas elle. Ils n'avaient qu'à aller à l'hôtel bordel, qu'elle drôle de manie de toujours s'envoyer en l'air dans les endroits où on peut être surpris à tout moment. Ça devenait agaçant de toujours devoir faire attention à ce qu'on pourrait découvrir en ouvrant la porte de sa propre chambre. N'y avait il pas un moyen de changer de chambre ou autre chose. Elle soupira puis se releva un peu sur le lit. Le jeune inconnu avait ouvert la fenêtre, il avait bien raison, elle n'aimait pas l'odeur du tabac froid mais elle avait oublié d'ouvrir cette foutue fenêtre, ou plutôt avait elle voulu éviter que Akio trouve une nouvelle remarque à lui faire. Ça en devenait traumatisant d'être toujours reprise pour tout et pour rien. Après s'être un peu relevée pour s'adosser au lit à l'aide de coussins, elle parla d'une voix claire, calme et sans aucune pointe d'agression.

" - Ecoute, on ne s'entend pas le moins du monde toi et moi. Je crois que toute l'université le sait, à chaque fois qu'on se voit c'est pour s'engueuler. Et si on se met à penser l'un à l'autre je suis certaine qu'on pète un câble intérieurement. Peut être y aurait il moyen d'arranger ça. "

A cet instants, les deux garçons devaient surement se dire qu'elle voulait être amie avec lui, faire la paix ou une autres conneries du genre. Ce n'était pas son intention, pourquoi s'excuserait elle ou essayerait elle d'être amie avec quelqu'un qui ne voulait pas la connaître et qu'elle ne voulait pas apprendre à découvrir. Ils faisaient tous deux partie d'un monde qui était opposé, alors inutile de tenter un accord qui ne fonctionnera pas. La joueuse de poker reprit donc ce qu'elle avait commencé, sans regarder Akio ou son partenaire.

" - Y a t'il un moyen pour changer de chambre ? Ne t'énerve pas à l'avance, c'est moi qui part évidemment "

Hélas il n'y avait aucun moyen pour changer de chambres. Le directeur prenait un malin plaisir à laisser ses élèves s'entretuer. Et puis cet homme était un fantôme, impossible de le voir, à la limite avec son neveux mais Hana ne pouvait pas le savoir puisqu'elle ne le connaissait pas et n'aller jamais sur internet se renseigner sur les élèves. A cet instant la jeune fille sentait que ça allait partir à nouveau en vrille, elle le savait parce que peut importe la façon dont elle parlait, Akio passait son temps à l'agresser et à la traiter comme une merde. Elle s'en foutait. Plus vite elle quittait ces lieux, plus vite elle se sentirait libérée. Enfin pour finir elle mis les points sur les i de façon calme à nouveau pour éviter toute colère inexplicable.

" - Je sais pas pourquoi tu es là, parfois je me le demande mais honnêtement ça ne me regarde pas. Moi je suis venue obtenir un diplôme. Oui c'est vrai t'as peut être des problèmes, j'ai été un peu fort en disant que les gosses de riches n'ont pas de problèmes. Mais la différence entre toi et moi et quand même assez importante. Traite moi de pauvre, de clocharde ou de ce que tu veux, mon fric je l'ai gagné en travaillant et si je foire mon année, je n'ai aucun avenir contrairement à tous ceux qui sont héritiers d'une grosse fortune. Vous, si vous le vouliez vous pourriez restez chez vous à vous envoyer en l'air ou ce que vous voulez, sans jamais travailler. Dit toi bien que ce n'est pas le cas pour tout le monde "

Ce n'était pas une critique, non elle n'enviait pas les riches, après tous certains avaient travaillé dur pour obtenir tous cette argent et ils pouvaient être fier. Hana détestait juste ce qui se plaignait sans cesse et qui venait dans cette université pour ne jamais assister au cours et faire chier les autres. Encore une fois, Akio allait surement faire une remarque désobligeante, lui dire qu'il s'en foutait pas mal de ce qu'elle racontait ou autre méchanceté, mais il pouvait y aller maintenant elle lui avait dit ce qu'elle voulait lui dire, il en ferait ce qu'il voudrait. Manquerait plus que l'autre énergumène sans mêle aussi, ça deviendrait marrant de le voir intervenir comme un con alors qu'il n'a rien à voir dans l'histoire. Hana à sa façon venait de dire que certains gosses de riches étaient bons, c'était sa façon de faire comprendre que Akio se classait peut être dans cette catégorie mais elle ne voulait pas le dire directement.

Akio regarda le bassiste se lever pour ouvrir la fenêtre, en un sens il lui était reconnaissant de ne pas s'en mêler. Il détestait cette fille car elle lui donnait l'impression de se comporter comme un gosse lors de ses disputes avec elle, mais elle était tellement détestable! Dès le premier jour cette folle lui avait déjà cherché des noises, avait-elle oublié que ces disputes n'auront jamais eut lieu sans sa grande bouche? Madame préférait rejetée la faute sur les autres, grand bien lui fasse! Si ça l'amusait...

" - Y a t-il un moyen pour changer de chambre ? Ne t'énerve pas à l'avance, c'est moi qui part évidemment "

Quelle idée fantastique! Mais tellement stupide. Tout le monde savait que le directeur ne se montrait jamais et se foutait royalement du bien être de ses élèves la preuve : avec tout l'argent dont il devait disposer il devait sûrement savoir les activités illégales de ses chers étudiants (raket, deal, prostitution et autre), mais ce n'était pas pour cette raison qu'il les refusait au contraire : ça le motivait sûrement.
S'en suivit une longue, très longue tirade de l'autre folle. Quel don formidable elle avait là! Elle arrivait à merveille à se faire passer pour la victime dans l'histoire. Le mannequin tourna les yeux vers Reita lui signifiant du regard qu'elle était complètement fêlée. Le blond se retint fortement de ne pas bailler pour lui signifier à quel point il en avait rien à faire de ce qu'elle pouvait lui raconter. Il lui fit un sourire faussement amical et lui répondit quand même :

-C'est bizarre parce qu'à t'entendre on pourrait penser que l'argent fait tout...Alors que depuis tout à l'heure tu essayes de rabaisser les héritiers. Mais à défaut de l'être, tu penses comme eux.

Uruha haussa les sourcils, elle allait surement lui dire que c'était faux, où que c'était ceux de l'établissement qui déteignaient sur elle mais elle venait de se trahir elle même. Le mannequin tourna la tête vers Takeo et lui adressa tout de même la parole, le pauvre depuis le temps, devait se sentir légèrement seul.

-Ça va Reita? Pas trop envie de partir?

Non parce que Uruha commençait sérieusement à en avoir marre des manière de la peste et il comprendrait que le bassiste aussi. Elle s'était changée, comme ça, devant eux, alors qu'il y avait une pièce juste à côté prévue à cet effet. Ah elle pouvait parler mais elle se donnait des allures de nympho à agir comme ça.

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La fille parlait sûrement trop pour Reita. Tant qu’il n’écoutait que la moitié de ce qu’elle disait. Elle voulait changer de chambre, mais ça semblait impossible, mais avec un proviseur aussi visible que le vent, c’était infaisable. Bref, puis elle se lança dans un discours. Mais elle faisait le point ou pas sur ce qu’elle pensait ? Ça embrouillait Reita, elle se contredisait en quelque sorte non ? Il haussa un sourcil, toujours silencieux. Lorsqu’elle parla d’obtenir un diplôme son sourcil se remit normalement. Ce n’était pas que grâce à l’argent que Reita était la, en effet quand il bossait il pouvait être un très bon élève, et c’est-ce qu’il avait fait toute l’année précédente. Et cette année qu’allait-il faire ? Bonne question, il avait commencer par sécher pas mal de cours et savait qu’obtenir son diplôme ferait énormément plaisirs à sa grand-mère ainsi que sa mère. Après tout si il était venue ici c’était tout d’abord pour elles. Si il avait suivis sont propre choix il ne serait sûrement plus à l’école, aurait trouver un petit boulot et un appart, il gagnerait sa vie par lui-même.

A son tour Akio prit la parole, Takeo avait toujours l’esprit ailleurs, perdue dans ses pensés et la peau de plus en plus glacée par le vend glacial. Alors après avoir finis sa cigarette, qu’il écrasa sur le rebord extérieur de la fenêtre, il jeta le mégot et referma la fenêtre. Au moins on ne sentirait pas l’odeur du tabac froid, odeur que Reita n’aimait pas du tout. Cette fois il se concentra sur les mots du blond.

-Ça va Reita? Pas trop envie de partir?

Tiens, connexion télépathique ? C’est justement se qu’il comptait faire. Il rajusta sa veste et en ferma la fermeture éclair. Akio devait bien s’être rendu compte qu’il était tendus, que les propos de la fille l’avait énervé mais aussi fait poser des question sur elle et surtout qu’il se sentait de trop et qu’il ne voulait aucunement se mêlait de leurs affaires. Alors le décoloré se dirigea vers la porte.

- Si justement, Ja ~~

Rien de plus, il se hâtait presque de partir. Mais il n’avait rien à faire de sa journée, il se contenterait de faire le bon élève devant les examinateurs et ce n’était pas encore sûr, car même s’il essayait, personne n’y croirait: Il venait déjà de sécher une ou deux heures de cours. C’était comme si il s’échapper alors de la chambre, soupirant de bonheur après avoir refermer la porte. Ets-ce que Akio lui en voudrait ? De l’avoir abandonner face à cette fille. M’enfin il était surement assez grand pour se débrouiller tout seul.

Terrain Vague

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Hana trouvait Akio de plus en plus pathétique, il était tellement stupide et puéril que ça en devenait risible. Non décidément il n'y avait rien à faire avec ce genre de personne, on nait con et on meurt con. Elle soupira, elle n'allait pas s'énerver face à ses répliques de gamin qui cherche la bagarre, elle était beaucoup plus mature que lui et puis elle avait autre chose à faire. Elle aperçut le décoloré partir, enfin il quittait des lieux qui n'étaient pas les siens. Il lui en avait fallut du temps pour comprendre qu'elle en avait mare de voir sa tête à lui aussi. Enfin Hana mis une longue veste, elle avait un peu froid et elle remonta le chauffage. D'accord on ne sentait pas l'odeur du tabac froid, mais il faisait un froid glaciale, il ne fallait pas oublier qu'on était en hiver après tout. Tout en faisant ça, elle adressa les derniers mots qu'elle avait à dire à Akio d'un ton totalement calme ce qui pourrait encore plus énerver celui ci.

" - Tu es un enfant tellement stupide Akio. Tu es puéril, irréfléchis et irrespectueux. Comment arrives tu à te supporter toi même ? "

La remarque était méchante et même très blessante mais elle ne s'en souciait guère, elle n'avait pas que ça à faire après tout. Elle attrapa des livres, cahiers et stylos pour se mettre à travailler. Après avoir tout pris elle se mis à son bureau tranquillement et en ignorant totalement Akio, elle entama le travail qu'elle avait à faire. Pour commencer elle avait un exposé d'histoire de l'art à préparer, sur la méthode artistique de son choix. Voila un sujet compliqué, elle les aimait toute. Hana continua à écrire sur ses feuilles, après avoir mis des lunettes sur le bout de son nez qui ne lui allaient pas si mal. Elle adorait travailler ainsi, au chaud sur son bureau, il ne lui manquait plus que son chocolat chaud. Chose qu'elle allait se faire immédiatement. La joueuse de poker sortit une dosette et alla chercher de l'eau bouillante vers les douches et éviers. Elle en revint très rapidement avec son chocolat chaud et continua son travail, sans même poser un regard sur l'individu dans la chambre. Ainsi il partirait peut être. Elle aurait pu continuer à travailler mais son téléphone se mis à sonner, sa petite sœur. Il fallait bien qu'elle décroche.

" - Salut ! ... Hum oui ... Qu'est ce qu'il y a ? ... Hein ? ... J'arrive de suite ! ... Mais ... D'accord bisou "

Son père venait de tomber du toit après avoir essayé de remettre l'antenne mal fixé étant donné le peu de moyen qu'ils avaient. Rien de bien grave mais il était cloué au lit et n'avait aucun moyen pour aller travailler et ramener de l'argent. Qu'à cela ne tienne, Hana ne pouvait peut être pas se déplacer mais elle leur enverrait l'argent. Toute paniquée, elle attrapa son sac et en sortit son porte feuille. Elle aurait bien fait un chèque mais elle n'avait pas de compte en banque étant donné que son travail n'était pas vraiment légale. Prenant une enveloppe, la joueuse de poker glissa tous l'argent qu'elle avait en gardant juste ce qu'il fallait pour jouer au poker et se refaire. Elle prépara bien tout avec un petit mot leur expliquant qu'elle a bien assez puis elle sortit la mettre dans le couloir, dans la boîte au courrier des élèves, là où un professeur passe tous les jours récupérer pour poster. Hana était plutôt inquiète à cet instant mais elle ne laissa rien paraitre, en étant affolée précédemment, elle avait déjà montré son excitation. Elle se rassit à son bureau, plongeant son regard à travers la fenêtre après l'avoir entrouverte pour pouvoir fumer. Si elle avait été dans son état normal elle aurait prié pour que Akio ne fasse pas de remarques mais là il pouvait dire ce qu'il voulait, elle s'en fichait pas mal. De toute façon malgré son attitude précédente, elle voulait aller voir son père. Elle se leva et s'en alla.

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