» Le cœur déchiré [ PV Haru ]

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Hideki arriva dans sa chambre après avoir longuement marché. Le sang avait cessé de couler de sa lèvres formant une fine croute, les larmes elles en contre partie n'avaient pas cessés et laissaient des traces rouges sur ses joues. Son cœur ne semblait pas vouloir arrêter de battre aussi vite et sa respiration avait du mal à prendre un cour normal. Lorsqu'il entra dans la chambre, il regarda le lit dans lequel il avait fait l'amour avec Haru, puis ses affaires. Celui ci finirait par rentrer au dortoir, ce n'était peut être pas le meilleur endroit pour se cacher, mais où aller si ce n'est dans ce lieu qu'il aimait tant ? Haru avait de quoi le détester et c'est ce qu'il allait se passer sans nul doute. A cet pensée Aki devint plus fou encore, il jeta tout ce qui se trouvait sur le lit en hurlant.

" - Putain ! "

Il n'en pouvait plus, la douleur était trop grande et son âme souillée. Il savait qu'il n'était qu'une poupée manipulée par le monde et l'argent. Il ne méritait pas Haru et il en était entièrement conscient. Hideki tomba à genoux sur le sol et continua de pleurer. Enfin lorsqu'il parvint à se calmer un peu, il se dirigea vers la fenêtre et l'ouvrit. Il aurait pu s'allumer une cigarette mais à la place c'était un joint qu'il fuma. Il en fumait rarement mais cela lui arrivait tout de même parfois lorsqu'il se sentait vraiment mal. Les larmes ne cessèrent pas de couler. A cet instant, pendant que son esprit se perdait peut à peu dans la drogue, il pensa à Haru. Il ne savait pas encore comment il pourrait vivre sans lui. Mais en dehors de ça, il ne pouvait pas rester avec un homme qui avait souffert à cause de lui. Le temps défilait et Aki ne parvenait à se calmer. La drogue n'arrangeait rien, son cœur le fit atrocement souffrir et il se tordit de douleur.

" - Ha ! "

Il tomba un peu plus bas sur le sol et serra sa chemise au niveau de sa poitrine comme pour tenter de se calmer. Enfin après quelques minutes, la douleur cessa un peu et il put s'appuyer contre le mur en dessous de la fenêtre en fermant la yeux.

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Arrivé à Hakujoo, Haru laissa Ryutaro seul en le saluant et remerciant une dernière fois avant de s’élancer en courant dans les couloirs de l’université, changeant de bâtiment pour se retrouver dans celui qui abritait les dortoirs et la chambre qu’il partageait avec Hideki. A chaque foulé le rapprochant de son but, le jeune homme sentit grandir en lui une peur incontrôlé et il cru presque devenir fou tan le chemin qui le séparait de la chambre semblait être long. Puis, il s’arrêta enfin devant la porte et attendit quelques instants avant d’entrer… Il n’avait jamais était aussi bouleversé de toute sa vie, il était triste, a la limite du pétage de câble et avait une peur bleu de ce qu’Hideki pourrait bien lui dire si il se trouvait réellement dans la chambre. Finalement, il se décida finalement à entrer et retint son souffle tandis qu’il tournait la poignée. Il était là, assis sur le sol, adossé contre le mur sous la fenêtre, seul… Hideki, son homme, son amour. Prenant son courage à deux mains, Haru pénétra dans la pièce et referma doucement la porte derrière lui. Des affaires qu’on avait visiblement balancées par terre dans un excès de rage jonchaient le sol et l’odeur de la drogue flottait dans l’air de la chambre tandis qu’Haru avançait lentement vers celui qu’il aimait. Arrivé en face de lui, il s’assit à son tour sur le sol, en tailleurs et resta quelques instants silencieux à fixer Hideki, songeant avec horreur que celui-ci devait obligatoirement entendre les battements de son cœur qui étaient bien trop fort pour passer innaperçu… Puis il tenta un sourire et se décida à parler.

- Regarde nous les deux éclopés de service, j’ai passé la soirée à me saouler et toi t’es défoncé... Quel beau couple on fait !

Il marqua une pause et baissa les yeux sur ces mains, sentant des larmes couler le long de ces joues sans qu’il ne puisse se contrôler et étouffa un sanglot avant de reprendre d’une voix tremblante qu’il ne se connaissait pas.

- Parce qu’on est un couple n’est ce pas ?

Il s’en voulut de ne pouvoir parler normalement mais il était dans un tel état de panique que ça n’aurait servit à rien de tenter de contrôler les soubresauts de sa voix...

- N’est ce pas ? Dis-le.

C’était un ordre, un vrai comme Haru avait l’habitude d’en donner à longueur de journée mais jamais encore il n’avait eu à le faire avec Hideki et cette pensée le fit frissonner d’horreur…

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Hideki entendit la porte de la chambre s'ouvrir mais il était incapable de relever la tête de peur que cela ne soit pas Haru. Finalement il avait aussi peur que cela soit lui. Son cœur le torturait, lui hurlant de ne pas se séparer du jeune voleur mais son esprit ne cessait de lui rappeler qu'il aurait pu le tuer avec ses conneries. Lorsque le jeune homme entra et s'installa en face de lui, il ne releva toujours pas le regard, laissant à son amant, le choix de faire ou de dire ce que bon lui semblait. Et c'est ce qu'il fit. Le jeune homme tenta de tourner le tout de façon humoristique sans aucun doute mais lui même n'en était pas convaincu. Hideki ne parvenait pas à se calmer et il sentait que son amant était dans le même état. Tout dans sa tête se chamboulait et il ne parvenait plus à faire la distinction entre ses cauchemars et le monde réel. Sans réponse a aucune des répliques de son partenaire, il garda les yeux fixés dans le vide. Enfin quand son amant lui ordonna de dire qu'ils étaient un couple, Hideki sentit les larmes couler à nouveau. Il plaça son front contre la paume de sa main et avec difficulté il brisa les espoirs de Haru.

" - Non ... Nous ne sommes plus rien Haru. Toi et moi c'est terminé, le nous n'existe plus ... "

Sa voix se tut et alla se perdre dans le silence. Il venait de dire des mots qui le déchiraient, des mots qui le brisaient en mille morceaux, ne lui laissant même plus la chance de pouvoir respirer. Il se sentait à présent comme dans l'océan à se noyer sans jamais pouvoir rattraper le bord ou sans avoir personne pour le rattraper. Comment pouvait il ignorer qu'il allait mourir de chagrin si il se séparait d'Haru ? A cet instant il regretta ses paroles, il se hait un peu plus de l'intérieur d'être aussi stupide. Il releva son regard vers Haru qui semblait effondré et sans pouvoir se contrôler, il l'attrapa et le serra dans ses bras. Il savoura le parfum de son amant, caressa ses cheveux délicats, apprécia la douceur de sa peau, il fit tout ça comme si il n'avait jamais eu l'occasion auparavant de le faire. Sans pouvoir se contrôler il alla embrasser Haru passionnément, ne lui laissant pas le temps de donner son avis. Il alla jouer avec sa langue humide un bon bout de temps. Enfin à contre cœur il détacha ses lèvres et alla se poser dans son cou pour lui adresser quelques mots avec difficulté, tout en laissant ses larmes couler.

"- Pourquoi, pourquoi es tu revenu ... Je ne supporte pas cette situation. Je me déteste de t'avoir mis dans cette situation. Tu ne comprends pas Haru, tu ne comprends pas que je suis bien ce que cet homme a dit de moi. Je suis bien une pute qui se fait baiser pour du fric, tu mérites beaucoup mieux que moi alors pourquoi t'attaches tu ainsi à moi ! Je ne suis bon qu'à te faire souffrir. Putain ... "

Hideki venait de lui dire tout ce qu'il pensait. Il lui faisait comprendre qu'il méritait beaucoup mieux. Aki se sentait sale, il ressentait encore la douleur du sexe de l'homme en lui, il en aurait gerbé tellement cela le dégoutait. Pourtant il ne parvenait pas à se détacher du jeune voleur, il l'aimait trop. Seulement il s'en voulait malgré tout de ne pas être capable de le libérer.

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" - Non ... Nous ne sommes plus rien Haru. Toi et moi c'est terminé, le nous n'existe plus ... "

A cet instant, Haru sentit le monde s’effondrer sous ces pieds et crut tout simplement qu’il allait mourir là, assis par terre dans cette chambre après avoir entendu les pires paroles qu’on ne lui avait jamais dite…Si Hideki le laissait il n’était plus rien, il n’avait plus de raison d’être et ce même si ils ne se connaissaient pas depuis longtemps. Il était devenu fou de lui, de son corps, de son visage, de la douceur de sa peau et de son parfum et on ne pouvait pas lui enlever ça... Pourquoi fallait-il qu’Aki réagisse de cette manière ? Rien n’était grave, rien n’avait d’importance tant qu’ils étaient tout les deux non ? En tout cas, c’était ce qu’Haru pensait et il fixa Hideki sans comprendre, prêt à lui dire qu’il ferait tout ce qu’il voulait, qu’il lui achèterait tout les trésors du monde, qu’il payerai des fortunes pour lui offrir tout ce qui lui ferait plaisir, qu’il irait même jusqu’à décrocher la lune pour lui mais qu’il ne fallait surtout pas qu’il le laisse…
Ce ne fut cependant pas la peine, car soudainement Hideki le prit dans ces bras dans une étreinte qui fut pour le jeune voleur la plus agréable de toute sa vie. Acceptant le baiser passionné qu’il vint poser sur ces lèvres, il passa une main dans les cheveux d'Aki, approfondissant le baiser et le savourant comme ci c’était la toute première fois. Puis il le laissa se détacher de lui à contre cœur et le serra dans ces bras si fort lorsqu'il vint se blottir contre lui qu'on aurait pu croire qu'il avait peur de le voir se volatiliser sous ces yeux.

"- Pourquoi, pourquoi es tu revenu ... Je ne supporte pas cette situation. Je me déteste de t'avoir mis dans cette situation. Tu ne comprends pas Haru, tu ne comprends pas que je suis bien ce que cet homme a dit de moi. Je suis bien une pute qui se fait baiser pour du fric, tu mérites beaucoup mieux que moi alors pourquoi t'attaches tu ainsi à moi ! Je ne suis bon qu'à te faire souffrir. Putain ... "

A l’entente de ces mots, Haru sentit une violente colère s’emparer de lui et se détacha quelque peu d’Hideki, soulevant son visage à l’aide de sa main et le regardant dans les yeux avec tout la douceur dont il était capable.

- Ne parle plus de ce type. Jamais tu m’entends ? Et ose encore dire une seule fois que cet enfoiré avait raison et je te jure que je te tape… Je suis revenu parce que je t’aime, parce que tu es à moi autant que je suis à toi et que je ne peux pas vivre sans toi, peu importe ce que tu as fait de ta vie dans le passé. Ca n’a aucune importance ça bordel, ça ne change rien…

Malgré la douceur de son regard, Haru avait parlé d’un ton ferme qui laissait clairement entendre qu’il ne plaisantait pas. Hideki n’avait tout simplement pas intérêt à continuer à dire de tels âneries sinon Haru se fâcherait pour de bon… Puis, allant déposer un doux baiser sur les lèvres de celui qu’il aimait, Haru le resserra à nouveau dans ces bras, caressant ces cheveux et sa peau qu’il trouvait plus douce encore si possible que les fois précédente…

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Hideki sentit à la façon donc son amant venait de se séparer de lui, qu'il n'était pas d'accord avec ce qu'il venait de dire, pire encore, il était en colère. Il ne voulait pas le mettre en colère, non il voulait le voir sourire, le voir rire. Mais après ce qu'il venait de dire, ce n'était pas la réaction qu'il allait avoir. Lorsque Haru lui balança ce qu'il avait à lui dire, Aki resta à l'écouter en baissant le regard comme un enfant qu'on vient de fâcher. Alors il allait devoir lutter contre lui même pour ne pas montrer à Mao qu'il ne se sentait pas digne de lui. La vérité c'est que Hideki se détestait et qu'il pensait réellement n'être qu'une pute qui baise à droite à gauche mais il n'en dit pas plus. Lorsque les lèvres du jeune voleur vint se poser sur les siennes, il les gouta doucement, savourant ce délicieux met. Puis il apprécia ensuite le fait d'être dans les bras de son amant. Il sentit l'excitation s'emparer de lui doucement, montant petit à petit en lui. Pour lui cela faisait une éternité qu'il ne l'avait pas fait et il en avait envie maintenant. Il alla embrasser sensuellement le cou de Haru et vint lui murmurer quelques mots d'une voix excitante et perverse.

" - J'ai envie de toi mon amour, maintenant. Je veux te prendre comme je ne t'ai jamais pris, te faire l'amour jusqu'à ce qu'on meurt de plaisir toi et moi. Jamais plus tu ne sortiras de mon lit "

Hideki se rendait bien compte que ses paroles étaient excitantes et c'était son intention. Lui était un peu touché par la drogue et Haru par l'alcool alors ils allaient surement passer une nuit de folie. Aki voulait aussi effacer les traces qu'il avait dans son cœur. Le problèmes c'est qu'il avait aussi des traces sur son corps tel que les coups, les morsures et griffures ou encore les suçons. Comment pouvait il montrer ce corps si sale à Haru, il n'oserait jamais. C'était beaucoup trop offensent d'offrir à son partenaire, un corps utilisé par un autre avant. Il se recula donc pour aller s'appuyer contre le mur et mis la main sur son front pour finir par dire.

" - Han oublie ... On ne peut pas faire ça, je ne suis vraiment pas beau à voir pour le moment ... "

Il était gêné mais ne le montrait pas. Il ne précisa pas non plus que si il n'était pas beau à voir, c'était à cause des marques qui le recouvraient. Haru n'était pas bête et il devait avoir compris. Ce n'était pas que Hideki avait honte pour lui mais il avait surtout peur que son amant soit répugné par les marques qu'il pourrait voir et ça il ne le voulait surtout pas. Aki resta contre le mur, tentant de cacher en vint, la bosse qui s'était formée dans son pantalon.

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Fermant les yeux, Haru profita pleinement de l’étreinte qu’il échangeait avec son amant, laissant à son esprit le temps de se calmer et d’assimiler complètement tout ce qui venait de se passer. Ce n’était pas fini… Rien qu’à cette pensée, le cœur d’Haru s’emballa un peu plus et il sentit ces yeux se remplir de larme de joie qu’il chassa en battant plusieurs fois des paupières. Il ne voulait plus pleurer à présent, il voulait seulement profiter pleinement de la sensation de plaisir qui l’envahissais tandis qu’il sentait le corps chaud d’Hideki contre le sien, humant son parfum et s’en imprégnant totalement. Puis, il sentit les lèvres chaudes de son amant déposer un baiser dans son cou qui lui donna des frissons et eut un sourire en entendant les paroles qu’il prononça.

" - J'ai envie de toi mon amour, maintenant. Je veux te prendre comme je ne t'ai jamais pris, te faire l'amour jusqu'à ce qu'on meurt de plaisir toi et moi. Jamais plus tu ne sortiras de mon lit "

C’était certainement la meilleure idée de la soirée et Haru se sentit soudain très excité. La voix d’Hideki, son souffle sur la peau du jeune voleur et la proximité de leur deux corps le rendirent soudain fou et sa respiration s’accéléra d’elle même tandis qu’une dizaine d’idées plus perverses les unes que les autres lui traversaient l’esprit. Cependant, il fut coupé en plein élan par Hideki qui se recula pour parler.

" - Han oublie ... On ne peut pas faire ça, je ne suis vraiment pas beau à voir pour le moment ... "

Soudainement, le souvenir de ce qui était arrivé à son amant lui revint en tête. Il avait presque oublié ce qu’il c’était passé étant donné la joie qui l’avait envahis à l’idée que tout c’était arrangé entre eux et s’en voulut soudainement. Comment avait il put oublier une chose pareil ? S’approchant d’Hideki, il alla caresser son visage du bout des doigts, le dégageant des mèches de cheveux qui retombaient par endroit et tachant de ne pas passer sur les parties de sa peau ou il était blessé. Il avait envie de lui mais il ne voulait pas le mettre dans l’embarras et il se décida à lui parler en le regardant dans les yeux.

- Si ça te dérange, on peut attendre… Moi je m’en fiche, je t’aime, tu es toujours le plus beau pour moi.

Il lui fit un sourire et le regarda dans les yeux, pensant à l’horreur que ça avait du être pour lui d’être forcé par cet homme à avoir des rapports sexuel, songeant a l’affreux souvenir que cela avait du raviver dans le cœur du jeune homme… Pourquoi fallait-il toujours qu’il y ait des gens pour en faire souffrir d’autre ? N’étais-ce pas déjà assez difficile comme ça de vivre sans en plus avoir besoin de lutter sans relâche contre une bande d’enfoiré ? Tout en continuant de caresser la peau de son amant, Haru s’approcha et alla passer un bras autours de lui, posant sa tête sur son épaule et laissant ces doigts glisser le long du visage de son partenaire pour aller redécouvrir la douce peau de son cou.

- Je suis désolé tu sais… J’aurais du être là, me rendre compte que quelque chose n’allait pas et l’empêcher de te faire ça… Si tu savais comme je m’en veux, on était au même endroit et ça c’est presque passé sous mon nez sans que je ne me rende compte de rien… Mais ça n’arrivera plus je te le promets, maintenant je ne te laisse plus jamais.

Puis s’approchant du visage de son bien aimé, il déposa un nouveau baiser sur ces lèvres, laissant quelques instants leurs langues danser ensemble puis se détacha de lui et sourit de façon perverse.

- En tout cas tu viens de me frustrer, j’avais très envie qu’on fasse l’amour !

Il eut un petit rire et se blottit contre Aki, lui soufflant dans le cou pour l’embêter tout en continuant ces caresses.

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Hideki eu envie de pleurer lorsque son amant lui avoua qu'il restait le plus beau pour lui. Mais comment pouvait il être beau alors que des marques s'affichaient sur son corps souillé ? Haru ne semblait pas comprendre que ce n'était pas Hideki que cela dérangeait mais qu'il avait peur de provoquer une pulsion de dégout chez son partenaire. Aki laissa son amant lui parler sans répondre. Il sentit son cœur se déchirer un peu plus lorsque le jeune voleur s'excusa de ne pas avoir su le protéger. Il ne comprenait pas pourquoi celui ci s'en voulait alors que ce n'était pas du tout de sa faute. Il ne pouvait rien y faire. Comment aurait il pu deviner qu'on était entrain de violer le jeune hôte ? C'était une chose impossible et tellement improbable. Du moins improbable pour ceux qui n'étaient pas habitués. Aki lui, savait parfaitement que dans le club tout était possible. Il avait déjà été pris de force plusieurs fois et avec bien plus de violence. Lorsqu'il eu finit cette phrase, Hideki lui répondit doucement en caressant ses cheveux.

" - Ce n'est pas que je ne suis pas prêt mon amour ... Tu sais bien que je suis toujours prêt pour faire l'amour avec toi, il n'y a rien que je désire plus en ce monde. Seulement ... j'ai peur que tu ne sois répugné par mon corps marqué. Et je t'interdit de dire que c'est de ta faute. Tu n'as pas à t'en vouloir, je suis le seul coupable, je n'avais qu'à faire attention. "

Hideki tapa sur la tête du garçon doucement pour l'empêcher de dire à nouveau de telles sottises. Puis lorsque Haru lui dit après un sourire pervers qu'il avait très envie de lui et que ça le frustrait, l'hôte se sentit fondre et il était d'avantage exciter. Il serra le voleur dans ses bras et fit bouger son bassin contre celui de son amant après l'avoir fait s'asseoir sur lui, frottant son intimité contre l'endroit où il l'avait pénétré à plusieurs reprises. On pouvait parfaitement sentir son sexe qui durcissait de plus en plus à travers son pantalon. La vérité était que Aki avait beaucoup trop envie de son amant et qu'il tentait de l'exciter un peu plus. Enfin il alla embrasser le cou de son partenaire puis il se recula et défit sa chemise pour la retirer entièrement. On pouvait voir un nombre incalculable de traces sur sa peau. Des coupures le faisant souffrir, des morsures également, il y avait quelques suçons par ci par là et enfin des bleus. Décidément il avait beaucoup trop souffert. Son torse n'était pas le seul touché, il en avait aussi aux jambes et dans le dos et ça Haru le verrait après si il continuait ce qu'ils avaient tous les deux envie de faire. Hideki tourna son visage de façon à ne pas croiser le regard de Haru, il était beaucoup trop gêné de lui laisser voir des choses si atroces. Il se trouvait laid à en mourir et se détestait plus que tout à cet instant pourtant il avait envie. Il avait une folle envie de se faire caresser par son amant, lui qui avait le corps souillé. Sans le regarder et d'une voix gêné il reprit.

" - J'ai vraiment envie de toi ... Mais es tu capable de supporter une vision si répugnante ?! "

Aki se retint de craquer. L'air frais qui passait par la fenêtre, le fit frissonner. Il n'osait même pas se regarder tellement il se trouvait laid. Il resta donc ainsi, laissant son amant décider de son sort.

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Toujours blotti contre Hideki et continuant de caresser la douce peau de son cou, Haru écouta attentivement son amant tandis que celui -ci lui parlait à nouveau.

" - Ce n'est pas que je ne suis pas prêt mon amour ... Tu sais bien que je suis toujours prêt pour faire l'amour avec toi, il n'y a rien que je désire plus en ce monde. Seulement ... j'ai peur que tu ne sois répugné par mon corps marqué. Et je t'interdit de dire que c'est de ta faute. Tu n'as pas à t'en vouloir, je suis le seul coupable, je n'avais qu'à faire attention. "

Comment Haru aurait-il pu être dégouté par le corps de celui qu’il aimait ? Même si il savait que la vue de sa peau portant les traces d’un autre homme lui ferait mal jamais son amant ne pourrait le répugner, jamais. Pour ce qui était de ne pas s’en vouloir, c’était impossible et ce même si le voleur savait pertinemment qu’il n’avait tout simplement aucune moyen de savoir ce qui se passait. Il aurait du être là pour défendre Hideki, point. L’air frais rentrant dans la chambre caressant agréablement son visage, le jeune voleur accepta avec plaisir l’étreinte que son amant vint lui donner puis se laissa faire lorsque celui-ci le fit se placer au dessus de lui, son sexe durcis par l’excitation entrant en contact avec sa propre intimité. A nouveau, la respiration du jeune voleur s’accéléra lentement et fermant les yeux il profita du baiser que vint lui donner son amant dans le cou, se mordant la lèvre inférieur et poussant un soupir de contentement. Il sentait l’excitation grandir en lui à une vitesse impressionnante et son sexe se mit à durcir, formant une bosse dans son pantalon qu’il commençait déjà à trouver à l’étroit. Rouvrant les yeux, il regarda Aki enlever sa chemise et laissa ces yeux parcourir chaque centimètres carrés de son torse, le détaillant plus qu’il ne l’avait jamais fait encore et marquant une pause à chaque bleu, coupure, griffure ou suçon qu’il pouvait voir. La vision de ce corps qu’il chérissait tant ainsi abimé lui serra le cœur et il passa lentement ces doigts le long de ces blessures, les effleurant à peine de peur de lui faire mal.

" - J'ai vraiment envie de toi ... Mais es tu capable de supporter une vision si répugnante ?! "

Relevant les yeux vers le visage d’Hideki, Haru le fixa quelques instants, silencieux. Puis, passant deux doigts sous son menton, il lui fit tourner la tête et le regarda dans les yeux avant d’aller déposer un tout petit baiser sur ces lèvres, laissant son visage à quelques centimètres du sien et le regardant en se mordant la lèvre inférieur avant de prendre la parole.

- Ce qui est répugnant c’est ce qu’on t’a fait mon amour, pas toi.

Passant une main derrière la nuque d’Aki il l’attira à lui et l’embrassa une nouvelle fois, de façon plus passionnée que la précédente cependant, caressant sa langue avec la sienne et laissant sa main libre se balader le long de la peau nu du torse de son amant. La chaleur du corps de l’hôte sous ces doigts lui donna des frissons et il arrêta son baiser l’espace d’un instant pour reprendre son souffle avant de recoller ces lèvres de façon plutôt brutale contre celles d’Aki, l’embrassant avec une passion proche de la rage, l’une de ces mains glissant le long de son dos tandis que l’autre s’affairait déjà à déboutonner le pantalon de celui-ci, faisant glisser la fermeture éclaire de sa braguette avec une infini lenteur…

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Hideki sentit le sexe de son amant gonfler de plaisir. Alors ainsi il n'était pas répugné pas ses marques horribles. Aki se demanda comment son amant pouvait être aussi fort pour ne pas le frapper d'avoir ainsi donné son corps à un autre, même à contre cœur. Haru le força à le regarder dans les yeux et il le laissa faire pour la simple raison qu'il voulait apprécier le regard de son amant qui le tentait tant. Enfin lorsque le jeune voleur se mordit la lèvre, le sexe de Aki se raidit un peu plus et son partenaire devait l'avoir sentit. Les mots qu'il lui prononça, lui firent chaud au cœur et il ne se priva pas de lui voler un nouveau baiser passionné. Puis ce fut au tour de Haru de l'embrasser avec amour, laissant leurs langues danser l'une avec l'autre. Aki se raidit lorsque son amant passa la main dans son dos, il venait de passer sur une coupure assez profonde qui le faisait atrocement souffrir. Mais il ne dit rien et reprit sa position d'origine lorsqu'il sentit la fermeture éclair de son pantalon descendre très très lentement. Beaucoup trop pour lui. D'un regard séducteur et sensuel il admira Haru et sa respiration s'accéléra. Il parvint malgré tout à lui parler, d'une manière très plaisantes.

" - Ne me fais pas attendre. Tu vas me tuer mon amour ... "

En effet, son sexe était vraiment grand et dur à présent. Il n'en pouvait plus d'attendre. Il avait envie que Haru le touche là, en bas, tout en bas mais aussi qu'il y pose ses lèvres et sa langue. Mais son amant ne semblait pas prêt et avait décidé de le torturer pour le faire craquer. Hideki agrippa le montant de la fenêtre au dessus de lui en haletant de désir et de plaisir. Il avait de plus en plus chaud et n'arrivait plus à se contenir. L'excitation atteignait des hauteurs inimaginable. Le regard terriblement sexy de l'hôte se plongea à nouveau dans celui de son amant pour lui adresse quelques mots.

" - Cesse de me torturer où tu vas le regretter "

Il lui adressa un sourire. En effet il comptait bien se venger lorsqu'il devrait le pénétrer. Il irait doucement jusqu'à l'entendre le supplier en hurlant d'impatience. Hideki était un homme tellement vil que ça en devenait risible. Il se mordit la lèvre, refaisant couler le sang à nouveau. Il était décidément en piteuse état, le corps marqué, le sang coulant de sa lèvre mais aussi de son dos où Haru avait passé la main. Mais peut lui importait, il était toujours autant excité.

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Tout en caressant la peau du torse d’Hideki, Haru continua à baisser lentement la fermeture éclair de son pantalon, déposant de langoureux baisé sur la peau du cou de son amant, la suçant avec gourmandise et la mordillant légèrement par endroit.

" - Ne me fais pas attendre. Tu vas me tuer mon amour ... "

Redressant la tête et affichant un sourire des plus pervers, Haru plongea ces yeux dans ceux du bel hôte qui le regardait de façon tellement sensuelle qu’il crut mourir de désir. L’observant tandis qu’il haletait déjà de plaisir tout en s’agrippant au montant de la fenêtre, Haru continua sa douce torture, ralentissant son geste au maximum et affichant un sourire satisfait en sentant que la bosse dans le pantalon d’Hideki était encore plus imposante à présent il se mit à le regarder dans les yeux de façon terriblement provocante.

" - Cesse de me torturer où tu vas le regretter. "

A l’entente de ces mots, un léger rire s’échappa des lèvres d’Haru et, capitulant, il finit d’ouvrir la braguette de son compagnon, le débarrassant de son pantalon qu’il envoya valser dans un coin de la pièce avant de capturer à nouveau les lèvres de celui-ci dans un baisé brulant de désir. Lentement, il laissa sa main descendre le long du torse de son amant pour la passer sur sa hanche et à l’intérieur de ces cuisses à la peau douce. Il n’avait pas encore fini sa torture et, effleurant du bout des doigts l’intimité d’Hideki remonta un peu plus haut pour passer un doigt sous l’élastique de son boxer, le faisant lui aussi descendre à une vitesse d’une lenteur inouï. Lorsqu’il fut finalement assez baissé pour libérer le sexe de son partenaire, le jeune voleur l’enleva complètement et commença une série de long baiser qui partirent de la bouche d’Hideki pour descendre lentement le long de son corps, s’attardant un instant sur le torse et le piercing au téton de son amant avant de reprendre sa course, laissant un sillon humide de salive sur son passage. Puis, il s’attarda de longues secondes sur le bas de son ventre, lui lançant un regard amusé avant de finalement descendre au niveau de son intimité sur laquelle il commença par déposer de petits baisers humides destinés à l’exciter encore plus si possible. Il se mit ensuite à le lécher de tout son long avec gourmandise et le prit finalement en bouche, commençant de longs va et viens sans arrêter de fixer son amant de façon plus perverse que jamais.

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Hideki ne pu retenir un cris de frustration quand à la lenteur de son partenaire, faite exprès pour l'exciter un peu plus, si cela était possible. En effet, il y arrivait très bien. L'hôte se mordit la lèvre, allant jusqu'à se faire saigner un peu plus pour éviter de crier. Mais rien n'y faisait, l'excitation était trop importante et son sexe ne cessait de gonfler encore et encore comme si il n'avait aucune limite. Haru prenait un malin plaisir à le torturer et Aki lui revaudrait ça tout à l'heure sans aucun doute. Le plus dur était les regards pervers que lui lançait son amant. Comment résister à ce visage si beau et agréable qu'il aimait tant, pire encore, comment résister à ce regard passionné ? L'hôte serra un peu plus le montant de la fenêtre de sa main lorsque son partenaire fit descendre son boxer. La tension était palpable et l'air était emplie d'une odeur de sexe et d'envie. Hideki tenta de se calmer, laissant à Haru le choix de faire ce qu'il voulait de lui. Il ne voulait pas regarder vers celui ci, car il avait peur de voir les marques sur ses jambes. Malgré lui il le fit et se dégouta à nouveau. Il se dégoutait de prendre du plaisir avec l'homme qu'il aimait alors qu'il l'avait trahit. Quand cette pensée quitterait elle enfin son esprit ? Quand arriverait il à oublier toutes cette souffrance ? Probablement jamais. Il revit l'image de son père mais elle s'effaça rapidement lorsqu'il aperçu à nouveau le visage du jeune voleur. Dieu qu'il était bon d'avoir quelqu'un a aimer ainsi. Lorsque Aki sentit la langue de son amant sur son sexe il ne put plus se retenir et poussa un gémissement profond de plaisir en prononçant le nom de son amant.

" - Haaaa Haru putain ... "

Il se remordit la lèvre de nouveau pour arrêter ses cris. Son cœur avait pris un battement bien plus rapide et sa respiration se saccadait à cause du plaisir. Hideki avait de plus en plus envie de son amant mais ce soir il attendait. Il laissait faire Haru attendant que lui même vienne se mettre au dessus de lui. Aki aurait aimé que la lumière s'éteigne pour éviter de voir son propre corps répugnant mais si il demandait à l'éteindre, il savait que le jeune voleur le gronderait de continuer à avoir ce genre de pensées. Il oublia donc tout ça pour laisser entièrement place au plaisir qui montait encore et encore en lui. Haru le regardait de manière tellement sexy tout en caressant son sexe de ses lèvres et sa langue, qu'il allait craquer dans peu de temps. Il avait envie de pénétrer son partenaire, c'était devenu presque un besoin vitale à présent tant il souffrait de ce trop plein de plaisir et d'amour.

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Lorsqu’il entendit son partenaire gémir tout en prononçant son prénom, Haru sentit le désir qui grandissait en lui depuis un moment atteindre son apogée et tout en continuant ces caresses sur le sexe de son compagnon alla de lui-même déboutonner son pantalon qui était à présent devenu extrêmement étroit. Lorsque ce fut fait, il se redressa pour l’enlever précipitamment, en profitant pour retirer également son t-shirt qu’il jeta plus loin. Puis, attrapant les mains d’Hideki, il le releva et se mit à l’embrasser à nouveau fougueusement, l’amenant à se diriger vers le lit où il le poussa avant de se placer à califourchon sur lui. Puis, plongeant à nouveau son regard dans le sien, il alla essuyer d’un geste de la main le sang qui coulait de sa lèvre avant d’aller y déposer un nouveau baiser. Se détachant un instant de ces lèvres qu'il chérissait tant pour reprendre son souffle, il alla appuyer sur l’interrupteur qui se trouvait juste à coté du lit pour éteindre la lumière, créant une ambiance plus intime avant de se jeter à nouveau sur son amant pour déposer une foule de baisers langoureux dans le creux de son cou, sa main caressant à nouveau le sexe de celui-ci du bout des doigts tandis qu’il suçait la peau sucré qui s’offrait à lui, y faisant un suçon.
C'est alors qu'il décida soudain d’échanger les rôles et roula sur le coté, amenant son partenaire à se placer au dessus de lui. Il n’en pouvait plus et avait désormais plus envie que jamais de sentir Hideki en lui et comptait bien lui faire comprendre. Retirant son boxer, il se cambra et alla passer l’une de ces jambes autours de la taille de son compagnon, leurs deux sexe entrant en contact l’un avec l’autre, arrachant un gémissement de désir à Haru.

- Fais-moi l’amour.

Pour la deuxième fois de la soirée il venait de donner un ordre direct à Hideki mais cette fois ci dans des circonstances totalement différente. Bien sûr, le jeune voleur se doutait qu’Hideki voudrait à son tour le faire languir un peu et rien que le fait d’y penser le rendait fou. Il alla donc plonger son regard dans celui de son amant et tenta de l’attendrir du mieux qu’il put en affichant un regard de chien battu.

- S’il te plait ?

Il ne put cependant retenir un sourire en sachant à l’avance qu’Hideki n’était pas dupe et qu’il verrait clair dans son petit jeu. Peu importe, à cet instant la seule chose importante était le moment de tendresse qu’il partageait avec celui qu’il aimait et il ne pouvait se cacher que le petit jeu auquel ils étaient en train de jouer lui plaisait énormément. Continuant de fixer son amant, il se mordit la lèvre inférieure de désir et attendit la décision de celui-ci, priant pour qu’il ait pitié de lui.

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Hideki vit les choses aller à une vitesse folle. En un instant il se retrouva debout, embrassant passionnément le jeune voleur. Puis il se fit pousser sur le lit et sentit son amant se placer au dessus de lui. Lorsque leurs sexes se frottèrent, il cru mourir de plaisir et se retint de venir ici et maintenant sur le torse de son partenaire. Enfin comme si il avait lu dans ses pensées, Haru éteignit la lumière pour une ambiance plus approprié. Aki fut soulagé de ne plus avoir à supporter la vision de son corps souillé. Puis le jeune voleur roula et se retrouva sous Hideki qui avait à présent le pouvoir, chose qu'il attendait depuis beaucoup trop longtemps. Enfin il allait pouvoir le torturer avant de lui faire prendre le plaisir qu'il méritait. Lorsque son amant lui ordonna de lui faire l'amour il lui adressa un sourire et secoua la tête pour lui dire non. Et malgré une plainte suppliante qui suivit un regard de chien battu, il ne craqua pas et alla embrasser le cou de son partenaire pour lui faire ce qu'il lui avait fait précédemment. Un suçon. Enfin il alla lui murmurer quelques mots à l'oreille d'une voix sensuelle.

" - Je t'avais dis que je te le ferais payer. Je te ferais l'amour quand tu me supplieras de venir, quand tes yeux seront trop humidifié par le plaisir pour pouvoir me voir et quand ta voix aura atteint la force du tonnerre. "

Il donna un petit coup de langues sur l'oreille de Haru puis il inséra deux de ses doigts entre les lèvres de son amant pour les humidifier. A nouveau il se sentit exciter en sentant son amant lui sucer les doigts. Puis il les retira et descendit vers l'intimité du jeune voleur. Doucement, très lentement il inséra ses doigts humidifiés par la salive du garçon. Puis il alla poser ses lèvres sur le sexe de Haru afin de lui faire du bien mais aussi de le torturer comme il l'avait fait avec lui précédemment. Sa bouche fit de longs va et viens très doucement. Hideki alla très lentement, attendant que son amant le supplie de le prendre sauvagement. Il continua ses mouvements très lentement, torturant son amant mais se torturant lui même aussi. Son sexe ne cessait de durcir et il était réellement douloureux à présent. Alors de sa main libre il descendit se caresser aussi afin de faire monter encore plus l'excitation qui avait atteint des sommets beaucoup trop haut.

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Lorsqu’il vit le sourire qui se dessina sur le visage de son amant après qu’il lui eut demandé de lui faire l’amour, Haru sut qu’il aurait beau se montrer aussi attendrissant que possible, ça ne changerait rien. Et lorsqu’Hideki remua lentement la tête de gauche à droite le jeune voleur ne put s’empêcher de pousser un long gémissement de frustration qui fut bientôt suivit par un autre, de désir cette fois ci lorsque le bel hôte alla à son tour lui faire un suçon.

" - Je t'avais dis que je te le ferais payer. Je te ferais l'amour quand tu me supplieras de venir, quand tes yeux seront trop humidifié par le plaisir pour pouvoir me voir et quand ta voix aura atteint la force du tonnerre. "

Cette phrase eut le don d’exciter encore plus Haru qui quelques instants plus tôt pensait pourtant qu’il était au maximum. Suçant sensuellement les doigts qu’Hideki vint introduire dans sa bouche, il lui lança un regard des plus pervers et arrogant pour le pousser à agir. Son excitation était bien trop forte et il voulait qu’Hideki passe vite à l’action ce qui ne semblait visiblement pas de l’avis de celui-ci. Fermant les yeux, il sentit que son amant introduisait lentement des doigts en lui et poussa un nouveau gémissement en se cambrant. Puis, il sentit les lèvres de celui-ci se poser sur son sexe et se mordit violement la lèvre pour éviter de crier, passant l’une de ces mains dans les cheveux d’Hideki pour accompagner le va et vient que celui-ci se mit à faire et qui était définitivement trop lent aux yeux du jeune voleur. Il avait chaud et était plus excité que jamais, sa respiration saccadé ne lui permettant pas d’aspirer assez d’air dans la pièce… Il voulait plus et avait terriblement envie de son partenaire et il regretta quelque peu de l’avoir ainsi fait languir précédemment. Poussant de longs gémissements de plaisir tandis qu’Aki continuait de s’occuper de lui, il ne put s’empêcher de prononcer son nom à plusieurs reprises, le répétant tel un mantra tandis qu’il cherchait en vain un moyen d’accélérer les choses.

- Mon amour s’il te plait !

La plainte étaient sortie sans qu’il n’arrive vraiment à la contrôler et il tenta désespérément d’étouffer les gémissements qui s’échappaient de ces lèvres en plaquant l’une de ces mains sur sa bouche, la seconde étant toujours perdue dans les cheveux d’Hideki. Le fait d’avoir ainsi à attendre que son compagnon se décide était presque une torture tant le désir qu’il éprouvait lui faisait tourner la tête et le plaisir qu’il ressentait alors que les lèvres de celui-ci caressait son intimité le rendait fou. Sans pouvoir faire grand-chose pour s’en empêcher, il se mit à gémir plus violement encore, sa respiration devenant plus irrégulière qu’elle ne l’était déjà et la sensation de chaleur extrême qu’il ressentait s’intensifiant encore. S’en était trop et le jeune voleur supplia à nouveau son amant entre deux gémissement, sentant son cœur battre tellement fort qu’il se demanda si il n’allait pas exploser.

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Hideki avait réussit. Il avait atteint son objectif qui était de faire prendre à Haru un plaisir sans fin. Le jeune garçon en dessous de lui ne semblait plus pouvoir tenir longtemps et c'était tant mieux parce que l'hôte avait envie plus que jamais de le pénétrer. Il sentit son sexe dur et celui de son amant gonflé comme jamais entre ses lèvres. Aki se sentit d'avantage exciter lorsqu'il entendit Haru prononcer son nom. C'était tellement bon d'avoir quelqu'un a aimé comme ça et le jeune voleur avait une voix tellement sensuel. La main du garçon dans les cheveux d'Aki était à la fois là pour s'agripper à quelque chose mais elle tentait aussi de le faire aller plus vite, chose qu'il ne faisait bien évidement pas. Puis Hideki entendit la douce voix de son partenaire qui le suppliait. C'était trop pour lui, il ne pouvait plus attendre. Il écouta un peu plus longtemps les gémissements du jeune voleur qui semblait ne plus en pouvoir, allant jusqu'à cacher sa bouche avec ses mains, puis il se retira et vint enlever la main de Haru pour aller l'embrasser avec fougue. Il se positionna au dessus de lui pendant ce baiser et laissa leurs deux sexes se frotter l'un contre l'autre, puis à contre cœur Aki se détacha et alla caresser les cheveux de son amant. Il lui offrit un sourire plein d'amour et de perversité et lui adresse quelques mots tout en allant positionner son sexe à l'entrée de l'intimité du jeune garçon.

" - Je ne te laisserais même plus le temps de respirer mon amour, je vais te faire l'amour toute la nuit. "

Peut être pas toute la nuit mais un bon bout de temps oui. Dans cette dernière parole il laissa son sexe pénétrer le jeune homme très lentement, avec une infinie douceur qui ne faisait que l'exciter d'avantage. Puis enfin il entra entièrement, tellement loin que Haru allait devenir fou. Hideki commença par rester ainsi le temps qu'il s'habitue, puis il entama de long va et viens doucement, tout doucement. Il n'avait pas décidé d'arrêter son jeu, il voulait que Haru le supplie d'accélérer, il adorait tellement ça. Puis il vint caresser le membre érigé de son amant, d'une de ses mains libres, pendant que l'autre main venait de prendre une jambe de Haru afin de la relever en angle droit de façon à avoir le pied sur l'épaule de Aki pour une meilleure pénétration. Hideki avait bien en tête d'essayer certaines positions dès que son partenaire aurait décidé de le faire accélérer. Mais même ainsi, le plaisir était parfait et Aki ne parvenait pas à arrêter de gémir. Le meilleur moment était sans nul doute la pénétration, au tout début, l'excitation était tellement intense. L'hôte continua donc ses vas et viens doucement en donnant quelques coups de langues sur la jambes près de son visage et en offrant des regards des plus sexy à Haru.

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Se sentant la tête tourner, Haru crut tout simplement qu’il allait s’évanouir tant le désir et le plaisir qu’il ressentait était fort. Chaque secondes passé à attendre qu’Hideki le prenne était comme une torture pour le jeune voleur qui, malgré ces efforts n’arrivait pas à accélérer les caresses que celui-ci faisait sur son sexe gonflé de plaisir. Gémissant plus fort que jamais et fermant les yeux il sentit soudain qu’Hideki se retirait de lui et enlevait la main que le jeune voleur avait plaqué sur sa bouche pour retenir les cris de plaisir qui en sortait. Répondant au baiser passionné que celui-ci vint poser sur ces lèvres, Haru ne put retenir un nouveau gémissement lorsque le sexe de son amant vint frôler le sien et s’agrippa sauvagement à la nuque de celui-ci, approfondissant encore d’avantage le baiser qu’ils échangeaient. Puis, il plongea son regard dans celui de son bien aimé lorsque leurs lèvres se séparèrent et les yeux humidifié de plaisir et la bouche entre ouverte il détailla le visage de celui-ci tandis qu’il était envahis par un frisson incontrôlé de désir.

" - Je ne te laisserais même plus le temps de respirer mon amour, je vais te faire l'amour toute la nuit. "

C’était la phrase que le jeune voleur attendait d’entendre depuis le début et il se mordit la lèvre pour retenir le cri qu’il voulu pousser en sentant une nouvelle vague de désir monter en lui. Puis il sentit son amant rentrer en lui très lentement et ne put cette fois ci s’empêcher de pousser un gémissement rauque qui fut bientôt suivit par d’autre lorsqu’il le sentit entrer entièrement en lui. Et même lorsque le bel hôte s’immobilisa, Haru ne put retenir une foule de petit cris tant le fait de sentir son amant en lui le rendait fou, gémissements qui devinrent rapidement plus puissant lorsque celui-ci se mit à bouger avec une lenteur inouï dans l’intimité du jeune voleur. Hideki le rendait tout simplement fou et la torture qu’il avait décidé de faire subir au jeune homme ne semblait apparemment pas terminé car il continua de faire de lent vas et vient en lui, caressant son sexe d’une main tandis qu’il passait l’une des jambes d’Haru par-dessus son épaule. Cette nouvelle position accentua encore un peu plus le plaisir que le jeune homme ressentait et il agrippa violement le drap qui se trouvait sous lui, fixant son amant avec amour tandis qu’il se cambrait un peu plus sous les caresses de celui-ci. Enfin, la langue d’Aki se baladant sur sa jambe acheva de le rendre fou et il perdit totalement pied avec la réalité tandis que les gémissements que poussait son partenaire augmentaient encore un peu plus le plaisir qu’il ressentait.
Il voulait encore plus et le petit jeu auquel Hideki jouait allait finir par avoir raison de lui... Alors il lui parla d’une voix terriblement sensuelle pour tenter de faire accélérer les choses.

- Arrête de jouer avec moi mon amour, tu vas me tuer. Va plus vite je t’en supplie !

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Hideki se crispa un peu tant le plaisir était douloureux et intense. Il avait une folle envie d'aller plus vite et plus fort mais il ne voulait pas céder aux caprices de son amant qui n'avait pas cédé au sien précédemment. Les gémissements et les cris de Haru devenaient vraiment importants, il allait réveillé les voisins sans aucun doute mais tous les deux s'en fichaient pas mal. Leurs gémissements s'assembler à l'unissons et plus rien n'existait autour d'eux. Ils étaient là l'un et l'autre à s'aimer de la plus belle et la plus excitante des façons. Tout en continuant de lécher sensuellement la jambe de son partenaire, Hideki plongea son regard présent pour l'exciter, dans celui du jeune voleur. Il écouta attentivement sa réplique qui lui demandait ou plutôt le supplier d'aller plus vite. Le jeune hôte eut un magnifique sourire charmeur et déposa la jambe de son amant sur le lit. Il se retira de l'intimité du garçon et le força à se retourner pour le faire mettre à quatre pattes. Puis il approcha son sexe de l'intimité du garçon sans y entrer, même pas un peu. C'était une véritable torture et il le savait mais il adorait ça. Ses lèvres s'approchèrent de l'oreille droite d'Haru pour la mordiller et venir lui murmurer quelques mots.

" - J'arrive mon amour, ne soit pas si impatient "

Sans en dire plus il le pénétra d'un coup sec s'arrachant à lui même un gémissement profond. Il n'attendit pas plus longtemps, il venait de le prendre par surprise, à présent il allait lui donner le plaisir qu'il méritait. Hideki accéléra la cadence, donnant de fort coup de reins afin d'atteindre la prostate du garçon. Il voulait aller au fond, tout au fond pour le faire hurler et il y arrivait. Ses mains se posèrent sur le bassins du garçon afin de lui faire suivre le mouvement de ses coups de hanches. Aki ne parvenait pas à retenir ses cris, il bascula sa tête en arrière et continua de plus en plus vite. Il espérait ne pas faire trop mal à Haru étant donné que son sexe était réellement imposant après les caresses du garçon. Hideki avait choisit la meilleure position et celle qu'il préférait. C'était celle qui permettait de ressentir le plus le sexe de l'hôte à l'intérieur du jeune voleur. La sueur coulait doucement en fine gouttes le longs des cheveux et du corps des deux jeunes hommes. Malgré la fatigue, Hideki ne s'arrêta pas, souhaitant absolument entendre son amant hurler d'avantage.

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Haru n’avait à présent plus conscience de ce qui l’entourait, la seule chose qu’il voyait et qui était importante à ces yeux était Hideki et le plaisir qu’ils étaient en train de se donner mutuellement. Il l’aimait à en mourir et le fait de faire l’amour avec lui le faisait frissonner comme jamais. Il aurait aimé ne plus jamais sortir de cette chambre et du lit de son amant, restant avec lui pour l’éternité sans jamais plus que quiconque ne vienne leur faire de mal. Fixant Hideki, Haru continua de prier pour qu’il accélère le mouvement et poussa un grognement de frustration lorsque celui-ci se retira de lui. Cependant, il comprit que ce n’était que pour mieux recommencer car déjà son amant le faisait se mettre à quatre pattes, continuant à torturer le jeune voleur en frôlant son intimité à l’aide de son sexe sans jamais y entrer. Poussant un léger gémissement de plaisir lorsqu’Hideki vint lui mordiller l’oreille, le jeune homme se mordit la lèvre inférieur pour se pousser à la patience tandis qu’il l’entendait lui parler.

" - J'arrive mon amour, ne soit pas si impatient "

Facile à dire, mais Haru ne se sentait vraiment pas d’humeur patiente et cette phrase lui fit redouter que son amant n’ait encore envie de jouer un peu avec lui... Ce ne fut pas le cas cependant, car celui-ci pénétra alors soudainement le jeune voleur qui ne s’y attendait pas vraiment et ne put retenir un cri, l’une de ces mains s’agrippant aux barreaux du lit pour ne pas tomber sous l’effet du plaisir intense qu’il ressentait. A ce moment là, Hideki se mit à bouger sauvagement en lui, arrachant des gémissements de plus en plus forts à Haru qui sentit son cœur s’emballer plus vite encore dans sa poitrine, lui un peu plus de mal à respirer. La chaleur, le plaisir qu’il ressentait, tout ça était tellement fort qu’il sentit des larmes couler le long de ces joues. C’était tout bonnement parfait et déjà il sentit les prémices de l’orgasme s’insinuer en lui. Seulement il ne voulait pas que ça s’arrête aussi vite alors il tacha de se retenir, se mordant violement la lèvre jusqu’à ce qu’un fin filet de sang se mette à couler. Il voulait que ça continue ainsi à jamais et malgré l’importante fatigue qu’il ressentait après la soirée mouvementé qu’ils venaient de passer, il avait tout simplement envie de faire l’amour jusqu’au lendemain matin… Ce ne serait pas possible bien sûr, étant donné le plaisir beaucoup trop important qu’il ressentait mais il ne pouvait s’empêcher de tenter de faire durer les choses au maximum. S’agrippant plus fort encore aux barreaux de son lit, il se mit à gémir de plus en plus fort, criant même tant ce qu’Hideki lui faisait était bon. Toute l’université les entendrait surement cette nuit là mais peu importe…

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Hideki sentit le lit bouger lorsque son amant s'agrippa au montant lorsqu'il fut pris par surprise. Les gémissements qui sortaient des lèvres de Haru ne faisaient qu'exciter d'avantage l'hôte qui accélérait encore et encore. Il allait venir et il le savait mais il faisait tous pour se retenir afin de donner encore plus de plaisir à son amant. Aki sentait que son partenaire n'en avait plus pour longtemps non plus. Alors pour qu'ils atteignent l'orgasme ensemble, l'hôte serra fermement le bassin du jeune voleur avec ses mains et donna des coups de hanches encore plus forts et plus rapides pour le faire venir et lui offrir le meilleur moment du monde, celui du plaisir ultime. Hideki sentait qu'il ne tenait plus, ses cris et gémissements se mêlaient à ceux de son amour et toute la terre entière devait les entendre mais il ne s'en préoccupait pas le moins du monde. Le jeune hôte appuya son torse sur le dos de Haru tout en continuant ses mouvements.

" - Haaan je viens ! "

Et en effet il ne pouvait plus se retenir. Dans ce dernier cris il se déversa dans l'intimité de son amant, le laissant venir aussi. Puis il se retira et retomba lourdement sur le dos, sur le lit à côté de son amour. Il reprit son souffle avec difficulté. A l'entendre on aurait pu croire qu'il allait mourir tellement il respirait fort et vite. Son cœur battait à tout rompe et il appuya sur sa poitrine avec sa main droite comme pour le calmer. Hideki ferma les yeux et de sa main libre il alla caresser les cheveux de son amant affalé sur le ventre après qu'il l'est relâché. Puis il le fit venir à lui pour le serrer dans ses bras passionnément. L'odeur de sexe avait imprégné la pièce, tant pis pour les colocataires. Hideki alla murmurer quelques mots à son voleur.

" - Je t'aime ... "

Des mots d'une voix douce à peine audible. Puis il lui adressa un sourire et tira son bras jusqu'au bureau pour attraper le cendrier et les cigarettes. Il les mit sur le lit derrière Haru après en avoir allumée une. Ainsi il pouvait fumer tout en continuant l'étreinte pour son amant. Si celui ci voulait fumer, il n'aurait qu'à attraper une cigarette et mettre le cendrier au milieu. Aki était trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Il n'y avait rien de meilleur que de faire l'amour mais tout de même c'était épuisant.

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Lorsque son partenaire accéléra encore le mouvement de va et vient qu’il effectuait en lui, Haru sentit qu’il ne pourrait plus tenir longtemps et il tacha de ne pas tomber sous l’effet du plaisir, sa main agrippant le montant du lit plus fort que jamais, le faisant presque souffrir. Les gémissements poussés par son partenaire ne faisaient qu’amplifier le plaisir qu’il ressentait et il atteint l’orgasme en même temps que le bel hôte, se déversant sur les draps avant de se laisser tomber sur le ventre, la respiration plus saccadé que jamais, les yeux dans le vague et un léger sourire accroché aux lèvres. Reprenant peu à peu ces esprits, il tacha de retrouver une respiration normal tandis que son amant caressait doucement ces cheveux, le faisant légèrement frissonner. Dieu qu’il aimait ces instants, ceux qui suivent l’amour et ou les mots sont tout bonnement inutile. Il se sentait comblé, rempli de joie et surtout d’amour pour l’être magnifique allongé à ces cotés et laissa sa main se balader sur le torse de l’hôte, l’effleurant à peine tandis que celui-ci l’attirait à lui pour le serrer dans ces bras. Il avait toujours chaud mais le contact de la peau brulante de son amant contre la sienne ne le dérangea pas et il se blottit même un peu plus contre lui.

" - Je t'aime ... "

Le jeune voleur eut un sourire à l’entente de ces mots et alla déposer un baiser d’une douceur infinie sur les lèvres d’Aki avant de lui répondre.

- Alors ne me laisse plus jamais…

Il parlait bien sûr de ce qu’il c’était passé plus tôt entre eux dans la soirée et se sentit soudain un peu triste en y repensant. En fait, si ils c’étaient vraiment séparé le jeune voleur ne l’aurait pas supporté et il se serait certainement laissé mourir de chagrin. C’était la première fois qu’il aimait, seulement il ne pouvait s’empêcher de voir Hideki comme son âme sœur, comme l’homme de sa vie et il pensait sincèrement qu’il resterait avec lui pour toujours. Cependant, ce qui c’était passé dans la soirée lui avait prouvé que leur histoire pourrait toujours se finir et son cœur s’emballa rien qu’à cette pensée. S’il se retrouvait sans son amour, que ferait-il ? Plongé dans ces pensées, le jeune homme alla à son tour attraper une cigarette dans le paquet qu’Hideki avait posé sur le lit et l’alluma, rapprochant un peu le cendrier de lui pour pouvoir y jeter la cendre à son aise tout en fixant un point invisible sur le mur d’un air absent.

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Hideki entendit la phrase de son amant et ne put empêcher son cœur de se serrer un peu plus fort. Alors Haru pensait lui aussi toujours à cette soirée. Comment l'oublier alors qu'il avait faillit l'abandonner pour toujours. Aki quand à lui ne pourrait jamais oublier pour l'unique raison que son corps gardait encore les marques et cela l'horrifiait. Il était impossible d'oublier une nuit où on s'était fait violer dans le même club que l'homme de notre vie. Le jeune hôte se mis à déglutir avec difficulté mais parvint tout de même à répondre à son partenaire.

" - Plus jamais je te le promet mon amour ... "

Il espérait que son amant le croyait car il était sincère plus que tout au monde. Hideki termina sa cigarette et l'écrasa dans le cendrier. Puis il alla déposa un baiser sur son front en caressant ses cheveux. Ceci étant dit il aurait mieux fait de ne pas bouger. La plaie dans son dos était toujours ouverte et elle lui fit tout à coup atrocement mal. Il se tordit de douleur en passant sa main dans son dos, qui en ressortit emplie d'un liquide rouge, appelé le sang. Haru devait l'avoir vu aussi alors malgré la douleur, l'hôte le supplia de son regard humidifié par les larmes puis vint le son de sa voix.

" - N'allume pas la lumière s'il te plait ... Ne me regarde pas ! "

Sa voix le trahissait. Il refusait catégoriquement que son homme ne le voit ainsi. Pourtant il fallait bien qu'il accepte car il devait se faire soigner. De toutes façons il fallait bien qu'il comprenne que tous les deux ils pouvaient tout partager même leurs peines et douleurs. Il ne voulait vraiment pas que Haru allume la lumière. Il était entièrement nu. Habituellement cela ne le dérangeait pas mais là il ne voulait pas que le jeune voleur le voit à nouveau recouvert de ses marques si honteuse. En plus de ça cette immense plaie dans son dos devait être vraiment atroce. Décidément ils avaient beau faire, rien n'effacerai cette douleur. Hideki tenta d'oublier sa souffrance et alla poser sa tête dans le creux du cou de son amour, laissant les larmes s'échapper en essayant de les retenir un maximum.

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Tirant de grandes bouffées de fumée sur sa cigarette, Haru continua de contempler le mur en face de lui, ressassant dans sa tête tout ce qu’il c’était passé lors de la soirée. A présent que toute cette histoire était derrière lui, il regrettait amèrement de ne pas avoir fait plus. Il aurait du en finir avec cet homme si répugnant, l’envoyer en enfer une bonne fois pour toute en le faisant payer pour ce qu’il avait fait à Hideki. Mais il n’avait été capable de rien, pire encore c’était Ryutaro qui avait fini par les débarrasser de l’homme alors que lui n’avait été capable que de prendre les coups. Décidément il n’était pas capable de protéger celui qu’il aimait et cette pensée lui fit atrocement mal tandis qu’il écrasait sa première cigarette avant d’attraper le paquet qui se trouvait derrière lui.

" - Plus jamais je te le promet mon amour ... "

La réponse de son amant à ce qu’il lui avait dit plus tôt tira le jeune voleur de ces pensées et lui fit chaud au cœur tandis qu’il rallumait une deuxième cigarette avant de lui sourire tendrement. Les effets de l’alcool étaient à présent en train de s’estomper, le mettant dans un état de fatigue plus ou moins avancé et le faisant déprimer. Fermant les yeux, il se sentit cependant un peu mieux lorsqu’Aki vint déposer un baiser sur son front mais l’entendis soudain gémir de douleur et se redressa légèrement pour voir ce qu’il se passait.
Lorsqu’il vit la main couverte de sang de son amant, il sentit son cœur rater un battement et se jeta littéralement sur lui, posant une main tremblante sur le visage du bel hôte tandis qu’il le questionnait d’une voix paniquée.

- Mon amour qu’est ce qui t’arrive ? Ou est ce que tu as mal ?

Son premier reflexe fut alors de vouloir allumer la lumière, car même si ces yeux étaient assez habitués à l’obscurité de la chambre il n’arrivait pas à voir d’où sortait tout ce sang. C’est alors qu’il entendit Hideki parler en lui demandant de ne pas allumer la lumière et de ne pas le regarder. Haru s’immobilisa alors soudainement. En temps normal, il se serait bien foutu de ce qu’on lui disait et aurait allumé la lumière, mais ce soir là c’était différent, son homme avait été violé et n’était pas seulement blessé de façon physique mais aussi et surtout psychologique. La détresse qu’il entendit dans sa voix lui fit monter les larmes aux yeux tant il eut mal de le savoir aussi détruit. Serrant son amant lorsque qu’il vint poser sa tête dans le creux de son cou, Haru caressa doucement ces cheveux et reprit la parole.

- Mon ange n’ais pas honte, tu sais que je t’aime non ? On ne peut pas te laisser comme ça, tu saignes, il faut faire quelque chose… Mon amour je te jure que tu ne me dégoutes pas, même avec toutes ces blessures sur ton corps. Laisse moi t’aider, d’accord ?

De toute façon, même si Hideki n’était pas d’accord il ferait quelque chose, l’image de la main de celui-ci recouverte de sang flottait encore dans son esprit et une blessure perdant une telle quantité de sang n’était certainement pas bénigne. Il faudrait au moins désinfecter, et peut être même allé à l’hôpital pour faire des points de suture si nécessaire. Repensant à l’homme qui avait eu le malheur de faire subir toutes ces horreurs à son bien aimé, Haru se sentit trembler de rage et parla à nouveau d’une voix qu'il aurait voulu douce mais qui en fait était surtout haïneuse.

- Ne t’en fais pas mon amour, je te guérirais de lui, je te le promets.

Déposant un baiser sur les lèvres de l’hôte, il alla essuyer du bout des doigts les larmes qui coulaient le long de son visage.

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Hideki était loin de se douter que son amant repensait à nouveau à la soirée et de toutes façons il ne pouvait plus y songer tant la douleur était intense, lui arrachant de profonds gémissements. Lorsque Haru lui demanda qu'est ce qu'il lui arrivait, il n'arriva pas à répondre, se mordant la lèvre pour ne pas hurler à la mort. Après avoir crié de plaisir, c'était maintenant de douleur. Malgré les paroles réconfortantes de son partenaire, Aki refusait catégoriquement qu'on allume la lumière. Il allait mourir de honte et de chagrin si le jeune voleur le voyait ainsi ou si lui même se voyait si répugnant. Comment Haru pouvait il acceptait de voir un corps souillé de la sorte, c'était impensable pour lui. La douleur était à la fois physique et mentale et rien ne semblait pouvoir effacer les marques que l'homme avait laissé sur le corps et dans l'esprit de Aki. Pourtant le jeune voleur était prêt à tout pour soigner ses mots et il lui en fit part. Hideki continuait de se tordre de douleur, puis lorsqu'il pensa que son amant allait allumer la lumière, il lui agrippa le poignet tant bien que mal et le supplia à nouveau de ses yeux humides de ne pas faire ça.

" - Je t'en supplie non ... "

Sa voix était à peine audible et sa gorge était nouée à la fois par la tristesse et par la peur d'être vu ainsi, il était tel un enfant. Seulement il allait devoir accepter la chose parce que son état s'aggravait et il allait falloir le transporter d'urgence à l'hôpital. Il tenta de se rappeler comment était arrivée cette blessure. Il savait qu'il avait pris un coup et pas qu'un, mais comment et avec quoi il l'ignorait. Aki était incapable de se rappeler que l'homme lui avait fracassé une bouteille sur le dos. En plus d'être un violeur c'était un masochiste, rien de bien flatteur. Le problème était que des morceaux de verres étaient restés à l'intérieur et qu'à force de gigoter ainsi, l'hôte les avait enfoncés un peu plus et ceux ci le déchiraient de l'intérieur. Voila donc pourquoi il souffrait le martyre. Hideki sentit son cœur accélérer à nouveau et il se mis à tousser. Seulement cette fois il recracha du sang sur les draps blancs de leur lit et ça Haru n'allait surement pas le laisser passer. De toutes façons la douleur augmentait et Aki ne put retenir un cri, il hurla le nom de son amant.

" - Haru ! Aide moi ... "

Il voulait de l'aide mais refusait qu'on allume la lumière, cela semblait bien difficile. Aki ne savait dans quelle position se mettre. Une forte fièvre s'empara de lui et il commença à suer énormément. C'était un cas de tout urgence et tout à coup, l'hôte eu peur, il eu peur de ne pas survivre et de laisser son amour seul face au monde entier. Cette pensée fut sa dernière, il tomba ensuite dans un profond coma.

Invité

Le cœur battant la chamade, Haru se trouvait impuissant devant la douleur d’Aki. Il voulait l’aider mais celui-ci refusait catégoriquement qu’on allume la lumière et pourtant il le faudrait bien, on ne pouvait pas le laisser se vider de son sang sans rien faire ! Perplexe, Haru se demanda soudain d’où sortait cette blessure. Elle perdait une quantité si importante de sang qu’il se demanda comment il avait pu ne pas la voir alors qu’ils avaient fait l’amour quelques instants plus tôt et qu’il avait parcouru le corps de son amant de ces mains. Il avait bien senti plusieurs coupures sous ces doigts, mais aucune ne saignait et il eut soudain peur d’avoir aggravé une blessure que son amant avait déjà en ayant des rapports sexuels avec lui. C’était idiot maintenant qu’il y pensait, ce qu’il aurait vraiment fallu à Hideki c’était une bonne nuit de sommeil dans le bras du jeune voleur qui aurait veillé à ce qu’il ne fasse pas de cauchemars, cependant sur le coup, Haru n’y avait tout simplement pas pensé et il regretta d’avoir été aussi idiot. Paniqué à l’entente des gémissements de son amant, le jeune homme décida soudain qu’il ne pouvait décidément pas le laisser ainsi et se redressa pour aller allumer la lumière mais à nouveau, il fut arrêté par Hideki qui lui attrapa le poigner.

" - Je t'en supplie non ... "
- Mon amour, s’il te plait…

La voix d’Haru était tremblante de peur, il se sentait perdu et impuissant face à la douleur de son bien aimé et il était paniqué à l’idée de ne rien pouvoir faire pour lui. Et quand Hideki se mit à tousser du sang sur les draps blanc du lit, il crut tout simplement que son cœur allait exploser tant il se mit à battre frénétiquement. A présent il n’était plus question de seulement allumer la lumière pour voir les blessures d’Hideki, mais bel et bien de l’emmener à l’hôpital sur le champ.

" - Haru ! Aide moi ... "
- Mon ange t’en fais pas ça va aller, je t’emmène à l’hôpital d’accord ?

Mais Hideki ne lui répondit pas, son regard était vague et posant une main sur son visage, Haru constata qu’il était tout simplement brulant de fièvre. La panique qu’il ressentait en lui ne faisait qu’accroitre au fil des secondes, et lorsque son amant perdit connaissance il sentit le monde s’effondrer autours de lui. Et si c’était vraiment quelque chose de très grave ? Et s’il mourrait ? Sentant les larmes couler le long de ces joues, Haru se jeta sur l’hôte pour tenter de le réveiller, le remuant violement en répétant son prénom de manière affolé sans que rien ne se passe. Se jetant hors du lit, il alla trouver sa veste qu’il avait envoyé valser dans un coin de la pièce lors de leurs ébats et fouilla dans les poches pour y trouver son portable qu’il sortit pour appeler une ambulance. D’une voix paniqué, il expliqua à la personne qui lui répondit que son amant était blessé et inconscient et qu’il fallait qu’on vienne le chercher immédiatement à Hakujoo. Puis, raccrochant, il se précipita à nouveau sur le lit pour tenter de réveiller Hideki dont la peau devenait de plus en plus brulante. Le jeune voleur n’arrivait tout simplement pas à se calmer et chaque seconde qui passait le rendait fou, que faisait cette putain d’ambulance ? Songeant qu’il faudrait immédiatement partir quand elle arriverait, Haru se jeta par terre et attrapa son boxer, un pantalon et une veste au pif dans les affaires qui trainait sur le sol et enfila le tout avant de récupérer le boxer de son amant qu’il alla lui mettre avec précaution, faisant attention à ne toucher aucune blessure. C’était peut être idiot mais c’est la seule chose qu’il trouva à faire pour se rendre utile et il faut dire qu’il n’avait pas vraiment envie que les ambulanciers voient son amant nu. Finalement, il retourna s’allonger aux cotés de celui-ci, pleurant à chaude larmes en répétant inlassablement des phrases destinés à rassurer le jeune hôte, bien que celui-ci ne puisse pas l’entendre. Enfin, après un temps qui lui parut infiniment long, il entendit le bruit caractéristique d’une sirène et se jetant hors du lit, allan ouvrir la porte de la chambre pour courir à la rencontre des ambulanciers qui étaient déjà entré dans le bâtiment, sachant qu’ils se trouvaient dans les dortoirs de l’université. Leur montrant ou se trouvait la chambre, Haru les regarda impuissant placer Hideki sur un brancard, puis l’emmener rapidement vers l’extérieur de l’école ou il les suivit, claquant à la va vite la porte de leur chambre. Finalement, il monta dans l’ambulance avec eux et tacha de retenir ces larmes tandis qu’on appliquait les premiers soins à son amant pour éviter qu’il ne perde trop de sang avant d’arriver à l’hôpital.

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